Jeu de Dames - Site officiel de la Fédération Française de Jeu de Dames

J’ai pu, après de nombreuses prospections et tentatives, trouver des institutions prêtes à me soutenir financièrement pour organiser, sur le territoire français, une compétition d’envergure dans le domaine du jeu de dames : la première est une fondation de nationalité anglaise ; la deuxième, établie en Côte d’Ivoire, est un correspondant d’une firme américaine spécialisée dans le conseil juridique et fiscal, l’audit, l’expertise comptable et le commissariat aux comptes ; la troisième est une société belge spécialisée dans les transports maritimes.
Les moyens financiers que ces trois institutions m’ont promis devraient être suffisants pour que, enfin, je puisse organiser en France un mini-championnat mondial à l’issue duquel, je l’espère, serait désigné le challenger du Grand maître international (ci-après GMI) Alexander Georgiev pour le match mondial de 2012. Un grand groupe hôtelier français - dont un responsable important adore le jeu de dames au point de souvent inciter ses collaborateurs, lors de moments de détente, à s’essayer audit jeu, à son goût très propice au développement des capacités réflexives – est prêt à m’apporter une substantielle aide en nature (hébergement et nourriture des compétiteurs). Pour finaliser le dossier, il me reste à contacter des collectivités territoriales (d’une part la commune sur le territoire de laquelle se déroulera le mini-championnat mondial, d’autre part la région de rattachement de ladite commune).

A chacun de ces trois sponsors et à cet organisme hôtelier, j’ai présenté un format d’une compétition réunissant 16 concurrents, qui s’affronteraient dans le cadre de parties par élimination directe. Ainsi, l’on assisterait à des seizièmes de finale, des quarts de finale, des demi-finales et une finale. Le vainqueur de cette finale affronterait le GMI Alexander Georgiev dans le cadre du match mondial pour la désignation du champion du monde 2012.

Aucun de mes partenaires n’a formulé des exigences relativement à la qualité des concurrents, ce qui est une marque de confiance dont je les remercie. Néanmoins, j’ai l’intention d’accorder une Wild Card à un damiste possédant le statut de ressortissant du pays de rattachement du sponsor concerné. Et, dans la mesure où mon ambition est de faire venir à Paris les meilleurs damistes mondiaux, le mini-championnat mondial satisferait au critère de l’excellence technique et à l’obligation d’ouverture et de démocratisation que je demande depuis longtemps - malgré la surdité de la Fédération Mondiale de Jeu de Dames (ci-après FMJD).

En conséquence et compte tenu de la difficulté de trouver en Angleterre un joueur plus ou moins connu pratiquant notre jeu, j’inviterais automatiquement les damistes suivants :

1 – Tous les champions du monde en activité, à savoir : Sijbrands, Schwarzman, Wiersma, Tchizov, Valneris et Gantvarg ;

2 – Le champion d’Afrique (Ndjofang), le Champion d’Amérique ( ???) et le Champion d’Asie ( ???) ;

3 – Le champion de France (Cordier), le champion de Belgique ( ???)et le champion de Côte d’Ivoire (Joël Atsé).

Il me reste quatre invitations. Dans la mesure où je pars de l’idée que les 16 concurrents seraient scindés en deux poules, la première réunissant les damistes originaires des Pays-Bas et des pays ayant appartenu à l’ex-URSS, la seconde regroupant les damistes venant d’autres aires géographiques, ces quatre invitations seraient distribuées de façon à respecter scrupuleusement l’égalité entre ces deux poules.

Ainsi, pour la première poule, je songe à Roel Boomstra et à Getmanski. En effet, Boomstra représente l’avenir du jeu de dames et il faut l’aider. Getmanski a le potentiel pour devenir champion du monde, car au cours des dernières années il a battu tour à tour, en parties longues, Gantvarg, Valneris, Georgiev et Schwarzman.

Pour la seconde poule, je veux inviter un damiste français, d’une part, et un damiste africain, d’autre part.

S’agissant du damiste français, pour que la France puisse aller le plus loin possible, j’ai contacté mon ami Robert-André Favoreu, lequel m’a donné son accord. Mais Robert-André m’a clairement indiqué qu’il ne verrait aucun inconvénient à ce que le vice-champion de France, en l’occurrence André Berçot, puisse être retenu. Robert-André m’a expliqué qu’il fallait plutôt donner sa chance à Berçot, auteur de convaincantes prestations depuis 2009 et prenant sa licence chaque année.

En ce qui concerne le damiste africain, dès lors que le Congolais Paul Louzolo Kimbembe, en raison de ses responsabilités administratives, ne pourrait que très difficilement se libérer, je serais amené à choisir entre les Sénégalais Ndiaga Samba et Souleymane Keïta. Le premier est capable de sortir vainqueur d’une compétition correspondant au format retenu ; le second m’a fait part de sa volonté de se mettre à nouveau à étudier sérieusement le jeu de dames pour permettre au Sénégal de redevenir un grand pays dans le domaine du jeu de dames. Si le mini-championnat se déroulait aux alentours de mai - juin 2012 comme je le souhaite, cela laisserait beaucoup de temps à Souleymane pour se préparer.

Les poules ont été conçues de façon à ce que la finale oppose un ancien champion du monde, Boomstra ou Getmanski à un damiste n’appartenant pas à un pays influent au sein de la FMJD.

Pour la rémunération, l’état prévisionnel élaboré pour le mini-championnat me permettrait de dégager 2500 Euros pour chaque champion du monde invité, 2000 Euros pour le champion d’Afrique, le championnat d’Amérique, le champion d’Asie, le champion de France, le champion de Côte d’Ivoire et le champion de Belgique et 1000 Euros pour chacun des autres concurrents.

En outre, le vainqueur final recevra 2500 Euros, et son l’autre finaliste 1500 Euros.

L’organisme hôtelier m’a proposé de choisir soit la période mai - juin 2012, soit la période deuxième quinzaine de septembre.

J’attends donc la réaction des responsables de la FMJD, sachant que je ne céderai pas sur l’objectif d’ouverture et de démocratisation du championnat du monde, donc sur la structuration de chacune des deux poules.

Je crois avoir choisi un format qui préserve la qualité technique.

J’espère que la FMJD ne prendra pas occasion de ce que je la critique souvent, pour s’opposer à ce que soit organisée en France une compétition d’envergure.

Si la FMJD acceptait de me suivre, je pourrais alors commencer à mettre en place les choses en constituant une équipe chargée de piloter l’entreprise. Cette équipe comprendra naturellement un délégué de la Fédération Française de Jeu de Dames. L’expérimenté Henri Macaux, Pierre Bourgeois - le président du principal club de jeu de dames en Ile-de-France - et Gérard Taille - dont le logiciel Damy est devenu l’un des meilleurs damistes mondiaux - feraient naturellement partie de cette équipe, s’ils se découvraient libres. Ensuite, Henri Macaux et moi commencerions à contacter directement chacun des 16 concurrents pressentis. A cet égard, je devrais me rendre aux Pays-Bas pour rencontrer Ton Sijbrands et Harm Wiersma afin de les convaincre de venir jouer disputer en France le mini-championnat mondial.