Il est évident que les bonnes cases dépendent de la position.
En la circonstance, nous avons à faire à deux glissements de terrain, un sur la droite pour les blancs et un sur la gauche pour les noirs. C'est ce qu'on appelle une partie de flanc .

Trait aux blancs
Comme le montre le shéma, les noirs maitrîsent leur petite aile en clouant l'attaque blanche, ce que les blancs n'ont pas réussi à faire par la présence d'un pion à 37 en raison de l'occupation de la case 26. Plus gênant, c'est l'occupation du centre par le pion 28 qui fait toute la différence dans une telle partie.
C'est cette occupation de cases stratégiques combinée par une mauvaise disposition ( forcée) blanche qui est remarquable.
C 'est plus la manière que la position elle même qui m'a amené à parler de remarquable. Sans compter le côté combinatoire avec ce pion mort blanc en 26 qui devrait faire la différence.
J'ai bien dit qui devrait, encore faut-il jouer juste, car elle n'est pas gagnée pour autant.Quel est le but? C'est toujours le même: concrétiser un avantage en gain. C'est l'art et la manière d' accélérer son rythme pour l'obliger à bouffer de la pendule car il doit jouer encore plus juste que vous. Et à cet instant quand il commence à sentir ce désavantage, un nouveau facteur entre en ligne de compte: c'est la phase psychologique destabilisatrice. C'est ce qui fait la différence. Encore faut-il savoir l'exploiter.
Je voudrais continuer avec Nicolas, et vous montrer sans commentaire le gain qu'il a raté contre BEYAERT. Voici la position:
Nous sommes au 54 ème temps: traits aux blancs GUIBERT/BEYAERT:

Trait aux blancs
Nicolas qui devait être pris à la pendule a joué 14-28?
Déjà, la veille, il avait raté le gain.
FM