dEPARTAGE INJUSTE ?

Par malmario – le 11/10/08 à 10h40Divers

Bonjour,

Cela fait quelques années que je joue aux dames et tout les systèmes de départages sont injuste où mal fait. Dès lors qu'il nous ait défavorable. Il faut être sportif le système de départage est connu avant l'épreuve c'est aux compétiteurs de faire ce qu'il faut pour qu'il lui soit avantageux.L'important c'est que le vainqueur soit le meilleur des phases préliminaire+les phases final. C'est à peu près le même système au blitz de Wattrelos. Et je peux vous dire que depuis douze ans c'est toujours le meilleur qui l'emporte.

Christophe VERHELST

Réponses (7)

Par faustek – le 11/10/08 à 11h11

Bonjour,


Non, le système de wattrelos n'a rien à voir avec Pékin.

Et tous les système de départage ne sont pas injuste, ni, au même dégré. Le principe du départage est de faire jour des valeur marginales, les plus faibles possibles, idéalement de manière infinitésimale.

C'est la nécessité du FAIR RULE. le fait d'être informé auparavant est complètement indifférent et à vrai dire, hors sujet. Une rêgle peut être injuste ou incensée et apparaître comme telle avant de commencer une compét^ou en dehors de ytoute implication personnelle.

D'ailleurs quand on pose que le mieux classé l'emportera dans une confrontation directe, ce n'est d'ailleurs plus un départage. Cela s'appelle un handicap . En l'occurence, il est pratiquemebt insurmontable quand on est de force égale et le seul résultat c'est de voir des parties complètement dénaturées soit parce que l'"un joue le plus négativement et il n'y a rien sur le damier, soit parce que le moins bien classé prend des risque fous pour essayer de créer des tensions...


Une dernière chose, être sportif signifie justement être équitable donc, évenuellement bon perdant, si possible au-delà ou en dehors des rêgles, ce que les anglo appellent SPORT CHANCE. ici, le système enlève au moins bien classé toute chance pratiquement. c'est ce que Tchisov vient d'ailleurs de déclarer à juste titre. On lui aussi en a vu, des système s de départage

Par Gérard TAILLE – le 11/10/08 à 11h48

Bonjour,

Les phases finales des jeux de Pekin nous amènent naturellement à nous poser la question de savoir si on peut facilement désigner un vainqueur dans un tournoi à élimination.

Le principe retenu à Pekin est de prendre en compte, comme règle de départage, des parties rapides puis les résultats des poules qualificatives. Bien sûr c'est mieux que de tirer au sort et cela à en plus le gros avantage que tous les prétendants doivent jouer à fond ces poules qualificatives pour marquer le maximum de points.

Le problème est que la fête est un peu gâchée en phase finale puisque, comme le dit Faustin, cela devient un tournoi à handicap avec donc très peu de chances de voir une vraie confrontation.

Nous avons tous plein d'idées possibles pour résoudre ce problème.

Je vous en livre une parmi beaucoup d'autres :
Les joueurs commencent par jouer une partie "normale" à cadence lente. Si la partie est nulle alors on change les règles du jeu pour faire une "partie de départage" qui désignera toujours un vainqueur avec par exemple les nouvelles règles suivantes :
1) Celui qui à l'avantage matériel à la fin de la partie (pour limiter les cas d'égalité on pourra par exemple dire qu'une dame vaut 2,1 pions) est qualifié (notez que je ne dis pas qu'il a gagné mais je dis qu'il a obtenu sa qualification)
2) En cas d'égalité matérielle le joueur qui a fait la dernière prise n'est pas qualifié (car il était en désavantage matériel juste avant cette prise)
En cas de besoin on pourrait aussi, pour simplifier le timing de la compétition, dire que le temps alloué à cette "partie de départage" est le temps restant suite à la partie "normale".

Bien sûr je vois clairement les arguments contre, disant que le jeu est dénaturé mais il faut essayer de trouver la solution la moins mauvaise qui offre du jeu dans les phases finales du tournoi (ce qui exclut un handicap), qui permette d'avoir un verdict sur le damier, et qui ne soit pas exigente d'un point de vue organisation et donc c'est un peu la quadrature du cercle.

Faire des "parties de départage" en jouant en cadence semi-rapide ou rapide est bien sûr une idée qu'il ne faut pas forcément rejeter car le verdict se fait bien sur la damier mais il reste le problème des nulles à répétition donc ce n'est pas si évident.

Amitiés
Gérard

Par Franck LAURENT – le 11/10/08 à 12h01

Je pense que le système à élimination directe n'est pas adapté au jeu de dames, jeu où il y a beaucoup de remise (60 à 80 %). L'élimination directe, c'est parfait pour le tennis, sport où il n'y a jamais de nulle. Ce serait vallable pour l'othello, jeu avec très très peu de remise.
Totalement d'accord avec Faustin, tous les systèmes de départage ne sont pas injustes, tout au moins pas "au même degré".
Le Solkoff aurait été plus adapté pour la phase de poule.
Pour la phase à élimination directe, mieux vaut 4 ou 5 parties blitz qu'une qualification telle qu'elle est proposée.

Par P Hontarrede – le 11/10/08 à 15h16

Personnellement, je m'inspirerais du football.
Le football organise des prolongations puis des tirs au but si les équipes n'ont pas pu se départager.
Je ferais de même pour le jeu de dames.
Après la phase initiale, si les équipes sont à égalité : une partie semi-rapide.
Si nouvelle égalité : deux parties rapides.
Si nouvelle égalité : le premier gagnant d'une partie rapide.
Cette façon pourrait susciter du spectacle et de l'émotion...

Par Labis – le 11/10/08 à 15h33

bonjour
pour le departage je suis d accord avec vous gerard sur le point 1 mais pas le 2
il y le solkoff aussi et en cas d egalite voir s il ya une difference du nombre de pieces restant sur le damier ou celui qui a reflechi le moins longtemps
le blitz ou partie de departage pour moi avant la finale c est un peu comme les prolongations ou les tirs aux buts au foot
ça fatigue celui qui doit y passer alors que l equipe qui s est qualifiée directement a plus le temps de se reposer
au foot on pourrait compter les cartons jaunes ; les corners etc...

albert

Par Gérard TAILLE – le 11/10/08 à 16h01

Bonjour Albert,

Je n'ai pas compris ce qu'était le solkoff dans un tournoi à élimination directe.
Oui le point 2 est effectivement très critiquable. Dans ce cas on ne pourrait que conserver le point 1 qui est par contre assez logique et on continue de faire des parties jusqu'à un gain ou un départage par le point 1. Au moins le nombre de parties à jouer sera beaucoup plus faible que si l'on attend simplement un gain, d'où une organisation plus aisée.

Amitiés
Gérard

Par Gil Dijon – le 11/10/08 à 14h17

Le système le plus juste est celui où tout le monde se rencontre,

avec le départage suivant :

1) nb de victoires (pour inciter les joueurs à prendre des risques)

2) les résultats entre ex aequo (pour réduire "l'influence" des autres)

3) les résultats contre le joueur le mieux classé (pour éviter que la différence se fasse sur les joueurs les moins forts dont les uns et les autres peuvent appliquer des traitements variables aux meilleurs).

Pour Pékin, où l'idée louable était de permettre à chaque pays qui le souhaitait d'être représenté, d'une part, et d'avoir les meilleurs, d'autre part, il aurait été possible, à condition de supprimer le Mondial de semi-rapide, de mettre en place la formule suivante :

100 joueurs (au lieu de 110 en réduisant parmi les pays les plus sur-réprésentés)

1ère phase : 10 groupes de 10 joueurs (9 rondes), en constitution "serpentin"

Seconde ph. : 10 division de 10 joueurs (9 rondes)

D1 avec les 1ers de chaque groupe (pour l'attribution du titre)

et 9 autres divisions (lutte pour le Volmac, les normes de maîtrise, etc)


Amicalement.

Gil