Je ne vais certainement pas reposter le même message. Ce n'est ni une dérobade ni une pantalonnade.
Qu'il ait été "censuré" dans un premier temps et "suspendu " dans un second laisse penser que ces actes ne l'invalident pas : il y a eu une méprise de la part des lecteurs. Quand tu parles Jacky du style de la rédaction, en fait tu fais allusio,à mon sens,à la topographie. L'agencement du texte, en réalité le commentaire fait des propos de Pierre Bourgeois, ont amené certains à penser que je m'en prenais à lui à titre principal. D'où la première réaction qui a été de "censurer" le message. Quand les esprits sont revenus, après le déjeûner, entrecôte de boeuf, et le café sans sucre, l'on s'est rendu qu'il y avait au moins une part de vérité dans ce que je me suis efforcé de dire, avec beaucoup de gêne d'ailleurs.
Parce qu'il s'agissait de désigner une responsabilité collective ou presque. Surtout il était question de me poser des questions sur les relents presque utilitaristes d'une démarche contextuelle sans doute, mais qui connaît une pléthore de cas précédents.En sorte que l'expérience aurait pu donner de bonnes leçons.
Il me semble qu'il y a une fonction de veille que doivent assumer les organisateurs et les damistes eux-mêmes : il ne faut pas attendre que la situation soit en phase d'être difficile pour envisager des débuts de solution. Sur ce point au moins, Pierre ne m'en voudra pas de m'entendre dire qu'il était,par l'expérience justement, suffisamment outillé pour savoir de quoi il en retourne extactement. Il ne m'en voudra pas non plus de lui rappeler que quand Rome fut attaquée de nuit ce sont les oies sacrées de Junon, les oies du Capitole, qui ont donné l'alerte, conjurant ainsi une attaque gauloise. Cette mission de veille et peut être aussi d'éveil est également la sienne propre, en tant même qu'il adopte la posture de "conducteur" de carrières ou de manager.
J'aurais été surpris, et sans doute très fortement déçu, si l'on avait laissé passer le volet éthique de mon message. C'est son essence même. J'ai assumé la dureté de mes propos. En réalité elle est apparente. J'ai soulevé des interrogations légitimes à mon sens. J'ai fait allusion à un cas emblématique et pathétique : un cas qui a été comme un paradigme pour moi, même si j'étais loin de m'imaginer pouvoir être dans la même situation. Mais sait-on jamais. Le paradoxe c'est qu'il a m 'a été relaté par les damistes eux-mêmes, rien d'anormal jusque là, ça concernait un damiste. Soit. Mais j'ai été particulièrement hébété par le cynisme avec lequel on racontait le sort de ce joueur qui a été un bref moment au sommet de la gloire et subitement, par la force des choses, Oh Saint Just, il connaît le déclin...si ce n'est la déchéance. Jusqu'à ce que d'abord il connaisse l'errance, ensuite l'humiliation d'être "éjecté"... et ce n'est pas tout. Eh oui on se croirait dans le Marquis de Sade : non seulement il fut éjecté, mais il finit par découvrir pour s'y installer définitivement l'autre de la raison: la folie. Il aura été dit-on deux fois "champion de France" et vainqueur du tournoi de Paris et... Bref.
Je reprochais aux damistes de jouer à la belle âme, je ne vais pas non plus tomber dans ce travers. Convenons tout de même qu'il y a hélas des choses qui doivent nous interpeller, au plus profond de nous-mêmes.

Trait aux blancs