1°) F. Voland / C. Dussart (1/1) : la maîtrise !
Partie très technique, sans déchet. On a l’impression que Voland a décidé d’imposer une partie contrôlée, voire neutralisée. Il ne s’agit pourtant pas d’une partie de destruction. Non !! Voland invite par une ouverture classique fermée et c’est Dussart qui inaugure un cycle de pionnage en cherchant à expulser son adversaire du centre… Sans impressionner Voland qui refuse de faire la moindre concession. Et quand Voland met enfin un pion dans la bande en 16, Dussart est obligé cette fois-ci de pionner pour se libérer du collage éventuelle. Remise équitable.
2°) D. Kitengue / J. Mayinda (0/2) : l’intelligence
Voici la position au 13e temps. Trait aux blancs de Kitenge.
Mayinda vient de jouer un coup non orthodox 12. …. 13-18. Ce choix aurait dû étonner Kitenge puisqu’au regard de laposition on se serait attendu a 15-20 ou à 14-20, dans une perpective d’attente 12-18 ou 1-7.
En réalité, il s’agit d’un intelligent tenté de faute.
Kitenge joue :
13. 30-25 Boooum !
3°) P. Martin / M. Hobaya (2/0) : Savoir faire et agressivité contre passivilté.
Quelle partie ! P. Martin a purement simplement bousculé M. Hobaya avec une rare violence. P. Martin choisit d’abord une ouverture classique mais qui annonce clairement l’envie d’en découdre, obligeant l’adversaire assez tôt à faire des choix :
1. 32-28 18-23
2. 33-29 23-29
Les intentions offensives de P. Martin sont confirmées par un pionnage qui aurait du sérieusement inquiéter son adversaire :
8. 28-23 !
P. Martin a décidé de maîtriser complètement le centre tout en avançant sur M. Hobaya qui attend trop, laissant durablement P. Martin occuper les cases 27 et 28. Dès le 17e temps, M. Hobaya joue un approximatif 19-24 qui ne sera suivi d’aucune correction.
AU 21e temps, P. Martin joue :
21. 28-22 !
Et voici la position
La partie est pratiquement perdue. On sent que P. Martin a sérieusement travaillé ce thème. Cela a dû être cruel pour M. Hobaya puisqu’il restait encore 17 pièces à chacun des joueurs ! La partie est d’autant plus perdue que M. Hobaya n’a pas le réflexe de rechercher à partir de ce moment un minimum de compensation. Il va jouer le très faible :
21. ….. 25-30 ?
Il aurait dû jouer 19-23 dans le but de contraindre les blancs à amasser leurs pièces (imposant 33-28), perdant ainsi en possibilité de manœuvre… Cela aurait atténué les choses…
4°) A. Pery / G. Estébé (0-2) : Dommage !
Perry offre d’abord un pion à Estébé pour commence la partie. Il étalle ensuite sa classe procédant à une occupation très bien pensée du Damier. La perte d’un pion explique en bonne partie le caractère acharné des autres parties, surtout le style de P. Martin.
Au 45e temps, on a la position suivante, trait aux blancs.
Elle est très intéressante, quoique un peu désespérée…
45. 45-40 35X44
46. 39X50 25-30
47. 50-44 ??
Pourtant, 47. 27-22 aurait donné de bonnes chances de remise pratique ….
Dommage !