Jeu de Dames - Site officiel de la Fédération Française de Jeu de Dames

Bonjours tous,


1°) Tout le monde a pu suivre, par rumeurs au moins, les tensions qui traversent actuellement la FFJD.

2°) Les revendications liées à la transparence et/ou à la communication sont peut-être l'expression de divergences plus anciennes. Les démissions consécutives, comme le débat lancé sur le forum, reflètent certainement l'exaspération d'une partie des dirigeants ou joueurs.

3°) En dehors même de tout exposé de circonstances qui risque plus de soulever de questions que d'en résoudre, il peut y avoir de très nombreuses confusions quant aux questions juridiques qui se posent. Au-delà des questions juridiques, ce sont aussi les intérêts de la collectivité des damistes qu'il faut prendre en considération sous une forme très simple : QUE FAIT-ON ?

4°) QUE FAIT-ON, car un point fait quasiment l'unanimité : les sociétaires souhaitent presque tous éviter un déchirement comme celui que la FFJD a connu il y quelques années. Tout le monde aussi semble être désireux de sortir de cette crise, quoique de manières différentes. La hiérarchie des priorités ne fait donc pas difficulté. Il reste alors des problèmes de méthode.

6°) Je crois qu'il serait de bonne méthode de distinguer ce qui relève de l'urgence de ce qui doit être effectué de manière plus traditionnelle, c'est-à-dire plus lente.

7°) Dans l'urgence, deux priorités apparaissent : éviter autant que faire toute rupture (y compris de la chaîne opérationnelle) et envisager les voies et moyens de ramener de la sérénité.

8°) Quand aux changements structurels éventuels, comme pour les changements d'équipe, je pense qu'il convient de suivre des voies et calendriers traditionnels, quitte à préparer une liste supplémentaire pour la prochaine AG.

9°)En d'autres termes, dans l'urgence, le seul sujet vraiment recevable est le REMPLACEMENT EVENTUEL d'Henri Macaux en tant que Directeur des tournois par une personne ou un groupe de personnes susceptibles d'assurer la transition et la gestion d'échéances très proches. La question ayant été mise sur la place publique par le Président, il serait de bon ton que les démissionnaires reviennent sur leurs décicions et que ce point soit examiné en dehors de toute question autre qu'un retour à la sérénité, sans absolument qu'interfèrent les suscetibilités.

10°) Et si on ne trouve pas de remplacement à Henri Macaux dans de brefs délais ? Il faudra bien qu'il assure une sorte d'interim en attendant, sans que cela n'entraîne ni boycott, ni noms d'oiseaux ou d'évocations exotiques...


11°) Alors, redisons-le, peut-être peut-on commencer par le plus aisé : le retour des démissionnaires. Leur message est amplement passé actuellement. Mais les modalités y compris le calendrier de telles ou telles autres mesures ne doivent pas être envisagées de manière passionnelle : un MINIMUM DE SERENITE doit entourer toute décision importante; c'est le message universel et éternel de droit et de justice. Quant aux mécanismes démocratiques, ce qui les distinguent fondamentalement du désordre, des passions et des coups de force, ce sont les procédures.

12°) Cela signifie qu'en dépit de tout sentiment contraire, il ne serait pas scandaleux que le directeur des tournois (ou d'autres membres) prépare(nt) une reddition des comptes + explications dans le cadre de la prochaine AG. Evidemment, la communication préalable des données dans un délai raisonnable (sauf éventuel point de règlement)est à prévoir : au moins 15 à 30 jours avant l'AG.

12°) Le retour des protestaires serait d'ailleurs aussi une bonne façon de suivre le règlement de ces difficultés relationnelles et/ou de préparer le cas échéant une alternative politique (liste adossée ou non à un projet), laquelle ne doit absolument pas avoir lieu (sauf, une fois de plus, point de règlement comme une motion de défiance) à l'encontre des calendriers préétablis.

13°) Pour ceux qui trouveraient à juste titre le présent texte froid, il faut signaler, pour terminer, qu'en principe, c'est là le propre de toute expression juridique. C'est ainsi que depuis bien avant les romains on limite les cas où l'on en vient aux mains, dans le monde entier.