Quelques parties ont spécialement mon attention lors des 1/16e.
1°) Huguin/Estébé (0/2), contre-temps loupé !
Dans la rencontre Bourges / Sens, malgré un pion perdu sans raison en début de partie, Huguin finit par obtenir une compensation positionnelle qu’il n’exploite pas.
Prenons la position au 51e temps, trait aux blancs.

Trait aux blancs
51. 37-32 ??
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2°) Kitengué /J.P. Levèque (2/0), petit coup royal
Nous sommes au 32e temps, trait aux blancs. Les noirs viennent de jouer 31. 2-8.

Trait aux blancs
Boooooum !
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3°) Vidal/ Delmotte (0/2), petite surprise !
Dans la rencontre Narbonne/Toulouse, nous sommes au 29e temps, trait aux noirs. Les blancs viennent de jouer 47-41.

Trait aux noirs
Boooooooum !
Surprise !!
Cela dit, l’orientation stratégique était faible puisque l’aile droit des blancs était dépeuplée. La situation était donc déjà assez difficile. Il reste que le coup blancs logique sur le plan stratégique (48 43 au lieu de 47-41) aurait exposé au même thème, avec néanmoins des chances de résistance.
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4°) Segura / Dusart (0/2)
Les engagements sur partie Weiss et Bonnard en début de partie sont considérés à juste titre déconseillés. Il s’agit de parties complexes et risquées en raison du très grand nombre de paramètres à prendre en considération. Mais face à un joueur moins fort, ou moins ambitieux, c’est un moyen éprouvé de rechercher des tensions.
Dans la partie Segura / Dusart, lors de la rencontre Lyon/Moulin, Dusart effectue un choix qui reflète sa quête de victoire. A niveaux comparables, il aurait probablement perdu la partie ou eu une position nettement inférieure, et cela à plusieurs moments.
Prenons la partie au 11e temps, trait aux blancs.

Trait aux blancs
Il est certain que dans cette position, il faut procéder au vaste échange commençant par 27-32. Les blancs acquièrent pour longtemps la maîtrise du centre et l’initiative.
Il faut dérouler cette partie, même pour ceux qui détestent les thèmes Bonnard. Le forcing qui survient au 13e temps est bien emmené.

Trait aux blancs
Certains penseront que Segura a joué de manière naïve. En réalité, il ne connaît simplement pas ce type de partie. Lorsque l’on pense qu’un joueur comme Baliakine aussi a du mal à évaluer correctement sa position contre Van Den Akker au NK 2008, il faut se rappeler que ce sont des parties complexes dont la conduite peut aisément échapper à l’un ou l’autre des joueurs !