Domchev ; entraînement ?
Par faustek
– le 31/05/07
à 18h34
– Divers
Je viens de dérouler les parties, spécialement PODOLSKI/Domchev.
Je m'y suis spécialement interssé après avoir lu les commentaires, y compris les échanges entre Arnaud et Maps.
Contre Domchev, Podolski montre toute la confiance qu'il a dans l'étendue de son registre. Il prend à la sortie de la provocation des risques qui auraient pu lui valoir de perdre deux points.
Domchev en revanche étale ses vrais limites : joueur solide qu'il faut aller chercher si on veut gagner. mais étrangement incapable de tirer profit des approximations (ou risques) volontaires de son adversaires.
On se demande qd même pourquoi il joue ce type de position s'il ne possède pas un minimum d'armes dans ce registre ?
Cette partie va réellement diviser. Elle sera admireé et commnentée très positivement par certains, spécialement pour le culot de Podolski qui n'hésite pas aller dans une position essentiellement aventureuse, mais ô combien psychologique ! Les joueurs n'ayant ni habitude, ni culture d'encerclement pourront sans doute aussi "comprendre" les difficultés de Domchev.
Pour les joueurs qui ont pratiqué le jeu de à 64 cases (le twelve stones comme on dit au SW Cameroon), pour tous ceux qui ont aussi un minimum de penchant pour les parties d'encerclement, les plus indulgents évoqueront une panique de Domchev; beacoup parleront carrément de trahison.
Tout de même, quand on déroule la partie rapidement, on ne comprend par exemple pas le 12. .... 10-14 de Domchev et sa suite. Quoi ?! Après tout ça, il veut laisser ce pion 18 rentrer paisiblement en désorganisant au passage la structure des noirs ? Il ne profite pas de l'occasion pour organiser une séance de maux de tête à l'encontre de son advsersaire ? Surtout que je lis qu'il a pris son temps.
Joueur défensif (voire pour certains négatifs), Domchev avait là l'occasion de mettre tous les risques du côté de Podolski, comme dans la partie Soul Ba /Schwarzman. Pourquoi ne joue-t-il pas le coup naturel et simple qui est qu'est 20-25 ? Ce coup aurait imposé à plusiuers pièces blanches d'avancer et d'être exposés longtemps. Avec une ligne de pièces de 1à 10 presque complète, c'est le rêve.
D'accord, le pion 18 est imprenable dans l'absolu et Podolsqki aurait sans doute défendu proprement ; mais il aurait été réduit à cela pendant logntemps. Les noirs avait donc l'occasion rare d'imposer très durablement le tempo, la structure et les risques. A défaut, on ne comprend alors vraiment pas le 9. .... 18-23 de Domchev : comme dit Maps, on n'est pas à l'entraînement.
La vraie leçon de cette partie est que Podolski sait ce qu'on peut jouer face à un Thijssen, un Tchizov ou un Georgiev. Il sait aussi ce qu'il peut s'autoriser face à des joueurs moins forts.
A ce titre, en raison du spectacle qui en résulte, il mérite certainement le plus, avec Scholma, de décrocher le titre.
Réponses
Aucune réponse.