Jeu de Dames - Site officiel de la Fédération Française de Jeu de Dames

Bonsoir,

Je viens de publier un message sur le forum de la FFJD. Ce message n’y est pas resté plus d’une heure. Je croyais que la FFJD n’avait plus de webmaster, quelle erreur ! Jacky Bruiant est donc toujours là.

A première vue, le contenu de ce message pouvait paraître dépasser les bornes pour un modérateur de forum sous pression comme peut l’être celui de la FFJD. Mais je veux ici republier ce message pour en expliquer le sens.

Avant tout, il faut comprendre qu’il s’agit d’un hommage à Jacky Hannachi. En effet, sa contribution récente, fort bien argumentée, était certainement celle qui résumait le mieux la situation démocratique actuelle de la FFJD. D’autres ont également très bien montré les multiples erreurs du président de la FFJD., mais c’est de loin Jacky qui a le mieux disséqué les choses.

Argumenter est une bonne chose, mais dans notre société actuelle (et probablement de tout temps soit dit en passant), les bonnes formules et autres phrases chocs ont au moins autant d’importance. On peut le regretter, mais c’est ainsi. Et les bonnes idées émises par tous ces contributeurs avaient peut-être besoin d’un coup de pouce. En tout cas, c’est le sens que j’ai voulu donner à mon message.

Voici donc le message originel censuré :

« Quel beau pays que le vôtre !
RDJD : République Démocratique du Jeu de Dames
D’un côté, une clique de guignols
De l’autre, une bite et 9 couilles molles
Pauvre jeu de dames ! »

Par ce texte, je voulais donc résumer les propos précédemment énoncés par les forumistes. Le manque de démocratie à l’intérieur de la FFJD était dénoncé par le sigle RDJD, rappelant que les plus grandes dictatures n’ont jamais hésité à utiliser le terme-même de démocratie. RDA, RDC pour n’en citer que deux. Le président ne cesse de justifier ses actes par la démocratie, ne laissant les statuts s’exprimer que lorsqu’ils lui sont favorables. Classique, tous les grands dictateurs utilisent cette façade démocratique. Il faut malheureusement croire que cela en convainc un certain nombre.

En reprenant les termes de clique et de guignols, vocabulaire privilégié de Jean d’Almeida, je voulais également souligner ce caractère anti-démocratique. On pourrait probablement qualifier ces termes de Khadafisants. Le dictateur libyen n’avait pas non plus beaucoup plus d’égard pour ceux qui osaient émettre une critique.

Venons-en maintenant aux parties génitales. Il aurait été inutile pour moi de remplacer le paragraphe en parlant d’un « dictateur et ses 9 collaborateurs ». D’abord parce que le caractère dictatorial avait déjà été exposé avec le sigle RDJD. Ensuite parce que je souhaitais plutôt insister sur son incompétence. Quant à ses acolytes, le terme « collaborateur » aurait était impropre car il aurait pu induire deux erreurs : la première est que le terme collaborer sous-entend un travail fourni, ce qui n’est pas le cas, le président dirigeant essentiellement seul. La deuxième est liée à la 2ème guerre mondiale : un collaborateur est actif et tire un bénéfice de sa collaboration, là encore cela serait un faux sens car je ne crois pas que les 9 membres du CA tirent un bénéfice de leur position. Non, ils sont simplement outrageusement passifs. Et c’est bien cela que j’ai voulu dénoncer. Mais que font-ils dans cette galère ? Comment peuvent-ils cautionner tout cela ? Il n’y pas beaucoup de mots plus précis pour qualifier cela et le terme choisi me paraît cadrer parfaitement avec le message, jusqu’ici trop peu avancé dans les débats, que je voulais faire passer.

J’aurais pu parler du « phalus et ses 9 gonades flasques ». Mais vous voyez bien que cela n’aurait pas eu non plus le sens escompté.

Non décidément, malgré leur crudité, je pense que les termes employés l’ont été à bon escient, et je pense donc qu’ils ne méritaient pas la censure.

A moins que le webmaster n’ait tout simplement voulu sanctionner mon pléonasme. Après tout, on ne croise pas si souvent des couilles dures.

Pour le meilleur de cette fédération et avant que le jeu de dames ne soit mort,

Bien amicalement,