Appel aux historiens du jeu de dames

Par CERON – le 09/10/10 à 16h49Aide/Recherche

Salut et fraternité,
En complément à mon précédent S.O.S, lequel est resté sans réponse, je me permets à nouveau de revenir à la charge aux fins d'obtenir si possible une autre information, toujours destinée à S.Yuschkevitch.
Parmi les collectionneurs historiens , en est-il qui sauraient quel est le plus ancien club français, Si oui, en quelle année fût-il crée.
Merci par avance à tous ceux ou/et celles qui accepteraient de venir en aide à Serge.Y
Bien cordialement
J.C

Réponses (10)

Par Pierre – le 09/10/10 à 18h46

Je réondrais bien, si je savais!
AMitiés
Pierre...

Par REVEST MICHEL – le 09/10/10 à 20h35

Sur le site de la FFJD voir l'historique, compte tenu de cet historique je pense que le premier club français doit être le Damier Parisien ou le Damier Niçois ou Damier Lyonnais existaient aussi le damier phocéen Marseille, rouen et bordeaux reste à aller voir dans les archives des préfectures pour connaître les années exactes de leur création. Amitiés


1) Fédération des Damistes Français, période 1909-1921
(Présidence Bolzé et Delescluse)
Le premier président de la fédération fut Félix-Jules Bolzé. Il édita de 1909 à 1913 une première revue fédérale : « Le Damier Universel ». Pour plus de détails, visitez le site du Damier Lyonnais que nous remercions chaleureusement pour sa collaboration.
Après son décès en mai 1913 la réorganisation de la fédération fut confiée à Félix Delescluse, industriel du Nord. Cependant ce mouvement fut rompu par la première guerre mondiale. Aucune modification des statuts de Bolzé ne fut publiée dans la revue «Le Damier» de Louis Dambrun qui assura par ailleurs le secrétariat de la fédération aux côtés du président Félix Delescluse. Le siège de la fédération fut transféré à Paris. La mandat du nouveau président bien qu’annoncé provisoire ne s’acheva en réalité qu’en 1921.
2) Fédération Damiste Française, période 1921-1937
(Présidence Chardonnet, Pougnault, Guillou)
Le 12 février 1921 au cours de l’Assemblée Générale du Damier Lyonnais, l’ancienne fédération créée en 1909 fut reconstituée, sous le nom de « Fédération damiste française », à la suite de la consultation des sociétés damistes suivantes qui y donnèrent leur adhésion : Damier Parisien, Damier Lyonnais, Damier Phocéen, Damier Rouennais, Damier Marseillais, Damier Niçois. Bordeaux, Lille et Amiens furent admises ultérieurement. Dans les numéros 4,5,8,9,12,21 de la revue de Marcel Bonnard « Le jeu de Dames » les détails de cette reconstitution furent publiés

Par Gil – le 09/10/10 à 20h36

Feu le Damier Parisien fut créé, me semble-t-il avant la fameuse loi de 1901 sur les associations (1898, non?)

Comment les clubs étaient officialisés avant reste une énigme pour moi.

Stéphane Faucher a peut-être la réponse.

Par REVEST MICHEL – le 09/10/10 à 20h44

Historique sur le site du damier lyonnais



Le Damier Lyonnais continuera dans cette voie dès 1901. A l’époque, la suprématie lyonnaise se renforce avec la création du damier fondé sous le patronage des journaux cités. C’est le capitaine en retraite, auteur de l'ouvrage "Trois Dames contre Une" (édité en 1901) Félix-Jules Bolzé qui est à l’origine de la création de la Société récréative dite "Le Damier Lyonnais s'occupant de la propagation du jeu de dames sous le patronage du journal Le Progrès&Progrès Illustré". La société fut déclarée à la Préfecture du Rhône le 7 juin 1901 conformément à la loi du 10 avril 1834 et de l'article 291 du Code Pénal. Le siège du damier fut fixé à la Brasserie Raspail, 2, cours Gambetta qui devint par la suite le réputé restaurant Garbit (aujourd’hui disparu). Les fondateurs furent au nombre de 28 : MM. Jean-Marie Bachelut, Félix-Jules Bolzé, Louis Bricout (du Progrès), Léon Brielley, Charles Cartelier, Hippolyte Dentroux, François-Jean Desvignes, Adolphe Duchemin, François Farges, Jean Fourny (de Vienne), Claudius Gagnieux, Pierre Garbit, Philippe Gaudot (père), Joseph Martin, François Martinetti, Charles Mazzone, Joseph Merlin, Antoine Pernet (Vienne), Antony Reynaud, Marius Richard, Marius Sestier, Antoine Thouilleux, Léon Trésal, Pierre-Louis Vernu, Jean Vignon, Antoine Viret, Joseph et Joanny Voyant (Père et Fils). Le but de l’association était Art. 2 “de réunir et de grouper tous les amateurs du Jeu de Dames de la région lyonnaise et de propager ce jeu par des concours, matchs et réunions périodiques”. La cotisation annuelle s‘élevait à 6 Francs.

Son premier bureau fut constitué comme suit : MM. Bolzé, président, Voyant, vice-président, M. Richard, secrétaire, Vernu, trésorier, Dentroux, Gagnieux, et Viret, commissaires.

Par REVEST MICHEL – le 09/10/10 à 20h45

cher gil sur le site du damier lyonnais tu as la réponse sur la forme de déclaration avant la loi de 1901

Par REVEST MICHEL – le 09/10/10 à 20h56

Toujours dans le site du damier Lyonnais

Les clubs fédérés n'étaient pas nombreux : Le Damier Grenoblois, Lyonnais, Niçois, du Nord, Phocéen, Romanais-Péageois, Valentinois, Venaissin, Viennois, plus les groupes de Caen, Nîmes, Toulouse, Villebois.

Sociétés constituées, tiré du numéro 8, 1er mai 1910
Damier Sigle Président Fondation Siège
Beaujolais DB Thermoz janvier 1908 M.Guichon, cafetier à Beaujeu
Français DF Dambrun 15 décembre 1909 Café des Négociants, 78 bd sébastopol, Paris
Grenoblois DG Laurent mars 1905 Café Beyle, 2 Hotel de la Cité, Grenoble
Lyonnais DL Bolzé 30 mai 1901 Gde Brasserie de la Guillotière, pl du Pont, Lyon
Niçois DNC Baud 25 juin 1906 Café de l'Univers, 10 bd Mac-Mahon, Nice
Nord (du) DND Delescluse 28 mai 1899 Café de Russie, 2 pl de Reigneaux, Lille
Parisien SDP Haudricourt 4 avril 1900 Brasserie Yann, 7 rue des Petites Ecuries, Paris
Phocéen D.Ph Gaufrès 21 mai 1909 Gde Brasserie Suisse, 34 cours Belsunce, Marseille
Picard DP Robert 18 décembre 1907 Café Alcide, 6bis place St Martin, Amiens
Romanais-Péageois DRP Hennemann 2 mars 1907 Grannd café de Marseille, pl d'Armes, Romans
Rouennais DR Lieubray 6 décembre 1906 Café Steueurer, 4 et 6 rue des Charrettes, Rouen
Valentinois DVT Gonon 5 décembre 1909 Café Vial, place Madrier-de-Monjau, Valence
Venaissin DIV Boudin Ainé 1er décembre 1907 Gd café Glacier, bd Voltaire, Isle-sur-Sorgue
Viennois DVS Frenay juillet 1908 Café de la Terrasse, cours Romestang, Vienne

comme quoi en cherchant on trouve beaucoup de renseignements et un grand merci au damier lyonnais pour cet historique

Par ffjdmarco – le 09/10/10 à 21h21

je sais pas si c'étaient des clubs mais si l'on doit compter les rassemblements où les damistes se retrouvaient régulièrement, Amiens doit être bien placé.

Par REVEST MICHEL – le 09/10/10 à 21h43

Je pense qu'il faut prendre en compte la date de la constitution officielle enregistrée à la préfecture. C'est le seul élément officiel qui ne peut être contesté pour valoriser une date de création, autrement des réunions dans les cafés où l'on jouait au Jeu de Dames, à cette époque il y en avait beaucoup et les gens jouaient sur des grands damiers de bar avec un jeu de dames et de l'autre côté un backgamon. Ces jeux en bon état ont pris de la valeur pour les collectionneurs.

Par Pierre Bourgeois – le 10/10/10 à 01h43

On date la création officielle du Damier Parisien à l'année 1899 (juste avant donc la création de la première ligne de métro) il existait auparavant sous une forme différente,car Barteling l' aurait fréquenté à partir de 1880 (cf chronique de Stéphane Faucher sur Barteling)
il existe encore (j'en suis le président depuis 1995, il a un vice-président )
le stand au salon des jeux mathématiques est chaque année au nom du Damier Parisien mais les dernières parties officielles de joueurs licenciés au DP
remonte à 2006 quand le damier Parisien a participé à la Phase finale de la coupe de France à Allinges chez Patrick Koppp, phase finale remportée par Montrouge
la municipalité de Montrouge a souhaité une association parfaitement en règle pour nous ouvrir ses portes,on ne pouvait pas refuser l'opportunité d'une salle complétement dédiée au jeu de dames.
Tenir en parallèlle les 2 structures était possible mais délicat (n'est ce pas Pascal...) vu l'état des troupes
En tout cas , il attend que le vent se lève pour repartir
Pierre Bourgeois

Par CERON – le 10/10/10 à 12h45

A tous ceux qui ont bien voulu apporter à S.Y des éléments lui permettant de compléter ses dossier: UN GRAND MERCI
Je vais lui transmettre tous ces renseignements et je ne doute pas une seconde qu'ils seront fort bien accueillis.
Très sincèrement et cordialement
J.C.
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