CANNES Suites et fin

Par PLA – le 01/04/11 à 05h12Divers

Cannes 2011 Suites et fin.

Les personnes ayant ou non participé au tournoi de Cannes 2011, s’étant plus ou moins exprimées en disant ou ne disant pas tout ce qu’elles auraient pu dire, ou pas, comme on dit aujourd’hui, il me paraît que nous pouvons tirer quelques enseignements de ce singulier tournoi international et national de Cannes 2011.
Je veux éviter de parler des individus pour garder une vision d’ensemble.
Auparavant, je ferai une exception, notamment pour Gérard TAILLE qui s’est déclaré très mal à l’aise en restant hors du post, bien qu’il reconnaisse que : « Le constat du mauvais positionnement des Dames par rapport aux Echecs est certainement très juste ».
Je comprends le raisonnement de Gérard consistant à apaiser le complexe Dames/Échecs, malheureusement la réalité contredit cette expression de bonne volonté. Son inquiétude ne peut pas être ignorée car elle correspond à une situation très préoccupante : il s’agit de l’impact du JdD sur la population et de la façon dont il est perçu hors de son champ d’application.
Les techniques animées ne suffisent pas : elles ne s’adressent qu’aux «spécialistes » pratiquant notre art. Si l’on croit aux propriétés éducatives du JdD, il faut le faire entrer dans les écoles et confier les prémices aux professeurs avec possibilité d’ouvrir des clubs dans chaque école : (exemple : Lézignan-Corbières près de Narbonne). La richesse formatrice du JdD, à travers les ouvrages d’initiation, en séduira beaucoup, ne serait-ce que par l’éveil de la concentration...
Je n’ai rien contre les Échecs. J’ai fait quelques parties en club à Béziers, où le JdD n’existait pas, sans y trouver le plaisir escompté ; je n’ai pas apprécié l’arrogance de certains joueurs. J’ai compris que ce jeu n’était pas fait pour moi et suis revenu au Jeu de Dames qui me convenait mieux par sa rigueur et le respect mutuel. J’étais donc devenu indifférent au jeu d’Échecs et n’en aurais jamais parlé sans cette promiscuité fort malencontreuse.
Le Jeu d’Échecs n’était concerné que par les désagréments occasionnés. En fait il ne s’agissait ni des joueurs, ni des Échecs ; si nous avions été dans les mêmes conditions avec un autre jeu dont les animateurs auraient pu être aussi désinvoltes et méprisants, ma réaction aurait été la même.
Je regrette de m’être pas mieux fait comprendre ; j’espère que c’est fait maintenant.

Cependant, je dois faire l’éloge des organisateurs FFJD de Cannes ; leur mission touchait à l’impossible. Personne n’aurait pu faire mieux selon les conditions imposées. Il a fallu beaucoup de sévérité à l’arbitre et des menaces d’expulsion contre son propre camp pour tenter de maintenir un peu de cohésion. Ce fut au détriment de la sérénité des joueurs de Dames qui réclamaient de la discipline et le silence.

Les participants ont été mal reçus, mal placés, et j’ose le dire, mal considérés.
II n’est que de voir les tableaux des horaires communiqués par Patrick KOPP, que l’on ne peut soupçonner de faire du mauvais esprit, pour comprendre les doléances.
On peut regretter que les derniers jours, mais plus encore le dernier, il n’y ait pas eu de dirigeant fédéral venu prendre des notes pour les négociations futures, car c’est à ce niveau désormais que le tournoi de Cannes doit être examiné si l’on ne veut pas retrouver les mêmes incommodités.
Pour tenter d’atténuer les inconvénients, il paraît que seulement trois personnes se sont plaintes du bruit et de quelques anomalies. C’est inexact car on perçoit çà et là, bien que formulées diplomatiquement, de sérieuses critiques. Quoi qu’il en soit, ces trois personnes sont de trop dans l’insatisfaction car elles n’ont pas pour habitude de perturber les tournois : c’est à force d’exaspération qu’elles se sont manifestées.
Si le point a une valeur de classement, il a une autre valeur psychologique très importante car il souligne la satisfaction d’avoir bien combattu pour échapper à la défaite contre un adversaire toujours redouté. Or une ambiance délétère fait perdre des points et crée un malaise. On n’est pas battu par l’adversaire, mais par l’ambiance à des moments cruciaux quand on joue un pion d’attente au lieu de chercher le difficile meilleur pion.
On peut toujours, par bonté d’âme, générosité, magnanimité même, tolérer des entorses aux règlements et jouer dans l’à-peu-près bien, mais les résultats contestables laissent un sentiment d’abandon.
Il n’est pas raisonnable de mettre des personnes dont la bonne volonté ne peut être mise en doute dans un si mauvais contexte.
Dans le cadre des compétitions internationales, si la fédération estime devoir inviter des joueurs renommés pour rehausser l’éclat de la compétition, il est nécessaire de passer un contrat obligeant l’invité à respecter l’organigramme du tournoi. La moindre entorse aux règles imposées à tous provoque un disfonctionnement préjudiciable à l’ensemble des participants et fausse les résultats. Ce cas s’est produit à Cannes en 2011.

De ce bilan, que peut-on déduire succinctement ?
1. La première leçon à tirer est que le jeu de Dames n’est comparable à aucun autre jeu : il a ses codes, ses statuts, ses règles propres, ses ouvrages didactiques, ses adeptes et ses tournois : c’est un monde en soi.
2. De par sa structure unique, il ne saurait dépendre ou être assimilé à un autre jeu, et ne peut être considéré comme une activité intellectuelle enfantine et désuète.
3. Cet art doit se pratiquer dans un local fermé, loin des bruits intempestifs.
4. Le champ d’application doit être pourvu d’une salle d’analyses à part.
5. C’est un jeu individuel de réflexion, qui ne peut être confondu ou assimilé à des jeux d’équipes. Chaque joueur est maître absolu de ses décisions dans le respect des règles déontologiques acceptées par tous.
6. Sa fonction intellectuelle est reconnue par les mouvements combinatoires de stratégie et de tactique, faisant appel à une longue pratique et des études sérieuses, grâce à une bibliographie abondante léguée par les plus grands Maîtres.
7. Le nombre de ses adeptes, très inférieur à celui d’autres jeux de même nature, n’est pas le signe d’un appauvrissement de cette activité. Il semble plutôt lié au long apprentissage de l’abstraction et de la profondeur de vision.
8. L’évolution d’un joueur dépend de ses conditions d’existence, de ses activités parallèles, du temps qu’il peut consacrer à l’étude du jeu ; cela ne signifie pas qu’il est moins passionné, moins fidèle : il fera les mêmes sacrifices ou efforts que les Maîtres pour les déplacements, les hébergements, la présence dans les différents tournois.

9. L’art de louer aux Dames est une école de concentration et de formation à la logique sur un support matérialisé par des pièces très simples.
10. Il peut être proposé en dossier bien élaboré comme complément d’éducation ludique au Ministère de l’Éducation Nationale et entrer dans les cours au même titre que les autres sports intellectuels, comme les Échecs. Les éducateurs sont formés pour cette initiation, ce qui n’enlève rien à la vocation des autres pour les initiatives individuelles.

11. Le Jeu de Dames n’est dénigré que par ceux qui n’en connaissent pas les mécanismes et les subtilités.
12. Le jeu malmené ces temps derniers doit être rehaussé par une propagande dans les médias.
13. La propagande par la tactique et la stratégie est certes importante, et l’on ne saurait s’en passer, mais pas suffisante. Les organisateurs municipaux de tournois régionaux doivent en être informés afin d’éviter les confusions.
14. Ce jeu doit se pratiquer dans le silence et le respect d’autrui, ce qui nécessite des circonstances particulières inéluctables.
15. Les catégories supposées subalternes classées par le capital-point méritent d’être placées dans les mêmes conditions de jeu que les catégories dites supérieures. Par exemple, jouer sur le même type de damiers. (Appel aux sponsors)
16. On ne peut pas demander à des compétiteurs de la rigueur et de la tenue quand les conditions ne sont pas réunies pour leur assurer la quiétude nécessaire.
17. Les dirigeants et les Maîtres ne doivent pas considérer les joueurs de catégories inférieures au « petit capital-point » comme des membres à part que l’on peut placer n’importe comment, ce qui a été le cas à Cannes.
18. La place réelle d’un licencié se mesure aux prix de la cotisation et de sa participation financière aux tournois. Les « petits capitaux-point » sont en droit de réclamer autant d’aisance et d’attention que les Maîtres.

19. La promiscuité avec d’autres jeux conduit à diminuer l’aura des deux partenaires Dames/Échecs par les conflits générés par des organigrammes différents, et dans le cas de Cannes 2011, on a pu en mesurer tous les dégâts collatéraux, y compris dans son propre camp.
20. Dans le cas de figure, il faut noter que c’est toujours l’art considéré comme inférieur par son effectif et sa notoriété qui doit faire toutes les concessions, ce qui est évidemment inadmissible.
21. Dès lors, les disputes, les insultes mêmes sont inévitables et contribuent à la désaffection d’adhérents même assidus.
22. Pour des tournois de la catégorie de Cannes, les modalités de mise en œuvre doivent se discuter au niveau des instances nationales et même internationales de ces deux disciplines lorsqu’elles évoluent dans un même local.
23. Les arbitres de part et d’autre, malgré leur compétence reconnue, ont été insuffisants et dépassés par l’ampleur de la contestation due à la mauvaise attribution des espaces de jeu.
24. Les prétendus tentatives de conciliation empirique n’ont fait qu’aggraver la mésentente.
25. Sans une rigoureuse présentation de notre art et ses exigences, les mêmes désagréments se reproduiront. La menace de sanctions n’est pas la solution idéale pour attirer les personnes déçues, et c’est inefficace dans la pratique, sauf à expulser les mécontents : rude tâche !

Pour ma part, cette intervention est la justification de ma conduite lors de ce tournoi invraisemblable.
J’ai essayé d’en comprendre les dérives sans être certain d’avoir raison en tout.
D’autres contribueront à compléter les manques ou à corriger les erreurs d’expression.
Amitiés à tous.
Paul-Louis AZAÏS

Réponses (9)

Par JackyBruiant – le 01/04/11 à 09h48

Bonjour,

L'idéal c'est d'avoir les conditions maximun pour le déroulement d'un excellent tournoi.

Trois salles:

1 salle de jeu avec 4m2 par personne (100 personnes = salle de 400m2).
Cette salle devrait être borgne vis à vis à la lumière du jour (effet de contre jour).
Cette salle devrait être insonorisé contre les nuissances extérieures.
Cette salle devrait avoir un éclairage par table identique en tout point 400 lux sur le damier.
Les damiers devrait par réfléchir la lumière, avoir des couleurs passives et des pions feutrés.
On devrait accéder à cette salle via un couloir et avoir dans ce couloir une déserte vers les autres salles et vers les sanitaires.
chaque table devrait être entouré d'une zone de non droit pour les joueurs extérieurs et spectateur (espace vital)

1 salle d'analyse ouverte sur l'extérieur et communiquante uniquement avec la salle de collation.

2 Salle de collation pour avoir des boissons et une restauration.

Aucun joueur n'a le droit de venir s'intaller dans la salle de jeu sans l'invitation de l'organisation ou de l'arbitre.
Lors du quart d'heure de concentration signifie que les joueurs ou spectateur déambulant ne sont pas autorisé à parler.

L'arbitre se doit d'annoncer le début de l'épreuve de manière répéter. l'annonce doit uniquement être fait dans les salles d'analyse et de collation.

A l'issu de son match les joueurs doivent remettre la table en état (damier mais aussi retrait des objets inutiles).


Voilà rapidement quelques règles pour avoir une salle parfaite.
Nous ne sommes pas et de loin dans la perfection. Il faut donc ente l'organisateur, l'arbitrage et les joueurs faire des compromis pour d'aller vers un optimun des conditions de jeu.

être avec une autre activité est juste un facteur de pertubation supplémentaire puisque nous ne gérons pas les deux épreuves. Il s'avère d'office que les conditions de jeu sont diminuées.

Faut-il pour autant s'exclure mutuellement ? d'autant que l'épreuve à un caractère de prestige!.

Dans tous les cas, la nuissance ne sera pas l'exclusivité d'un seul groupe mais des deux. Nous nous retrouvons devant savoir vivre en semble et partager nos différences.


Allons un pas en avant de chacun nous pourrions y arriver.

Par PLA – le 02/04/11 à 09h57

Titre : CANNES Suites et fin (Divers)
Message envoyé par JackyBruiant Le 01/04/2011 09:48:30

JB - Bonjour,
Bonjour Jacky
PLA - Je reprends ton texte. J’ai corrigé quelques coquilles dues à la précipitation car je te vois très occupé sur ce forum.

JB - L'idéal c'est d'avoir les conditions maximum pour le déroulement d'un excellent tournoi.

Trois salles:

1 salle de jeu avec 4m2 par personne (100 personnes = salle de 400m2).
PLA - Ce qui fait une salle de 20x20m env. : on peut la trouver… dans une école ou un lieu public.

JB Cette salle devrait être borgne vis à vis à la lumière du jour (effet de contre jour).
Cette salle devrait être insonorisée contre les nuisances extérieures.
Cette salle devrait avoir un éclairage par table identique en tout point 400 lux sur le damier.

Les damiers ne devraient pas réfléchir la lumière, avoir des couleurs passives et des pions feutrés.
PLA – Bien ! Cela peut se faire par un sponsoring.

JB - On devrait accéder à cette salle via un couloir et avoir dans ce couloir une déserte vers les autres salles et vers les sanitaires.
Chaque table devrait être entourée d'une zone de non droit pour les joueurs extérieurs et spectateur (espace vital)

1 salle d'analyse ouverte sur l'extérieur et communicante uniquement avec la salle de collation.

2 Salle de collation pour avoir des boissons et une restauration.
PLA – Ceci ne peut se trouver qu’au Paradis.
Quand tous les joueurs ont les mêmes conditions et ne sont pas soumis à des contraintes provenant d’un autre jeu, il n’y a plus de problème : chacun sait s’adapter parce que nous vivons tous la même passion artistique.
Si les salles, ou les commodités, demandent une attention particulière, comme désormais en Avignon, où les analyses se font dans la salle de jeu, quelques petits rappels automatiques de l’arbitre ne sont pas gênants…

JB - Aucun joueur n'a le droit de venir s'installer dans la salle de jeu sans l'invitation de l'organisation ou de l'arbitre.
Lors du quart d'heure de concentration signifie que les joueurs ou spectateur déambulant ne sont pas autorisé à parler.

L'arbitre se doit d'annoncer le début de l'épreuve de manière répéter. L’annonce doit uniquement être faite dans les salles d'analyse et de collation.

A l'issu de son match les joueurs doivent remettre la table en état (damier mais aussi retrait des objets inutiles).
PLA – Où est le problème ? L’arbitre annonce les temps et les joueurs s’y conforment naturellement. Les joueurs discutent tranquillement à l’écart pendant la préparation de la salle.

JB - Voilà rapidement quelques règles pour avoir une salle parfaite.
Nous ne sommes pas et de loin dans la perfection. Il faut donc entre l'organisateur, l'arbitrage et les joueurs faire des compromis pour d'aller vers un optimum des conditions de jeu.
PLA – Le compromis existe depuis longtemps. Les joueurs savent se tenir et se respectent mutuellement ; c’est avec plaisir qu’ils se rencontrent et se saluent.

JB - Être avec une autre activité est juste un facteur de perturbation puisque nous ne gérons pas les deux épreuves. Il s'avère d'office que les conditions de jeu sont diminuées.
PLA – « est juste un facteur de perturbation supplémentaire » ? Mais c’est tout l’objet de cette discussion. C’est ce facteur de perturbation « supplémentaire » que les damistes dans leur ensemble et dans les autres tournois n’acceptent pas.
« Diminuées » ? Tu peux dire inexistantes. Le décalage des horaires de début de parties, le brouhaha, les interpellations, les jeux hors compétition à deux mètres des joueurs en pleine activité interdisent la concentration. Il n’y a pas de remède à cette désorganisation : il faut la subir ou s’en aller…

JB - Faut-il pour autant s'exclure mutuellement ?
PLA – Dans notre cas c’est le JdD qui est exclu par l’emprise totale de l’autre sur tous les secteurs de l’espace.

JB - D’autant que l'épreuve à un caractère de prestige!
PLA – Prestige de qui ? Pourquoi l’épreuve serait-elle moins prestigieuse pour le JdD qui doit fair toutes les concessions ?

JB - Dans tous les cas, la nuisance ne sera pas l'exclusivité d'un seul groupe mais des deux.
PLA – Pour l’occasion la nuisance ne venait pas du JdD.

JB - Nous nous retrouvons devant savoir vivre ensemble et partager nos différences.
PLA - Ce qui revient à dire que nous sommes obligés d’accepter la loi du plus fort ou du plus insolent. La réalité prouve le contraire : les différences sont des facteurs de mésentente et de dispute graves.

JB - Allons un pas en avant de chacun nous pourrions y arriver.
PLA – Les concessions ont été faites de part et d’autre. Le pas en avant a été franchi ; en se poussant l’un l’autre pour maintenir la position, ils sont tombés dans le vide des bonnes intentions tous les deux.
Les tentatives de conciliation sur place et dans la compétition ont lamentablement échoué.
Si nous ne voulons pas tenir compte de cette expérience funeste, décourageante, calamiteuse, en laissant croire que l’on pourra s’en contenter au nom du « vivre ensemble », nous ne ferons qu’aggraver les conflits et notre art en sera la seule victime car nous avons bien vu que « les autres » ne tenaient pas compte de nos doléances.
Il ne faut pas se cacher derrière une convivialité angélique ; elle ne peut pas exister. C’est un mauvais service rendu aux tournois futurs et à nos joueurs que de laisser croire que les joueurs de Dames peuvent s’accommoder de toutes les situations, sauf à prétendre que le JdD n’est qu’un jeu…
Pourrait-on faire jouer un championnat du monde dans les mêmes conditions ? Je suis persuadé que les paisibles damistes finiraient leurs parties dans un pugilat. Cela a failli arriver à Cannes.
Il y a peut-être une solution à trouver ; elle ne peut pas exister dans ce type de promiscuité.
D’autres le diront sans doute.
Bien entendu on peut prendre cela à la légère et se dire que les champions joueront quand même ; que l’on aura de belles parties tactiques et « stradogiques » ; que le JdD est enfin débarrassé des guignols, et tant d’autres choses pleines de bon sens…

Compliments pour ta participation.
Amitiés
Paul-Louis AZAÏS

Par JackyBruiant – le 03/04/11 à 11h06

Bonjour,

Prochainement à Dijon propos un tournoi de dames.
Il va se tenir à l'intérieur d'un petit festival des jeux sur une journée.
Le profit de la journée est orienté uniquement à l'association alzheimer.
Le coordinateur est le rotary club qui s'occupe de trouver une salle (ici des salles) et les associations.
Des réunions permettent de tenter de trouver des solutions.

C'est pourquoi j'évoque la dégradation des conditions de jeu dès lors que l'on réuni tout ce petit monde et ceci malgré les bonnes volontées.

J'espère pouvoir démontrer au Rotary Club, à l'association Alzheimer, nos possibilités de mobilisation et du savoir vivre ensemble malgré nos petits moyen.

Pour cela je compte sur la compréhension des joueurs de dames qui sont souvent d'une grande tolérance. Je dis cela pour avoir organisé une rencontre d'interclub (épreuve officielle en Division 1 de la LRNP) dans une salle des fêtes, le jour du Téléthon.
Les spectateurs passant qui venaient déposer un don, respectaient le silence à l'abord de notre zone.
Tout ce passait bien, et pourtant, dans la dernière demi-heure, nous avons joué avec la symphonie municipale qui est venu repeter pour le spectacle. Nos adversaires, clubs de Pelves ont fait preuve, je vous l'assure d'un faire play execptionnel.

Les mauvaises expériences se doivent d'être analysées pour améliorer les futurs organisations. De ce point de vu, je pense que Cannes à vécu des conditions de jeu difficile. Et l'analyse post organisation doit apporter pour l'an prochain une optimisation.

Pour moi, le partage avec l'autre est d'office sujet à des difficultés et il faut aussi se préparer à des impondérables.
L'une des meilleurs réponses est d'aviser les joueurs des conditions de jeu et des impératifs, contraintes rencontrés par les deux organisateurs pour la tenue des deux épreuves.

L'idéal étant de joueur dans une salle spacieuse sans spectateur avec les conditions optimun ( voir le précédent post d'une approche d'un idéal)

damicalement,

Par PLA – le 05/04/11 à 04h17

Titre : CANNES Suites et fin à J B Rep 2 (Divers)
Message envoyé par JackyBruiant Le 03/04/2011 11:06:04

Bonjour,
PLA - Bonjour Jacky,

JB - Prochainement à Dijon propos un tournoi de dames.
Il va se tenir à l'intérieur d'un petit festival des jeux sur une journée.
Le profit de la journée est orienté uniquement à l'association Alzheimer.
PLA – Je suis tout à fit d’accord avec cette initiative. Notons quand même que nous ne sommes pas dans le cadre de la compétition pure, mais dans une œuvre humanitaire. Les enjeux sont différents.

JB Le coordinateur est le rotary club qui s'occupe de trouver une salle (ici des salles) et les associations.
Des réunions permettent de tenter de trouver des solutions.
C'est pourquoi j'évoque la dégradation des conditions de jeu dès lors que l'on réuni tout ce petit monde et ceci malgré les bonnes volontés.
PLA – Le but n’étant pas directement la performance et la valeur du point, toutes les concessions peuvent être admises ; les joueurs sont en démonstration et le savent.

JB - J'espère pouvoir démontrer au Rotary Club, à l'association Alzheimer, nos possibilités de mobilisation et du savoir vivre ensemble malgré nos petits moyens.
PLA – Le « vivre ensemble » se fait naturellement.

JB - Pour cela je compte sur la compréhension des joueurs de dames qui sont souvent d'une grande tolérance. Je dis cela pour avoir organisé une rencontre d'interclub (épreuve officielle en Division 1 de la LRNP) dans une salle des fêtes, le jour du Téléthon.
PLA – Idem. Il ne s’agit pas de tolérance puisqu’ils sont prévenus qu’ils prêtent leur concours à une œuvre sociale en faveur de personnes défavorisées par la vie.

JB - Les spectateurs passant qui venaient déposer un don, respectaient le silence à l'abord de notre zone.
Tout ce passait bien, et pourtant, dans la dernière demi-heure, nous avons joué avec la symphonie municipale qui est venu répéter pour le spectacle. Nos adversaires, clubs de Pelves ont fait preuve, je vous l'assure d'un fairplay exceptionnel.
PLA – Tu fais bien de dire « exceptionnel » pendant une journée ; mais pendant une semaine ??? …Tous avaient compris qu’il ne s’agissait pas d’un tournoi vraiment sérieux : ils étaient solidaires et pouvaient tolérer les bruits. J’imagine mal un championnat de France dans le même espace qu’une fanfare accompagnée de pom-pom-girls.

JB - Les mauvaises expériences se doivent d'être analysées pour améliorer les futures organisations. De ce point de vu, je pense que Cannes à vécu des conditions de jeu difficile. Et l'analyse post organisation doit apporter pour l'an prochain une optimisation.
Pour moi, le partage avec l'autre est d'office sujet à des difficultés et il faut aussi se préparer à des impondérables.
PLA - Songe un instant que les joueurs de Dames soient aussi nombreux que les joueurs d’Échecs dans les mêmes conditions… Ce serait ingérable.

JB - L'une des meilleures réponses est d'aviser les joueurs des conditions de jeu et des impératifs, contraintes rencontrés par les deux organisateurs pour la tenue des deux épreuves.
PLA - Certes ! Seulement le risque serait que les joueurs échaudés par la réalité médiate s’abstiendraient de venir, ce qui n’est pas admissible, sauf à accepter de nouvelles discriminations contre le JdD.

JB - L'idéal étant de joueur dans une salle spacieuse sans spectateur avec les conditions optimum ( voir le précédent post d'une approche d'un idéal)
PLA – Oui ; ce n’est même pas un idéal, c’est un impératif. Nous avons besoin d’un espace libre de toute pollution sonore pendant toute la durée d’un tournoi.
Nous ne sommes plus dans le contexte d’une kermesse dont le but principal est d’attirer l’attention sur des maladies dégénératives.
La confusion des genres conduit à des conflits parce que les problèmes ne sont pas résolus : on compte sur une bonne volonté aléatoire que la moindre anicroche viendra perturber. Si l’on fait appel à la bonne volonté, on parasite la concentration sur le jeu parce qu’il faudra l’intégrer à chaque instant dans le domaine psychologique du Jeu.

JB damicalement,
PLA – Bien sûr ! La discussion ne saurait déboucher sur des conflits de personnes.
Bien amicalement.
Paul-Louis AZAÏS

Par JackyBruiant – le 05/04/11 à 14h15

Bonjour Paul Louis Azais,

Dans ta réponse tu semble penser que q'une journée de Championnat d'interclub n'est pas une épreuve sérieuse. Pour l'ensemble des participants de l'époque et quelque soit la division 1, 2 et 3 , les rencontres d'interclub de la LRNP ont la même importance que la coupe de France. Les parties sont jouées sérieusement.

Le tournoi à dijon sera aussi sérieux! Et surement autant que dans un championnat de France, en série promotion.

Je ne connais pas beaucoup d'épreuve ou toutes les conditions sont réunies.
Ils existent souvent des réclamations même dans les épreuves nationales.

Il faut être sérieux en toute circonstance.

Amities Jacky Bruiant

Par PLA – le 06/04/11 à 05h05

Titre : CANNES Suites et fin à J B 3 (Divers)
Message envoyé par JackyBruiant Le 05/04/2011 14:15:53

Cher Jacky Bruiant ,
J‘ai probablement mal exposé mes idées, car ta réponse me montre que nous nous comprenons mal.
J’ai seulement distingué la compétition pure des compétitions « accompagnées ». A partir du moment où l’on introduit une dimension autre que la stricte observance de nos règles déontologiques, les paramètres changent et nous nous trouvons dans une autre configuration de jeu.
Nous sommes sortis de cadre événementiel de Cannes 2011 qui ne peut se comparer à aucun autre tournoi.
Je viens de m’apercevoir qu’un site développe ces idées et suscite de nombreuses interventions.
Bravo !
Amitiés
Paul-Louis AZAÏS

Par fumaco – le 01/04/11 à 20h22

Bonjour à tous,
les réflexions et idées proposées sont bonnes à prendre en compte!
Cependant, je pense qu'il faudrait appliquer les règlements actuels, ce qui serait déjà un grand pas! Ceci est un constat depuis que j'ai commencé le jeu il y a 3ans. Je déplore certaines dérives, arrangements, etc... peut être justifiées, mais dans ce cas des modifications devrais être envisagées.

Cordialement,
Cédric.

Par open open – le 02/04/11 à 11h28

Bonjour,
Revenons à l'open de Cannes
Michel n'a eu que 6 mois pour organiser Cannes et a été obligé de faire avec ce qu'on lui a imposé.

J'avoue que si j'avais été dans la même situation que Michel, j'aurais menacé de ne pas organiser d'open dans ces conditions, car la réciproque est vraie: les organisateurs de festival ont besoin de gens comme Michel, Henry etc...
Même si l'organisation du festival a été en quelque sorte privatisée, il y a toujours des comptes à rendre;
et dans le cas présent l'open de dames ayant eu lieu dans la même salle que les échecs, cela donne un bon point à cette organisation, peu importe pour elle nos problèmes.

Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y aurait pas eu d'open.

D'autre part, un courrier officiel de protestation pourrait être adressé à la mairie de Cannes avec copie à Michel, car comme c'était la première année sous cette forme, cela a servi de test et donc il est important de signaler les problèmes.
amicalement
Yves

Par PLA – le 03/04/11 à 05h40

Bonjour Monsieur Bernardeau,
Compte tenu des stipulations qui lui ont été faites, Michel REVEST ne pouvait faire mieux ni personne. Ce tournoi est l’exemple de ce qu’il aurait fallu éviter.
Le rôle de Michel était d’organiser le tournoi, celui d’Henri était de l’arbitrer ; les conditions n’étaient bonnes ni pour l’un ni pour l’autre parce qu’ils n’étaient pas habilités à choisir l’espace de jeu ; on le leur a imposé, et surtout le partage de l’espace avec une autre association.
D’après ce que j’ai compris, ils étaient soumis au bon vouloir de la Semec, organisme privé ignorant des particularités spécifiques à chaque association. Il faut laisser à cette entreprise le « bénéfice de l’ignorance » si je puis dire, et entamer de sérieuses négociations pour retrouver nos exigences de compétitions à Cannes ; d’autant que selon l’énumération des mises à disposition par Michel : tables, éclairages, m², … etc., le prix de la location est très élevé.
Pour les relations avec la mairie, elles ne peuvent se faire que par les instances nationales avec une lettre d’accréditation à Michel REVEST pour les démarches, sans sortir de cadre du Festival. Je crois que la solution se trouve dans une demande au Maire de louer un local de la mairie ou dans la mairie même, comme cela s’était fait à Troie en 1996 (Date à vérifier).
Le Maire de Troie était François BAROIN, alors porte-parole du gouvernement, comme aujourd’hui. Sous la présidence d’Henry Cordier, Jacques Herman avait « œuvré » deux ans à solliciter une salle et c’est dans la grande et magnifique salle de la mairie que nous avions joué, après quelques péripéties que je ne souhaite pas rappeler ici...

Je ne sais pas si un courrier de protestation serait efficace car le maire pourrait le renvoyer à la Semec, organisateur des jeux. En revanche, une lettre d’explication de la gêne occasionnée aux deux associations, paraphée par le Président de la FFJD, avec l’accord de la Fédération d’Échecs pourrait permettre une meilleure approche.
Merci de votre intervention.
Paul-Louis AZAÏS