Cannes : Ndonzi-Scharzman

Par Gérard TAILLE – le 26/02/07 à 17h50Divers

Bonjour,

    Partie Ndonzi-Scharzman
    Position après le 36ème coup blanc

    Trait aux noirs

      Dans la partie réelle il a été joué :
      36…06-11 37.45-40 08-12 46.38-33 03-08 39.42-38 11-16 40.31-27 17-21 41.26x17 12x21 42.28-22 etc. avec égalité.
      Dans la position ci-dessus il n'y a aucun gain pour les noirs mais ceux-ci peuvent toutefois prendre un certain avantage et donc mettre la pression sur les blancs ?
      Que joueriez-vous ?

        Amitiés
        Gérard

        Réponses (12)

        Par Jacques PERMAL – le 26/02/07 à 19h50

        J'ai regardé la partie. Et j'ai tout de suite envisagé 18-22.
        Et ce n'est qu'après que j'ai repensé au message de G. TAILLE.
        Et il s'agissait de la même position !!
        Ai-je raison avec 18-22 ?

        Par Gérard TAILLE – le 26/02/07 à 21h22

        Bonjour Jacques,

          36...18-22 ne paraît pas très intéressant. Après 37.39-34 22x33 38.38x09 03-14 39.31-27 etc. et je ne vois aucun avantage pour les noirs.
          Un indice : la clé est un gambit provisoire.

            Amitiés
            Gérard

            Par chdom – le 26/02/07 à 21h41

            Au vu de ton indice , je pencherai pour 17-21 suivi alors de 18-22 suivi de 3933 et tentative de débordement des noirs avec 24-30.
            Est ce une bonne voie ?

            Par Gérard TAILLE – le 26/02/07 à 22h27

            Bonjour Dominique,

              Sur 36...17-21 je pense que l'on peut anticper la suite 37.26x17 18-22 38.38-33 22x11 39.42x38 avec peut-être un léger avantage aux noirs mais cela ne paraît pas très signicatif.
              Complément d'indice : la clé de la variante à laquelle je pense est certes un gambit mais celui-ci n'aura lieu qu'après un certain nombre de coups d'attente qu'il faudra faire avec beaucoup de précision.
              Encore une fois ne cherchez pas le gain mais seulement un avantage noir bien visible

                Amitiés
                Gérard

                Par gally – le 27/02/07 à 12h57

                je trouve le coup 25-30 intéressant
                sur 45-40 on joue 18-22
                sur 31-27 3-9

                Par Gérard TAILLE – le 27/02/07 à 14h02

                Bonjour,

                  Après 30-25 31-27 le coup 03-09 n'est guère possible à cause de 27-22 18x27 32x14 23x34 14x23 34-39 23-19 etc. et les blancs sont un peu mieux.

                    Je vais vous donner un indice supplémentaire : essayez de faire en sorte que les blancs aient beaucoup de difficultés pour jouer le coup 38-33 qui, dans la partie réelle, a permis aux blancs de ne pas se retrouver en désavantage.

                      Amitiés
                      Gérard

                      Par Alexandre Pery – le 27/02/07 à 21h12

                      J'aurais tendance a jouer 8-12, puis 3-8 pour empecher 38-33 apres 45-40. Ensuite, je ne vois que 31-27 de credible, mais même si j'intuite un avantage, j'ai du mal a voir toutes les variantes.

                      Par Gérard TAILLE – le 27/02/07 à 21h57

                      Bonjour Alexandre,

                        Très bonne intuition et je vais donc poursuivre la variante :
                        36...8-12! 37.45-40 03-08! (interdisant 38-33) 38.31-27 06-11 (38-33 est toujours interdit) 38.40-34 11-16 et maintenant si 39.38-33 suit la pointe de la variante : 39...25-30! (le gambit que j'ai évoqué) 40.34x25 23-29 41.42-38 19-23 42.28x30 17-22 43.33x24 22x44 44.24-20 44-50 45.20-15 50-06 46.32-28 06x44 47.15-10 44-28 48.10-04 16-21 49.26x17 12x21 et je n'aimerais vraiment pas devoir défendre avec les blancs.

                          Si les blancs sont assez forts pour voir le danger (donc en particulier le gambit et sa suite) alors ils pourront s'en sortir car au lieu de 38.31-27 ils peuvent jouer 38.28-22! 18x36 39.35-30 24x33 40.38x09 25-30 etc. avec de bien meilleures chances d'annuler que dans la varainte ci-dessus.

                            Joli non ?

                              Amitiés
                              Gérard

                              Par faustek – le 28/02/07 à 23h01

                              Au Damier Niçois, nous étions avec Schwarzman après la compétition, dimanche et lundi.

                              Nous avons analysé les principales parties de Schwarzman, deux parties d'André Berçot plus un fragment et un fragment de Chr. Fiol.

                              Et l'un des thèmes d'étude fut la partie Ndonzi/Schwarzman que je trouvais trop peu engagée. Mais Schwarzman a commencé par répondre aux objections de parties non engagée en signalant que Ndonzi est un terrible calculateur tactique.

                              Devant le forum, il a rappelé les terribles défenses et pièges de Ndonzi qui répliquaient aux propres pièges et ruses de Schwarzman. On a passé en revue 4 ou 5 possibilités de combi ou de forcing !

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                              Dans l'hypothèse du forum retenue par GT, après 8-12, Ndonzi aurait joué la combi 28-22.

                              En partant de la position retenue par GT, nous avons déroulé une dizaine de variantes et sous-variantes, las ! On est remonté jusqu'à 5 ou 6 temps avant, avec une menace de gambit et de forcing mais sur laquelle il y avait un terrible contre-coup.

                              Selon Schwarzman, l'organisation d'une défense fondée en partie sur des combis autorise Ndonzi à accepter des positions légèrement inférieure sans qu'elles soient perdantes pour peu que le conducteur soit précis.

                              Par Pierre – le 03/03/07 à 10h46

                              Si je puis me permettre, Faustin, après 8-12 il n'y a aucune combinaison commençant par 28-22... amitiés, Pierrot.

                              Par faustek – le 03/03/07 à 12h31

                              Si

                              C'est peut-être mal tournée, mais il faut lire avec le texte de GT

                              J'ai évoqué l'hypothèse retenue après 8-12 par GT. C-a-d 45-40 suivi de 3-8. GT mentionne d'ailleurs la combi. Mais Schwarzman considérait carrément qu'elle était trop évidente et que Ndonzi avait déjà commencé à jouer 33-28 dans cet esprit. Selon lui, après le 33-28 de Ndonzi, il n'y a plus rien dans la partie pour des joueurs de ce niveau, sauf blunder.

                              On voit d'ailleurs que Ndonzi joue dans la partie 45-40 à toute fin, cela explique la destruction qu'opère ensuite Schwarzman, demanière à préserver les possibilités d'une bourde.

                              Par Pierre – le 03/03/07 à 15h32

                              Avec remise probable effectivement... amitiés, Pierrot.