" tu aurais pu devenir le meilleur damiste sénégalais après la génération des bassirou, macodou et ndiaga; " Dixit BIKINDOU. C`est gentil à toi.
J`ai dû dire, en présentant ce joueur Sénégalais, Momar DIENG, Lirou Diane, que d`avoir à me souvenir de toutes ces choses-là, d`avoir à me dire que je suis peut être passé à côté de quelque chose, d`avoir donc, principe de réalité oblige, à devoir vivre tout ceci sur le mode du " Aurait pu " ou du " ne plus" , cela m`installe dans une étrange situation.
J`ai tenté de jouer au funambule, mais cette longue spirale de négativité aura eu pour inconvénient de m`éloigner du Jeu de dames et, pour avantage, de me faire revenir à Spinoza. Lorsque j`en suis venu, en pleine déréliction, à me demander pourquoi j`en suis à ce stade là.
Quand Mapenda Sène a appris que j`ai quitté la France pour le Canada, ensuite pour les Etats-Unis, il m`a dit que c`est dommage...Il aurait discuté avec Ndiaga Samb, par rapport au potentiel que j`ai présenté en 2003, surtout à Draguignan, et en l`occurrence contre Baljakine et Valneris. Je crois que tu vas dans ce sens donc BIKINDOU. Dans celui de confirmer ce potentiel validé par Schwarzman, Valnéris, et ici même par Arnaud Cordier, Laurent Nicault...Nicolas Guibert, qui a discuté avec Samb lui-même.
J`avais cette bonne organisation qui devait me permettre d`allier les deux, comme tu le suggères. Mais cette série de traumatismes a eu un impact psychologique négatif qui laisse encore des séquelles en moi. Et qui m`oblige à accorder la priorité au concept de Dieu chez Spinoza et dans le Coran.
Est-ce toujours possible de maintenir les deux passions ? Ce matin encore, je lisais un courriel de Nicolas qui me suggérait de retourner au Canada, justement pour me donner les moyens de me qualifier, relativement facilement, pour le Championnat du monde, en passant par le Panaméricain.
J`ai interpellé Pierre Bourgeois pour lui envoyer des exemplaires d`un travail de jeunesse que j`ai produit il y a quelques années,à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qui peut être considéré comme la première partie de ce projet de thèse, dont la relecture, m`a amené à me souvenir de mes premières années en France... De mes discussions notamment avec Laurent Nicault, Patrick Martin, Henri Macaux, Cyrille, dans ce fameux gîte à Parthenay. C`est pour cela que je voudrais envoyer 5 exemplaires de ce travail à Pierre Bourgeois, qui se chargera de vous les faire parvenir par la poste.
Devant le damier, Nicault qui pensait que je venais du fin fond de la brousse du Sénégal, me dit : " il faut pas réfléchir avec les doigts,Souleymane !" , Patrick Martin : " Ben tu n`as pas eu l`impression que Valneris te mener vers la défaite ? Qu`est -ce que tu voulais faire en définitive ? Quel était ton plan ? Selon quelle logique ? Tu avances sans aucune raison, tu attaques sans objectif ? Hein ? Henri Macaux lui dit : " S`il te plaît... toi aussi "
Henri oublie que je sais que l`ironie est une figure de style très subtile dans la langue francaise, qui requiert que l`on soit intelligent pour la détecter, mais également que l`on ait une certaine disposition d`esprit pour l`utiliser à bon escient.
Nicault qui reprend : " Oups, ce pion 45 est de trop, il donne le schéma, ou l`idéal-type, qui justifie ce qu`il dit. " ET il a raison.
Bon on passe au dîner... " Tiens Souleymane avec porc ou sans porc...? Bon attends tu es un musulman ? Ou est-ce un problème de goût ? " Je réponds Euh... c`est juste que.. Ben non si c`est un problème de goût, ben justement tu dois essayer pour savoir si cela va te plaire. Tu ne peux le savoir a priori. Vas-y... "
Non... je suis musulman... au moins par l`éducation, je réponds. " Il reprend : " Ohhhh il est capricieux ce Souleymane. Bon sang tout est bon dans le porc, tu vas manger du porc ou pas ? " Entrecôte de boeuf...finalement.
Après le dessert, on tire sur les 7.5cm, et Nicault reprend, pour philosopher à coups de marteau: " alors Souleymane, on tocque sur la valeur, c`est la fonction du marteau : l`immaculée conception... Les fameuses contradictions qui parsèment La Bible...L`athéisme doctrinal...Le a privatif du mot a-théisme = a- thêos. Qu`en est-il de Nietzsche, de Hegel ? Henri rétorque, " mais pourquoi bon Dieu tu travailles sur ces Allemands? Tu pourrais travailler sur Jean Marie ! Et Patrick prend le soin de me préciser, merci, que Jean Marie, c`est Jean Marie Lepen, le Leader du Front National... Ou bien Souleymane ? Ou bien ? Le même Patrick devient sérieux et, aprés Laurent, sur l`athéisme comme marque de force d`esprit, mais jusqu`à un certain point seulement, il nous parle de la Puissance du DIeu de la Kabbale... celle d`Isaac Louria, s`il vous plaît.
Bon on se prépare...Demain est un autre jour. Tiens tu joues avec qui demain ? Tu pourrais jouer ceci avec lui, il va répondre tel coup et tu lui proposeras telle partie il acceptera...
Bref...Il en a été ainsi pendant mes deux premières années en France, spécialement au mois de Juillet, à Parthenay donc. Ah oui Thierry Lequanq, toujours témoin... " Tout est relatif, disait-il " Eh oui, sauf que la proposition elle-même conteste ce qu`elle énonce... Ah bon ? Et comment ? Eh oui, si tout est relatif, la proposition, elle, devient absolue, et donc tout n`est pas relatif !! CQFD. Ah oui, tu n`as pas tort... Je pense que ces moments resteront, à titre personnel, définitivement gravés sur ma mémoire. C`était en 2000 et 2002.
Ah oui la peur du Néant, dit Laurent Nicault. Ne pas avoir peur d`être athée sous prétexte que l`on a peur du Néant après la mort..." Buvons, mangeons, car après la mort,il n`y a rien..." C`est puissant.
Et s`il y a quelque chose après la mort ? On ratiocine alors sur le Pari pascalien, ensuite, l`on finit par admettre que c`est la Peur du néant qui rend faible ce pari.
Jeu de Dames et Philosophie...Je suis présentement occupé par le Dieu de Spinoza et par les questions relatives à l`éternité de l`esprit. Tu me demandes, BIKINDOU, de bien m`organiser pour ne pas laisser le Potentiel au Jeu de dames, sans pour autant sacrifier celui en Philosophie.
J`ai la conviction, avec Spinoza, de la Supériorité de l`Esprit sur tout, malgré l`égalisation des deux Attributs que sont la Pensée et l`Etendue chez lui. Je disais donc ce matin à Nicolas que Marc Podolski est Matheux et Vice-Champion du Monde. Ce n`est pas incompatible ou impossible d`allier Philosophie et Jeu de Dames... Podolski est Docteur en Mathématiques et très fort aux Dames, Thierry Delmotte aussi, Dr en Maths et très fort... Donc je dois pouvoir être Docteur en Philosophie et Très fort aux Dames.
Car comme dit Spinoza lui-même, nous devons faire en sorte que lorsque la mort advient elle ne concerne finalement que la plus petite part de nous mêmes, cette part étant les parts extensives qui sont appelées à rentrer sous d`autres rapports de causalité, alors que la part intensive, elle, consacre à l`éternité et retourne auprès de l`Eternel.Lorsque la mort advient, elle n` affecte pas une partie de l`esprit. Si l`on peut douter de l` immortalité de l`âme, on ne peut douter de l`éternité de l`esprit.
C`est pourquoi Spinoza n`était pas athée, et, mieux encore, il a construit un concept de Dieu qui excède le Dieu de la Tradition judéo-chrétienne et, tenez-vous bien, ce concept de Dieu finit par être exactement celui du Dieu du Coran... avec le présupposé théorique qui veut qu`il y ait une différence de nature entre le Dieu du Coran et Celui de la Bible. C`est le présupposé essentiel de ma thèse. Cela promet, car deux éminents spécialistes de Spinoza contestent l`expression Dieu du Coran. Quand on parle du Dieu des monothéismes, on pense que c`est tout UN. Voici un Penseur juif ou ex-juif, forgé à la base pour devenir un Rabbin, mais qui très tôt doute du Dieu de la Bible, et donc construit un concept de Dieu qui excède celui de la Tradition-judéo chrétienne, qui est un Dieu séparé du Monde, alors que pour lui Dieu ne peut être Séparé du monde, Il est Immanent au Monde = il demeure dans le monde.
La principale incohérence de la doctrine de la création, qui est le principal apport de la tradition judéo-chrétienne, réside dans le fait de définir Dieu comme Infiniment Parfait et de poser à côté de lui quelque chose d`autre qui est le Monde, alors même qu`on aura défini Dieu comme Parfait. Ce qui est parfait étant complet de part en part, Il ne doit donc pas ressentir l`idée de manque,l`idée de besoin...Un tel concept de Dieu serait inadéquat...puisqu`on introduit l`idèe de manque dans quelque chose qui est Defini comme Parfait. Et Donc ce Parfait cesserait d`être Parfait. Si Dieu doit poser également le Monde à côté en ressentant un certain besoin, ce Dieu cesserait d`être Parfait.
C`est donc ce qui justifie l`effort de Spinoza de corriger ces incohérences et donc de construire un Concept de Dieu qui soit adéquat. Dieu étant Infini, il ne peut avoir d`extériorité, de dehors, il ne devrait être limité par quoi que ce soit, précisément parce qu`il est Infini. Or c`est seulement dans la tradition judéo-chrétienne que Dieu est Pensé comme Etant d`un côté et le Monde de l`autre auquel Dieu a donné l`existence. Qu`en est-il du Coran ?
La lecture que je propose est le suivante, après clairement qu`il y a une différence de nature entre le Dieu du Coran et Celui de la tradition judéo=chrétienne : Je pars du présupposé théorique essentiel que l`effort de Spinoza aura été de construire un concept de Dieu qui ne connaisse aucune limite, aucun besoin, un Dieu plein donc.
Le Dieu du Coran est Différent de Celui de la tradition judéo-chrétienne, au moins à trois niveaux.
-Le premier point c`est que l unicité de Dieu dans le Coran est une unicité absolue. Non pas relative, donc. Dieu, en vertu même de ce qui le définit comme Dieu, doit être Seul et Unique en Son Genre. Il ne peut engendrer et ne peut avoir été engendré. S`il devait engendrer ou avoir été engendré, son Unicité et sa Simplicité s`en trouveraient affectées. C`est cette unicité absolue seule qui est à même de donner lieu à un Monothéisme pur, un monothéisme qui ne soit entaché d`aucune sorte de dualité ou de trinité. Or ce monothéisme, sans prosélytisme, est celui qui aura été construit par le texte du Coran. Le Ahad de la sourate Ikhlass... désigne l`Unique qui n`a point Engendré qui n`a pas été engendré et qui n`a point d`Egal et qui, de fait, devient SEUL et UNIQUE EN SON GENRE.
- La Posture ontologique : Dieu dans le Coran n`est pas Séparé du Monde, Il est Immanent au Monde. Le Coran se donne pour mission de dire Dieu TEl qu`Il Est. Il n` est donc pas le Dieu transcendant, qui veut qu`Il soit extérieur et Supérieur au monde.
- L`immanence n`est pas pensée comme identification absolue de Dieu et du Monde, qui aménerait certains à dire que Dieu est la Nature ou la Nature est Dieu. Non. Il faudrait redéfinir le sens de l`immanence : Dieu n`est pas la nature, en tant que phénomènes matériels, Spinoza le dit explicitement. Dieu est plutôt pensé comme Principe interne des ces phénomènes matériels. C`est à ce niveau que tout se joue. Si l`égalisation entre Dieu et la Nature n`est pas absolue, si Dieu doit être pensé comme enveloppe formelle de ces phénomènes là, au point que les lois dans la Nature doivent être ¸etre considérées comme les décrets divins en la Nature, alors se justifie ce rapprochement avec ce verset du Coran qui dit que c`est la Lumière de Dieu, Nourou Samawatil ardi, qui structure l`univers. Si l`univers a une charpente rationnelle, il le doit à la Lumière de Dieu donc. Le physicalisme ontologique, donc, ne conteste pas la trace de Dieu dans cet Univers, contrairement à ce que disent les matérialistes.
Or l`originalité de Spinoza ou le changement de paradigme s`effectue dans cet enveloppement de l`essence spirituelle divine par l`existence corporelle divine. C`est ce qui lui a valu le qualificatif d`hérétique. Penser Dieu comme Chose Spirituelle n`est pas nouveau. Mais le penser comme à la fois Chose spirituelle et Chose étendue...cela est tout à fait radical dans l`histoire de la Philosophie occidentale. Mieux les modes, nous autres, ne sont que modes et modifications de la même Substance Une qu`est Dieu...et ainsi que l`âme et le corps sont une seule et même chose, pensée tantôt sur le mode de l`attribut Etendue tantôt sur celui de l`attribut Pensée, et nous avons, par notre connaissance de Dieu, la connaissance simplement de deux attributs, la Pensée et l`Attribut, parmi l`infinité de Ses Attributs possibles. Cette posture prend le large et devient unique dans la Pensée occidentale.
De sorte que, toute proportion gardée, ce Penseur, Spinoza, qui conteste l`idée de peuple élu ( prinicipe essentiel du Judaisme ) et l`idée de Fils de Dieu ( principe cardinal du Christianisme, Un Dieu qui engendre cesse d`être Simple et Unique et donc...) finit par valider une idée qui ressemble à l`idée de Fils de Dieu pensée autrement. C`est celle de la représentation cette fois. L`homme est le Représentant de Dieu sur Terre...C`est cette idée qui est rendue par la sourate du Coran qui parle de l`Homme comme du Khalife de Dieu sur Terre...L`Homme-Dieu donc. Mais dans le sens où l`Homme est lieutenant de Dieu sur Terre ( Verset 30, de la sourate Baqra,deuxième du Coran ). Cette idée de lieutenance est ce qui fait qu`il n`y a pas de mystère du Divin dans le Coran, ou plus précisément, la meilleure manière de connaître Dieu c`est de voir dans les Effets de Dieu disséminés dans la création. L`homme donc comme lieutenant de Dieu = lieu + tenant = tenant lieu de ...l`homme tient lieu de Dieu sur Terre. Cela est validé par le Coran, contrairement à ce que l`on peut s`imaginer. Si Dieu déverse la Totalité de Son être dans le Monde, qu`en est-il de l`être de Dieu lui-même ? L`être divin donc. Si ce qui définit l`ontologie spinoziste ce n`est pas le Panthéisme, mais le Panenthéisme, c`est-à-dire la doctrine suivant laquelle tout est, non pas Dieu, mais en Dieu, qui le maintient constamment dans l`être. La création donc, ne se produisit une bonnes fois pour toutes, mais elle consiste en une dépendance ontologique des Créatures à `l`égard du Créateur, et cette dépendance est de tous les instants. C`est pourquoi Dieu ajoute ce qu`Il veut à création. L`univers donc est en constante expansion...C`est ce que dit explicitement le Coran.
Ce Dieu de Spinoza donc est tout à fait Celui du Coran. Ce qu`il appelle la Substance- Une doit être Seule et Unique en Son Genre. Elle doit être considérée comme Ens absolute infinitum, comme Être absolument infini, comme ne pouvant avoir Engendré et ne pouvant avoir été Engendrée. En ce sens, la Substance- Une qu`est Dieu devient Cause de Soi.Elle ne peut avoir été causée par quelque chose d`autre qui la limiterait et affecterait ainsi sa Perfection. Etre cause de soi, non plus selon un processus temporel de production, ce qui serait absurde, mais selon une détermination logico-ontologique, de l`ordre de la pensée et de l`être, qui veut que Dieu ait en sa nature même les principes de son intelligibilité. Dieu, donc, en vertu du fait qu`il y a de l`être, devait Exister nécessairement. Le concept de Dieu veut que la nature de Dieu ou Son essence contienne ou implique l`existence ou la nécessité pour lui d`exister : " J`appelle Cause de soi, dit Spinoza, ce dont l`essence enveloppe l`existence; ce dont la nature ne peut être pensée sinon comme existante."
Ce dont l`essence enveloppe l`existence= ce dont l`essence involvere, implique l`existence, ce dont l`essence est de contenir l`existence, ce dont il est en la nature d`exister nécessairement. Et Spinoza lance un défi à Laurent Nicault, en lui demandant de s`aventurer à concevoir Dieu comme Inexistant.
Bref...Si l`on peut trouver à redire sur la différence de nature entre le Dieu du Coran et Celui de la tradition judéo-chrétienne, on peut juger ce passage de Steven Nadler dans son Spinoza`s Ethics :
" There can be no question that the concept of God is an integral part of the Ethics, but this does not settle the matter. The real question is what does Spinoza mean by "God" ?
He certainly does not mean by 'God' what the Judeo-Christian religious tradition means by 'God', In the first place, the God of Judaism and Christianity is a transcendant being, ontologically distinct from the world it creates; Spinoza`s God, as we have seen, is not transcendant but immanent. God, for Spinoza, is not a supernatural being that stands outside of the world; God is Nature( however one wants to interpret that phrase ). Steven Nadler Spinoza`Ethics, An introduction, page 113.
Ce commentateur, donc, va dans le sens que j`indique plus haut. Mais comme _l`une des signatures les plus autorisées en matière de Spinozisme aux Etats-Unis, Nadler devrait s`interroger, après avoir constaté que le Dieu de Spinoza étant différent de Celui de la tradition judéo-chrétienne, sur le Dieu du Coran...Deux hypothèses: il doit penser que c`est tout UN avec Celui de la Bible ou il doit confesser son ignorance du Coran.
Combiner tout ceci avec les gambits et autres 35-30 ? Why not ? Surtout si ma santé me le permet. C`est la condition expresse.
PS : Ceux qui jugeront ce texte quelque peu longuet, je vous présente par avance mes excuses. C`est juste c`est un concours de circonstances qui m`amène à m`épancher. Je voulais parler de ces moments au gîte à Parthenat,dans un sujet à part entière. J`ai pu l`associer ici, en le résumant, ce sujet, en répondant à BIKINDOU. Et parler par là-même de ce qui m`occupe: le Dieu de Spinoza et l`éternité de l`esprit. Retenons donc l`essentiel : lorsque la mort, qui est inéluctable, advient, elle ne doit affecter que nos parts extensives, ie la charge corporelle, la part intensive, elle devrait retourner auprès de l`Eternel, elle est la parcelle divine en nous. Mais à une condition : à condition que dans cette vie je me sois élevé à des idées adéquates et surtout que j`aie donné la réponse idoine à la question: à quoi avez-vous donné de l`importance ? C`est le critère de l`importance qui introduit une discrimination dans les différentes vies. Les Damistes qui auront la part la plus importante de leur vie à la part intensive, à l`esprit donc, seront aux premières loges, après Celles des Philosophes, à côté de Dieu le Tout-Puissant.

Trait aux noirs