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Cette rencontre comptait pour les 1/8e de finale et s’est jouée dans le magnifique cadre du Club de Narbonne.

La réception, même si cela a déjà été dit, a valu les remerciements appuyés des deux clubs ; j’ai eu une légère appréhension au départ puisque parmi les rafraichissements gratuits prévus par le club de Narbonne il y avait des boissons alcoolisées. Bon, tout s’est merveilleusement passé néanmoins pour ce qui concerne l’ambiance.

Sur les damiers, ce fut un peu plus difficile et les résultats ne reflètent pas la manière dont les parties se déroulèrent. A peu de choses près, la rencontre aurait pu se terminer au blitz de départage ! Nice était largement favori, mais Mont de Marsan en donné une réplique très au point, enrageante même à certains égard !

Bon, Callegari face à Pouffary avait fini par avoir une position avantageuse, malgré la remise finale. C’est que le résultat était déjà acquis puisqu’à ce moment Nice menait par deux victoires.

Alors, une fois n’est pas coutume, nous allons essentiellement examiner quelques occasions de remise manquées.

Grâce à l’excellente tenu des sites, celui de Dammeur en général, celui de la ligue PACA pour les parties des azuréens en particulier, chacun peut se faire une idée des parties en les déroulant tranquillement.






1°) Berçot/Grosjean (2/0) ;



Berçot est le spécialiste français n° 1 des parties préparées. Missans en sait qqchose et Ndonzi a déjà failli pu le vérifier à ses dépends.

C’est qqchose d’approchant qui arrive dans cette partie à cette nuance près que….




22. 40-34 ! ( ?) 2-7


... A cette nuance que la menace de coup est illusoire ! Berçot s'est trompé ! Mais son adversaire va à son tour mal estimer les choses.

Il aurait suffi de répliquer par 24-30 pour parvenir à une remise tranquille dès les 23e temps !


Voici à quoi aurait abouti la combi, à partir de l’hypothèse 22. ….. 24-30 :

22. ………… 24-30
23. 35X24 20X24
24. 22-18 13X22
25. 33X4 22X31
26. 36X7………..



Grosjean a examiné la situation pendant une vingtaine de minutes. Il s’est trompé (Berçot aussi croyait gagner un pion avec le coup). Mais le plus difficile est surtout qu’il fallait être en mesure de sentir qu’à défaut d’effectuer 22. 24-30, les noirs se mettent dans une position très difficile.

A l’analyse à chaud, j’avais dû admettre que j’aurais probablement joué + ou - comme Grosjean. Mais je n’ai pas réussi à trouver de remise sur les deux hypothèses les plus réalistes que j’aurais alors envisagées !

Psychologiquement, cela aurait boosté le moral des autres joueurs de Mont e Marsan !


2°) Maisonnave / Crevat (0/2)


Partie difficile. Plusieurs situations sont égales en milieu de partie. Au 42e temps, Maisonnave peut imposer une remise directe.
Il laisse passer cette occasion qui était bonne à prendre.





3°) Saramito / Matra (2/0)

Très belle partie. Deux occasions de remise ont été loupée par un Benoît Matra pris au temps . Voici la plus spectaculaire.



Au 43e temps, les noirs jouent 3-8.

3-9 leur aurait garantie par forcing une remise spectaculaire avec plusieurs variantes d’ailleurs, l’idée de base étant la possibilité d’envoi en dame.






4°) Pouffary/ Callegari (1/1)


Partie contrôlée au centre par Callegari.


Au 48e temps, il a même eu l’occasion de prendre l’avantage.


Mais les choses étaient déjà décidées pour la qualification.