Ce qu'il y a de vraiment bien avec Gérard TAILLE, c'est qu'il est disponible et qu'il (Damy :-) bien sûr) ne s'épuise pas à chercher des heures entières.
Voici une position tirée d'une partie rapide (10 minutes par joueur) disputée la semaine dernière à l'Océan.
Trait aux blancs
J'ai les blancs et mon adversaire (appelons le Jean-Pierre) a attaqué par 14-19.
J'ai réfléchi un moment et j'ai joué 42-37 (finalement il ne me restait plus qu'une minute à la pendule, et pas plus à mon adversaire alors que j'en avais 3 au début de la réflexion) 19x30 26-21 17x26 25-20 15x24 34x25 23x34 39x06 28x48 06-01 48x31 06x34.
Dans la partie mon adversaire a joué 22-28 et après 34-48 28-32 38-33 c'est fini).
La suite envisagée 31-48 34-30 22-28 41-37 48x31 30-48 me semble bonne mais je ne suis pas sûr qu'elle gagne si les noirs jouent 16-21 maintenant. Tu pourrais confirmer Gérard ?
Finalement dans la position du diagramme 24-20 était beaucoup plus simple (gain positionnel rapide) et on pourrait dire que j'ai mal joué... mais bon c'était tentant cette suite :o)
Par Gérard TAILLE
– le 19/06/07
à 15h59
Bonjour Arnaud,
Trait aux noirs
Pour Damy il n'y a apparemment quasiment aucun espoir d'annuler dans cette position
Après 14-19 on peut effectivement dire qu'il y a :
1) une variante tactique commençant par 42-37 que n'importe quel logiciel évidemment trouve instantatnément (c'est la variante donnée par Pascal)
2) une variante positionnelle commençant par 24-20 qui paraît bien plus tranquille pour un humain. Pour info, après 14-20 15x24 29x20 Damy donne immédiatement un pion par 27-31 et, s'il savait prier, je pense qu'il le ferait aussitôt en allant en plus faire brûler un cierge.
Pour répondre à ta question spécifique sur la variante :
42-37 19x30 26-21? 17x26 25-20 15x24 34x25 23x34 39x06 28x48 06-01 48x31 06x34 31-48 34-30 22-28 41-37 48x31 30-48 16-21
Damy voit la nulle par 25-20 04-09 (28-32?? 20-14B+) 20-15 09-14 (28-32?? 48-34B+) 49-43 (si 49-44 28-32 48-34 32x43 34x48 14-20 15x24 31-37=) 28-32 38-33 14-20 15x24 31-37=
Amitiés
Gérard
Le mot du président