Oui,
J'ai spécialement regardé cette partie en raison du thème de marchand de bois que j'affectionne. Je l'ai étudiée en recherchant des analogies par rapport à une partie Cl. Saramito / L. Crevat de la ligue CAPA 2006 que j'avais commentée.
La première chose qui m'a frappée est que Ndjofang qui a eu deux occasions de se dégager a délibérement choisi de ne pas le faire : au 20e par exemple. Il semble savoir où il va...
Comme le souligne Arnaud, c'est vrai que la manoeuvre 13-19-24 a fait des dégats. Pour être plus précis, outre le dégagement, elle a surtout aboutit à une série d'échanges du 39e au 44e temps qui font perdre à Laurent entre 8 et 11 temps suivant que l'on compte de manière statique ou dynamique.
Cela restait néanmoins une partie fondamentalement égale. En réalité, la remarque de Gilles explique amplement la partie : Laurent pensait vraiment tenir la partie et, après l'explosion du marchand de bois, il joue de manière dépitée !
Cela explique une erreur directe comme 45. 43-39 alors que 41-32 ou même 26-21 s'impossait.
On voit facilement sur le diagramme qu'il abandonne anormalement l'importante case 27 à Jean Marc

Trait aux blancs
Il jette la partie comme disent les camerounais !
Mais, même à la fin de la partie, je n'arrive pas du tout à voir comment les noirs pourraient gagner si, au lieu de jouer 47. 38-33, les blancs avaient joué 40-35. Tout le matériel va disparaître, des gambits peuvent retarder les dames...
Oui, vraiment, c'est Gilles qui a raison : Laurent est tellement déçu de ne pas pouvoir gagner qu'il n'a plus envie de jouer. Peut-être que le temps y a ajouté qqchose. mais j'y vois plus la psychologie.
Il va falloir s'habituer à surmonter les déceptions d'un moment, à la manière d'un Schwarzman !