FFJD - Ministère -suite de 4 + Satuts

Par PLA – le 27/06/11 à 03h43Informations

Titre : Convention FFJD –Ministère suites 4 + Statuts (Informations)
Message envoyé par jean dalmeida Le 15/06/2011 21:33:30

(En italiques : citations et extraits des Statuts
En normal : mes commentaires.)

Une mauvaise manipulation a coupé le texte. Je le reprends à l'article 14

Article 14

Les statuts peuvent être modifiés par l’assemblée générale sur la proposition du conseil d’administration…
Si le C. A. est solidaire du Président démissionnaire (1+10), il est peu probable qu'il présente une proposition de modification des Statuts qui l'ont fait élire.

…ou sur proposition du dixième au moins des membres de l’assemblée générale…
Ici un autre calcul se présente : mettons pour arrondir 120 membres à l'A G O dont le dixième, soit 12, présenterait un projet de modification des Statuts.

…représentant au moins le dixième des voix.
Pas clair : de quelles voix s'agit-il ? Est-ce l'ensemble des licenciés ?

Les propositions de modification sont inscrites à l’ordre du jour de l’assemblée générale, lequel doit être envoyé aux associations au moins trente jours à l’avance.
C'est un délai très court qui ne permet pas une consultation sérieuse de la part d'un candidat qui doit solliciter l'ensemble des ligues pour en trouver quatre (+1) au moins disposant de trois volontaires pour constituer l'équipe.

L’assemblée générale doit se composer de la moitié au moins des membres en exercice représentant au moins la moitié des voix.
La FFJD comprend environ 1500 licenciés. Est-ce à dire que 750 membres en exercice devraient être présents à l'assemblée générale ? Ce n'est probablement pas ce que le rédacteur de cette facétie a voulu dire. Mais si un membre se lève en disant que le quota n'est pas atteint et que la revendication est nulle, que lui répondront les thuriféraires ?

Si cette proportion n’est pas atteinte, l’assemblée est convoquée de nouveau mais à quinze jours au moins d’intervalle et cette fois, elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre de membres présents ou représentés.
Pourquoi attendre quinze jours après la dispersion des membres, alors qu'ils sont sur place ? J'ai dû me tromper quelque part, selon mes capacités en voie de déliquescence. Quelqu'un m'expliquera…

Article 15

L’assemblée générale, appelée à se prononcer sur la dissolution de la Fédération et convoquée spécialement à cet effet dans les conditions prévues à l’article précédent, doit comprendre plus de la moitié des membres en exercice représentant plus de la moitié des voix. Si cette proportion n’est pas atteinte, l’assemblée est convoquée de nouveau mais à quinze jours au moins d’intervalle et cette fois, elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre de membres présents ou représentés.
Donc, si deux membres en exercice sont présents, les Statuts peuvent être modifiés

Article 16

En cas de dissolution, l’assemblée générale désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de la Fédération. Elle attribue l’actif net à une ou plusieurs associations ayant des objectifs analogues à ceux de la Fédération.
Alors pourquoi la dissoudre si elle peut continuer à fonctionner ?
C'est un effet pervers de la clause de 1+10 : la démission du Président provoque celle du C. A.

Il me paraît aller de soi que les articles 15 et 16 ne sont pas envisageables, sauf si le Président ayant démissionné avec ses dix assesseurs, personne n'est en mesure de présenter une équipe de dix membres capable d'assimiler immédiatement toute la gestion antérieure. La règle de 1+10 devient suicidaire.

Si un Président estime ne pas pouvoir continuer à diriger la Fédération pour des raisons de santé, de lassitude ou autre, il démissionne seul après avoir fait son bilan et organisé sa succession ; il reçoit quitus de sa gestion morale et financière, les remerciements qu'il mérite pour son dévouement et son administration, et devient Président Honoraire.
Selon la clause de 1+10, il faudrait que le Conseil d'Administration démissionnât avec le Président, ce qui provoquerait l'arrêt de la gestion courante. Ce procédé a pu paraître un pis-aller dans un moment de crise pendant lequel plus personne n'était capable de raisonner, mais il représentera un lourd handicap dans les années à venir, surtout si les dix noms sont issus "d'au moins trois ligues". Il faut supposer trois ou quatre candidats à la Présidence sans lien direct avec l'ancienne administration. On imagine assez bien la pagaille avant la transmission des pouvoirs en même temps que les informations. Les réticences inévitables des personnels en place qui ne plairaient pas au nouveau Président…etc. et la réorganisation très laborieuse. Je crois ne pas me tromper en écrivant que cela s'est déjà produit dans la FFJD…

Le Conseil d'administration reste en place et règle les affaires courantes jusqu'à l'élection du nouveau Président, lequel conserve et/ou choisit ensuite de nouveaux collaborateurs selon les affinités et les compétences ; il fait entériner le nouveau Conseil d'Administration par l'Assemblée Générale extraordinaire suivant l'AGO, le même jour.
Aucun Président ne peut se prévaloir de posséder une science absolue en matière de gestion d'association ; de plus il n'est pas éternel. Il faudrait pour cela réactiver le dogme de l'infaillibilité, dont on sait qu'il n'a pas bien fonctionné ailleurs.
Aucun Président n'est propriétaire du Conseil d'Administration : c'est pourquoi l'obligation de se présenter avec une équipe de dix membres est une aberration, créant des zizanies, et très difficile, voire impossible, à mettre en œuvre, sauf à maintenir en place le Président quel que soit le nombre de candidats.
En outre, s'il se produisait un désaccord entre le Président et quelques membres du C. A., toute l'équipe devrait être renouvelée dans une fédération nationale désorganisée.
Tout ceci est bien compliqué.

Ces Statuts, d'apparence élaborée, semblent être le fruit d'un génie qui sera reconnu quand la FFJD sera défunte, dans quelques milliers d'années.
Il n'est pas trop tard pour revoir ces points des statuts après large consultation des présidents régionaux et de clubs.
Les damistes t'en seront reconnaissants, et je suis persuadé que les enseignants de la FFJD auront plus de cœur à l'ouvrage si leurs talents sont reconnus au lieu de les vilipender.
Cela dit, bonne chance et compliments pour ton œuvre en direction des Écoles.

Amicales salutations.
Paul-Louis AZAÏS

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