Décès du plus grand joueur de tous les temps.
Par Fabrice MAGGIORE
– le 18/01/08
à 18h30
– Divers
Il m'est assez rare de faire des exceptions mais vous ne m'en voudrez certainement pas pour cette entorse à la règle.
Je me souviens que cette année là ( 1972), CHAZE avait fait un article ( dans le monde? repris dans le monde damiste de JP PLANTIN )sur les deux couronnes perdues par les russes. Nous étions en pleine guerre froide mais Bobby FISCHER était seul face à une armada de GMI russes qui entouraient Boris SPASKY. Un peu comme le disait le Président de la FFE, David contre Goliath.
Nous étions en Islande et chaque jour l'échiquier et les pièces étaient changées, matériel confectionné par un artisan français. Des moments inoubliables. Une publicité colossale.
Merci.
Il avait 64 ans, éxilé, poursuivi par le fisc amériacain mais il restera le plus grand joueur de tous les temps. Comme SIJBRANDS qui confirmera son statut l'année suivante contre Andris ANDREIKO.
Le commencement de la fin de ce bloc.
Pourtant en 86 à Valkenburg,, avec l'avénement de KOUAME qui avait fait sensation en battant CLERC, il ne me semblait pas avec les officiels ( KGB oblige) qui entouraient les russes ( GANTVARG, BILIAKINE et MITJANSKY ) que cela avait changé. Et quelques temps plus tard, tout s'écroula.
Une perte inestimable.
FM
Réponses
(5)
Par Angel ANIESA
– le 18/01/08
à 19h28
Alexandre DYBMAN ?
Par Mickael CALLEGARI
– le 18/01/08
à 19h31
Par Jacques PERMAL
– le 18/01/08
à 20h14
Extrait du quotidien LE MONDE :
Les colères et ultimatums de Bobby Fischer terrorisaient souvent les organisateurs des tournois auxquels il participait. Certaines exigences étaient capricieuses mais la plupart s'avéraient motivées par le désir d'obtenir de bonnes conditions de jeu.
En cela, le champion américain fut l'inventeur des échecs professionnels. Son attention au moindre détail comme la taille, le poids et l'éclat des pièces, les dimensions de l'échiquier, le bruit du public, les flashes des photographes, est célèbre mais elle a fini par porter ses fruits.
Même après qu'il se fut retiré des échecs, Bobby Fischer continua de réfléchir aux conditions de jeu. L'arrivée de logiciels performants lui fit condamner les ajournements de partie puisque les joueurs, grâce à l'ordinateur, n'avaient plus à se creuser la tête pendant toute une nuit pour analyser la position.
Comme toute partie devait donc se disputer sur un seul jour, quel qu'en fût le nombre de coups, il fallait résoudre le problème du zeitnot, cette crise de temps qui oblige à finir la partie en quelques secondes sous peine de perdre au temps.
En 1989, Fischer fit breveter une pendule qui, à chaque coup effectué, ajoute automatiquement un laps de temps à celui qui vient de jouer. La "cadence Fischer" a été depuis adoptée par la FIDE.
L'autre invention de Bobby Fischer est moins populaire. Pensant avoir épuisé les subtilités du jeu, l'Américain mit au point une variante du jeu, le Fischer Random Chess, dans laquelle la position de départ des pièces situées derrière les pions est sélectionnée au hasard par un logiciel, ce qui donne au total 960 possibilités. Selon Fischer, cette variante, en empêchant les préparations, devait permettre au talent pur de s'exprimer.
Par Angel ANIESA
– le 18/01/08
à 21h05
Ouf!
J'ai eu peur...
Par Jacques PERMAL
– le 18/01/08
à 23h52
http://lesoir.be/actualite/monde/mort-de-l-ex-champion-d-2008-01-18-572156.shtml
Beaucoup d'articles dans la presse. J'ai retenu celui du SOIR de BRUXELLES.