Afin que chacun sache à quoi s'en tenir. Suite.
Par PLA
– le 16/09/11
à 17h52
– Informations
Afin que chacun sache à quoi s'en tenir. Suite.
Ce titre est extrait d'une phrase de J D'
Henry Cordier est sorti tête basse avec le panégyrique dû aux dommages qu'il a causés,
Au tour maintenant d'Azaïs avant de l'envoyer au Ciel.
Je cite en copie conforme.
J'avais des relations plutôt amicales avec Paul Louis Azais depuis 2003.J'aidonc été assez surpris par l'attitude de Paul Louis à mon égard depuis quelquesmois.Cela s'est manifesté essentiellemnt sur ce forum.Aujourd'hui Paul Louis ne sait plus qu'il a été candidat contre Jean-Marie Victoria.Il pense que
c'est R.Chappel qui a succédé à H.Cordier.Il croit que H.Macaux n'a été président que pendant un an .Il pense enfin que c'est Victoria qui a succédé à H.Macaux.
Dans ces conditions toute discussion avec Paul Louis est inutile.
Jean D'Almeida
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Bonjour Jean,
Je reconnais ma précipitation pour répondre à l'historique fait par J D'. Je ne voyais pas les rapports avec les événements actuels. J'ai présenté des regrets pour cela en reconnaissant le bien fondé des critiques qui ont été faites.
Les erreurs d'Azaïs ayant été reprises et redressées, la discussion peut reprendre.
Je tiens à dire que ce ne sont pas des problèmes d'ordre personnel ou privé car je respecte sa personne et sa fonction.
Il y a encore à dire sur mes réactions face à des problèmes actuels de la FFJD. Il faut mettre un terme à ce mélodrame qui dure depuis 16 ans malgré les replâtrages hasardeux, et pour l'instant tu es le seul à pouvoir le faire.
Les échanges courts et hargneux sur des sujets ponctuels ne permettent pas de trouver les réponses aux questions fondamentales.
Je pense qu'une revue synthétique des griefs et désaccords peut être utile.
Je vais m'y efforcer. C'est un peu long, et il me faut de la place.
Je reprends succinctement ton texte :
J D' - J'avais des relations plutôt amicales avec Paul Louis Azais(ï) depuis 2003.
PLA – C'est vrai. Rien chez moi ne m'interdisait d'approcher le Président de la FFJD avec des sentiments cordiaux et respectueux.
J D' - J'ai donc été assez surpris par l'attitude de Paul Louis à mon égard depuis quelques mois. Cela s'est manifesté essentiellement sur ce forum.
PLA – Je comprends sa surprise (nous en sommes à la 3ème personne car Jean ne veut plus s'adresser à moi directement). C'est une série de décisions assez surprenantes qui ont attiré mon attention depuis plusieurs mois, et même une année.
Je vais essayer d'évoquer ce dont je me souviens, avec la certitude d'être corrigé si l'on constate des erreurs ou un manque d'explication, comme c'est déjà arrivé.
Voyons tout d'abord les thèmes méritant notre attention :
1. La décision annoncée de ne pas se représenter à la présidence de la FFJD en 2010.
2. L'appel pressant de candidatures.
3. La suppression du Comité Directeur en cas de non renouvellement du mandat : 1+10 est un ensemble indissociable.
4. Les membres du Conseil d'Administration et le (1+10)
5. Le risque d'élire des "guignols' qui limite le champ des candidatures.
6. La menace de dissolution de la FFJD.
7. La disparition de l'Effort, citée ici comme préoccupation permanente.
8. Les 1+10 de trois ligues différentes.
9. Le sacrifice de J D', obligé de reprendre la présidence malgré son aspiration au repos.
10. Prise de contacts du président aspirant au repos.
11. L'entrée du Jeu de Dame dans les écoles sans un programme élaboré.
12. Les étrangers admis au Cht de France.
13. Et cette année le fiasco de Cannes,
14. Dernièrement les rappels réitérés des méfaits du tandem Cordier/Azaïs .
15. Les événements de 1995… 16 années plus tôt.
16. Diviser pour régner.
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Imagine donc un candidat +10 qui se présenterait avec un tel programme…
C'est cet ensemble de propositions, de suggestions et de contenus des Statuts qui m'ont conduit à réagir par leurs orientations ; j'y étais impliqué par des rappels consistant à montrer ce qu'il ne fallait pas faire : j'avais atteint le niveau d'un antimodèle permanent.
Et je n'ai pas été le seul puisque d'autres s'en sont inquiétés.
Si ce système n'était pas monté pour s'assurer une réélection à vie, il en avait quand même les vertus. Les Statuts sont scellés comme des dogmes, de telle sorte que le changement de Président ne peut se faire qu'à la mort de celui-ci. La démocratie est transformée en monarchie (gouvernement d'un seul). C'est le passage de la Cocarde à la Fleur de Lys, de la démocratie à l'autocratie ; il n'y manque qu'à rendre héréditaire la passation du pouvoir.
Certes cela s'est fait au cours des mandats présidentiels, par petites touches, et probablement sans intention machiavélique, mais maintenant on a l'impression du définitif, de l'intouchable : la FFJD est ingouvernable par un autre que J D', qu'il le veuille ou non.
Reprenons point par point.
1. La décision annoncée de ne pas se présenter à l'élection de 2010.
Selon la clause statutaire de 1+10 d'au moins trois ligues différentes, introduite dans les Statuts et incontournable, c'était la démission du CD et du CA ; tu aspirais au repos, ce qui est tout à fait honorable si l'effet peut suivre.
Malheureusement, tu ne peux te retirer de la présidence sans entraîner la disparition des dix membres du Comité Directeur lié au Président : ce n'est pas seulement le Président, mais une équipe qui est élue. Cette équipe détient tous les programmes et travaille bien.
2.Le dogme de 1+10 introduit par J D'.
Cette clause lie le Comité Directeur au Président, ce qui implique l'arrêt total de la gestion en cas de non renouvellement sous n'importe quel prétexte du Président.
Je mets quiconque au défi de réunir dix personnes de trois ligues différentes, et qui auraient les capacités de remplacer au pied levé le CD et le CA démissionnaires liés au Président en exercice.
Le 1+10 implique le renouvellement total du Comité Directeur, pour la raison simple que les démissionnaires ne peuvent plus être réélus aux fonctions de direction qu'ils ont abandonnées.
3. L'appel pressant de candidatures.
Répondant à un besoin momentané, cet appel ne pouvait pas aboutir par l'impossibilité de trouver dix volontaires parfaitement au courant de toutes les activités propres au CD. Il faut "un certain temps" pour en comprendre les enchaînements et les rouages, les faire travailler en harmonie en remplaçant les sortants au coup par coup. Personne ne peut prendre un poste pour lequel il n'est pas préparé et tout recréer en quelques jours ; il faut le soutien d'une équipe.
Mon cas d'alors est tout à fait exceptionnel parce que nous étions en période de crise et de sabotage. Il fallait aider le Président au lieu de hurler avec les loups, d'autant qu'il était agressé par un complot qui venait de loin.
5. "Les guignols."
La mise en garde de l'Association contre la candidature de guignols possibles sans définir ce qu'est un guignol, que l'on suppose dangereux pour la Fédération. Déduction inévitable : qui ne correspond pas aux vœux de J D' est un guignol ; et donc qui n'est pas J D' est un guignol. Chacun se fera une idée de ce qu'est un guignol, s'il peut.
N'importe qui peut parler de guignols et de bouffons, sauf, me semble-t-il, le Président à l'égard des adhérents qui l'ont élu ; ou alors il devient le Guignol Suprême.
6. La dissolution de la FFJD.
Le plus ahurissant : la menace de dissolution de la FFJD a fait l'objet de longs développements en 2010 et de sourdes inquiétudes. En voici l'origine.
Citation copie conforme page 21… du forum.
J'ai souligné l'essentiel.
Titre : Elections Fédérales -Licences 2010-2011 (Informations)
Message envoyé par jean dalmeida Le 12/10/2010 10:08:33
Bonjour à tous,
Le mandat de l'actuel conseil d'administration arrive à son terme le 31 décembre 2010.Conformément aux statuts les élections doivent être organisées.Les modalités de ces élections ont été définies à l'assemblée générale de Toulouse. La date limite de dépôt des listes de candidatures est le 31 octobre 2010.Le dépouillement sera effectué par le club de Mont de Marsan.J'ai indiqué que j'aspirais au repos après deux mandats à la tête de la FFJD précédés de deux mandats à la tếte de la ligue LRNP.Si aucune liste n'est déposée à la date prévue je convoquerai une assemblée générale extraordinaire avec comme point à l'ordre du jour la dissolution de la FFJD.Une telle dissolution entraînerait dès le 1er janvier 2011 la suspension de toutes les activités organisées par la FFJD.Cela concerne en particulier le championnat de France des jeunes,la coupe de France,le championnat de France seniors,la participation de nos représentants aux compétitions internationales ,etc ..J'espère que chacun mesure ce que cela signifie.Chacun de nous est face à ses responsabilités.J'ai vu sur ce forum des
propositions de programmes.C'est très bien.Il faut maintenant passer de la théorie à la pratique ,c'est à dire faire une liste et se présenter aux élections.
Les licences doivent être réglées au plus tard le 31 octobre sous peine de majoration.Si d'aventure il n'y avait aucune liste déposée à la date prévue on s'acheminerait vers une dissolution de la FFJD.Je demanderai alors au trésorier de procéder au remboursement intégral des licences payées pour l'exercice 2010-2011.La suite sera alors organisée conformément aux articles 14,15 et 16 de nos statuts.
Jean D'ALMEIDA
Président de la FFJD
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C'est énorme ! Et c'est sérieux !
Cette dissolution a été présentée comme le dernier recours en cas d'absence de candidature+10 provenant de trois ligues différentes. Comment constituer une équipe nouvelle et toutefois capable de prendre la suite en trois semaines ?
DU 12/10/2011 au 31/10/2011.
Comme vue plus haut dans ses plus subtiles conséquences, cette disposition assure l'élection à vie du Président, OU LA DISSOLUTION DE LA FFJD ; je répète que la clause 1+10 est suicidaire.
Evidemment personne n'y a cru ; mais le Président était contraint de se succéder, malgré son aspiration au repos, et c'est ce qui s'est produit. Il est plausible que dans le futur les mêmes conditions produiront les mêmes effets, ce qui condamne le Président à l'éternité pour que vive la FFJD, et il paraît que c'est long vers le fin. Nous verrons plus loin.
7. L'EFFORT
Périodique d'informations de la FFJD ; puis périodique de technique ; puis plus rien au prétexte qu'il coûtait cher, ce qui prive d'informations les damistes dépourvus d'informatique. Il ne s'agit pas d'en faire une revue luxueuse, mais quatre pages bien composées pouvant satisfaire tous les joueurs, avec s'il le fallait, une partie exceptionnelle commentée par un maître.
Henry Cordier n'a jamais manqué un numéro pendant son mandat et c'est la chicane qui est venue troubler cet indispensable moyen de communication.
8. L'impossibilité pratique de réunir les 1+10 de trois ligues différentes.
Pour cela, les candidats devraient solliciter toutes les ligues et leur demander de présenter un, deux, ou trois volontaires pour remplir des tâches dont ils ignorent tout malgré leur bonne volonté. En supposant même qu'un candidat réussisse l'exploit de constituer une équipe selon la norme de 1+10, il faudrait encore passer le redoutable test du guignol dont personne ne sait ce qu'il est (5.).
9. On ne peut éviter l'élection de J D', qui a fait don de sa personne à la FFJD.
10. Le sacrifice de J D' obligé de reprendre la présidence malgré son aspiration au repos ; il faut un Sauveur à la FFJD : ce sera lui par défaut ou la dissolution. J'admets que ce ne soit pas une volonté délibérée, mais c'est une conséquence.
Le Président aspirant au repos révèle avoir pris des contacts pour être réélu malgré lui, quelques jours ou la veille du vote. Or les "contacts" ne peuvent être que les membres du Comité Directeur : son 1+10 est constitué et ne peut être dispersé entre plusieurs candidats, même si, comme cela s'est produit, les membres se disent disponibles pour continuer leur mission : ils seront dissous, mais ils n'y croient pas.
11. L'entrée du Jeu de Dames dans les écoles.
C'est une excellente initiative entachée de la prétention de faire rémunérer les animateurs par l'État dans un secteur ludique géré par des bénévoles.
De plus aucun programme n'accompagne la négociation avec les représentants de l'État, et l'on doit faire appel aux bonnes volontés pour l'élaborer.
Seulement deux Académies sont consultées, et, évidemment, Toulouse, club qui s'enorgueillit de pouvoir salarier un de ses membres, alors que tous les dirigeants de clubs ou de la fédération sont bénévoles.
Et puis, ce formidable coup de clairon : "Je pense que la politique éducative de l'Éducation Nationale est un constat d'échec." , de la part de 123465, un non enseignant qui veut enseigner les mathématiques, et pas seulement, avec un damier ! On peut en voir les effets dans l'expression et se montrer indulgent ; de là à en faire une référence…
Plus de 12 millions d'élèves fréquentent les écoles, collèges, lycées de la France et de ses dom tom, encadrés par un million d'enseignants pour un école gratuite et obligatoire. Que ces (12 000 fois mille élèves + I 000 fois mille enseignants et administratifs pour l'imagination) posent quelques problèmes ne peut nous surprendre ; mais dire que l'EN est dans un constat d'échec alors que tous les Français sont censés savoir lire, écrire, compter dès leurs "premiers balbutiements" après l'école maternelle, est une insulte à tous les professeurs de l'EN et à la République Française ; à quoi servent-ils si le damier de 123465 peut les remplacer ?
Le 123465 est certes avenant et plein de bonne volonté, et il faut le féliciter pour son dynamisme en faveur du Jeu de Dames malgré ses contradictions ; mais mettre les éducateurs de l'EN dans une telle situation d'échec relève d'une pathologie ; et le Président de la FFJD, enseignant lui-même, entre dans ce délire et n'entend aucune protestation. D'ailleurs on peut constater que les enseignants de la FFJD n'ont pas tellement réagi, sans doute parce que l'énormité de ces propos les a convaincus qu'ils s'écrouleraient sous le poids de l'incongruité.
12. Les Étrangers (La majuscule est justifiée) au Championnat de France.
Championnat Français s'auto qualifiant de très bas niveau, nécessitant la rescousse des Étrangers que l'on souhaite parce que la France est le pays des libertés et de la tolérance, en arrière-plan, et dans tous les domaines ; mais il est impossible de les faire entrer dans le règlement sans fausser les résultats ou spolier les champions car ils prennent des places.
Alors on ergote : si l'on veut tirer les compétiteurs par le haut, la logique voudrait que l'Étranger remplaçât le premier de la série nationale, c'est-à-dire en l'occurrence Arnaud Cordier, dans le titre même ; et je vois déjà le chahut suscité par cette mystification. Arnaud a largement montré qu'il était parmi les meilleurs joueurs du monde ; il n'est pas le seul à ce niveau en France qui n'a pas à rougir de ses champions. Supposons alors que l'Étranger n'obtienne qu'un résultat quelconque ou même soit le deuxième, sa participation ne servirait donc pas de modèle. Cependant il rentrerait chez lui en ayant appris quelque chose. La France pourrait en tirer une certaine fierté. Nous avons battu l'Étranger : COCORICO !
Négociation. Nous vous passons deux maîtres moyens, car s'ils n'étaient pas moyens nous n'aurions pas besoin des autres ; vous nous en passez deux très forts qui nous expliquerons comment il faut jouer pour vous battre !
Essayons d'être efficace : proposons à n'importe quelle nation d'admettre le Français Arnaud Cordier dans son championnat NATIONAL en lui assurant les mêmes prérogatives que la France accorde aux Étrangers pour son Championnat.
Le Président Étranger qui recevrait une telle demande se croirait victime d'une hallucination.
C'est un raisonnement par l'absurde : on agitera que je suis coutumier du fait.
Les arguties concernant cet invraisemblable et insoluble dilemme se répercutent de décennie en décennie depuis 1937 avec le sérieux byzantin de la querelle des images ou de la détermination du sexe des anges pendant que les ennemis montaient à l'assaut des murailles, ce qui conduit inévitablement à refaire l'histoire en créant des zizanies et des controverses interminables aussi insensées que néfastes pour notre art.
La logique damiste de fonctionnant pas, essayons le bon sens.
Il faut dire une fois pour toutes que les Étrangers sont des Étrangers , et que les Français sont des Français, et donc des Étrangers de toutes les autres nations, sans faire des complexes du côté de la xénophobie et de l'humanitarisme. Il ne devrait pas y avoir de honte à spécifier que le Championnat de France ne concerne que les Français : c'est tellement naturel que l'on peut se demander quel virus a frappé la FFJD pour avoir provoqué les réactions furieuses de la Bataille de Troyes !
Tous les ressortissants d'une nation sont fiers à juste titre de leur identité. Et ce n'est pas en jouant avec leur liberté que l'on peut envahir leurs championnats nationaux. Chacun veut être champion chez soi sous le drapeau national et ne veut donner sa place à personne, et surtout pas aux Étrangers ; ensuite les NATIONS sont confrontées les unes aux autres par leurs champions respectifs dans les tournois internationaux.
Les Français sont forcément les Étrangers des autres nations (bis). Va-t-on les autoriser, ou même les imposer dans les championnats des autres nations pour relever leur niveau de jeu ?
Si un Étranger ne peut pas, ou ne veut pas comprendre, qu'il est Étranger et ne peut être admis dans un Championnat National, il faut bien que quelqu'un le lui démontre, tout en respectant ses origines et sa nation. Il pourra toujours participer aux tournois ouverts conçus pour que tous les Étrangers jouent entre eux, y compris les Étrangers… Français.
Et bien entendu un Étranger naturalisé Français est Français.
Si un Étranger est installé en France depuis plusieurs années sans être naturalisé, il reste un Étranger. s'il est naturalisé, il devient Français.
Cela ne devrait susciter aucune contestation.
13. Et cette année le fiasco de Cannes.
Je sais que tu n'y es pour rien, mais il faut assumer en tant que Président.
Michel REVEST, malgré son dévouement, et Henry Macaux malgré toute son expérience des tournois et de l'arbitrage, ont été dépassés par les événements.
C'était mission impossible, et personne à leur place n'aurait fait mieux.
Jamais, je n'avais vu le Jeu de Dames dans un tel état d'abandon. Il n'y avait rien à faire d'après notre arbitre qui finit par insulter et menacer ses propres joueurs de les expulser lui-même pour que les joueurs d'échecs ne soient pas dérangés ; je ne l'avais jamais vu dans cet état de fureur parce que ses joueurs réclamaient le silence.
On a bien vu le mépris des joueurs d'échecs pour le Jeu de Dames et la cohabitation impossible, d'autant que la location de la salle coûtait cher.
Va-t-on refaire la même faute dans Cannes 2012 ? Il faudra bien donner les conditions de jeu pour ceux qui préfèreront s'abstenir plutôt que de se retrouver dans ce contexte débilitant, car le prestige du Jeu de Dames n'en est pas sorti renforcé.
C'est le rôle du Président de la FFJD de prendre les contacts et les dispositions permettant d'obtenir les conditions adéquates.
14. Les "turpitudes" du "tandem Cordier/Azaïs"
Confrontés à une effervescence destinée à expulser de la Mairie de Troyes les organisateurs et joueurs, Henry Cordier et Jacques Herman, à moitié paralysés de stupeur, étaient quasiment mis en demeure d'abandonner les lieux en annulant le Championnat de France.
Henry Cordier avait réagi comme l'aurait fait n'importe quel président ayant le sens des responsabilités. De par sa culture, son expérience du jeu, sa compétence, et son assiduité à suivre toutes les phases aussi bien administratives que techniques, il était à même de juger, de décider, et de corriger une entorse au bon fonctionnement de la FFJD, quitte à ouvrir un débat par la suite pour montrer l'absurdité de faire entrer les Étrangers dans le Championnat de France.
Son action n'était pas dirigée contre Monsieur Zock, mais contre un principe absurde qui faussait toute l'organisation du Championnat de France, comme cela a été démontré à plusieurs reprises. L'aspect prétendument altruiste sous couvert des Statuts n'est que de la poudre aux yeux, et ridiculise la FFJD.
On peut aussi se demander comment un Étranger, fut-il Monsieur Zock, peut avoir le culot de se présenter à un championnat national, en sachant que sa présence provoquera des calamités : résultats faussés, disputes pour ou contre, accusations de xénophobie, perturbations graves du championnat de France. Il avait bien dû être averti avant.
Et maintenant examinons ceci, pour la postérité, en hommage à la sagacité Française :
Henry Cordier a eu le courage de prendre la seule décision raisonnable en interdisant définitivement les Étrangers au Championnat de France dans les séries où le Titre pouvait être en jeu. Il s'agit aussi des répercussions sur les deux séries suivantes.
Cette décision a mis en colère ceux qui voulaient les Étrangers : les pour ; mais aussi ceux qui ne les voulaient pas : les contre, pour des raisons absconses, de sorte qu'ils se sont regroupés pour condamner la décision d'Henry Cordier, et se retirer du championnat la tête haute. Bien ! Mais si Henry Cordier avait accepté la participation des Étrangers, il aurait satisfait ceux qui les acceptaient : les pour, et se serait forcément heurté à ceux qui les refusaient : les contre. Le rapport des forces pour ou contre faisait que tous se seraient regroupés pour condamner la décision d'Henry Cordier, (parce qu'il avait fait son travail de Président), en se retirant du Championnat la tête haute, pas effet de contagion.
Henry Cordier ne pouvait pas se sortir indemne du problème parce que, quelque part, un petit futé jouait sur les cordes du pour et du contre selon les circonstances et lançait ses troupes à l'abordage.
J'ai lu aussi que ce problème devait être soumis à l'arbitrage de la FMJD. Il ne peut pas y avoir de championnat national dans la FMJD. La FMJD n'est pas une nation mais un regroupement de nations ayant des statuts spécifiques ; elle n'intervient que pour organiser les Championnats du Monde des Nations. En aucun cas elle ne peut s'immiscer dans l'organisation des championnats nationaux ; ce serait de l'ingérence, même si ses dirigeants peuvent prodiguer des conseils. La participation des Étrangers au Championnat de France est un problème Franco-Français.
En définitive, les oppositions n'étaient que des prétextes pour dénigrer et saper les initiatives du Président Cordier.
15. La volonté de laisser entendre que les ennuis de la FFJD étaient dus aux événements de 1995, 16 années plus tôt, est plus que suspecte. On s'est ingénié à rappeler des faits qui n'ont plus de rapports avec la période actuelle, en désignant des boucs émissaires.
Cela a permis de faire passer des réformes dont on découvre la nocivité à chaque élection, suscitant des discussions sans fin et de plus en plus hargneuses.
16. La discorde ressemble à quelque chose qui rappelle l'adage "diviser pour régner", et ce n'est pas bon. On le constate dans presque tous les commentaires se rapportant à l'organisation de la FFJD ; les arguments même les plus anodins ne passent plus.
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Il faut maintenant dépasser cette phase d'incompréhension dangereuse pour la FFJD ; elle ne peut conduire qu'à des déceptions et des oppositions.
On sent bien que le Président, en travaillant beaucoup, il n'en faut pas douter, essaie à juste titre de dominer son monde. Il fait appel à la compréhension générale sur des sujets qui comportent des contradictions insolubles. L'appel régulier aux Statuts obère des prises de décisions parce que les Statuts contiennent des dispositions antinomiques.
Je n'en citerai que trois :
1) La clause de 1+10 est inapplicable et plombe toute l'organisation. Il faut revenir à l'élection du Président sans l'obliger à chercher une équipe qui ne peut être qu'inexpérimentée. Les candidats à la présidence doivent se présenter seuls et sont élus sur leurs compétences. Le Comité Directeur et le Conseil d'Administration sont capables d'assurer la continuité jusqu'à ce que le Président ait assimilé toutes les activités internes et externes de la Fédération. Cette disposition éliminerait le risque qui introduit l'idée insupportable de la dissolution.
2) La dissolution fait peser la menace de la disparition de la FFJD, laquelle devrait être refondée sous un autre nom car il est impensable d'arrêter le Jeu de Dames. Le dernier Président serait alors le fossoyeur de la FFJD. Et le dernier président sera le dernier élu sous 1+10, et emportera le CD et le CA avec lui, d'où dissolution.
Les articles révoltants des Statuts concernant la dissolution devraient être supprimés ; les solutions seront toujours trouvées.
3) Les Étrangers poseront problème tant qu'il existera une ambigüité sur la nécessité de leur présence dans le Championnat de France. J'en ai donné des aperçus, mais il existe d'autres considérants, comme le respect entre nations. Une fédération nationale ne devrait pas autoriser ses joueurs à se présenter dans les championnats nationaux des autres nations. Cela sèmerait les mêmes dissensions que nous retrouvons chez nous, et gangrènerait la Fédération Mondiale.
Cher Jean.
Voilà donc le chantier.
Oublions les invectives, les anciennes rancunes, les malveillances, les mémoires erronées, les interprétations hasardeuses ou les incompréhensions qui désespèrent les membres de l'Association. Ton rôle est de préparer l'avenir.
Rien n'est acquis définitivement, et ce n'est pas à toi que j'apprendrai que le monde est en perpétuelle évolution ; il faut en permanence adapter les règles de convivialité.
Tu fais de ton mieux dans un contexte difficile, et tes décisions ne sont pas dirigées contre les membres de l'Association ; mais tu ne trouves pas chez eux le soutien que tu devrais obtenir, et tout le monde en pâtit : il doit bien y voir une raison.
Les membres raisonnables intervenant sur le forum évacuent leurs inquiétudes en ne demandant qu'à t'aider. Le Président élu peut avoir des contradicteurs soucieux, pas des ennemis.
Tu ne peux en même temps invoquer les Statuts pour prendre une décision et les laisser dans un état les rendant inopérants : cela conduit à la paralysie et aux conflits.
L'obligation pour le Président de ne prendre une décision qu'en passant par l'AG oblige à attendre une année la suppression d'un litige, ce qui mécontente les intéressés et alimente la dispute jusqu'à provoquer des fâcheries graves.
Le rôle du Président est de gouverner avec fermeté à partir de Statuts adaptés à la déontologie de l'Association. Après consultation du CD, il doit prendre des décisions conformes à ses convictions surtout quand on sait que des résultats seront inévitablement faussés.
Tu te trouves actuellement dans la situation d'Henry Cordier lors de la Bataille de TROYES. Mon intention n'est pas de t'accabler comme le fait actuellement, et curieusement, 123465, mais de t'aider à surmonter ces difficultés.
Mon idée est de t'apporter un soutien sans rien espérer en attente, même si des réflexions ont pu te paraître dures.
Les critiques de personnes qui ne se font pas connaître sont sans valeur. Le dénigrement coléreux dans l'anonymat est une lâcheté ; leur répondre te fait perdre beaucoup de temps pour un résultat nul.
Je pense que les thèmes évoqués méritaient que l'on y accordât du temps et de l'espace, et pour l'instant tu es le seul à apporter les remèdes. Je suis persuadé que cela fait, tous t'en seront reconnaissants.
Sois indulgent pour la longueur de ce texte.
Bien amicalement.
Paul-Louis AZAÏS
Réponses
(3)
Par JackyBruiant
– le 16/09/11
à 19h22
Bonjour,
Les propos de Paul-Louis Azais me plaisent bien, même si je ne suis pas d'accord sur tout. Comme il l'indique, il faut savoir passer outre.
La menace de Dissolution
Le Président Jean d'Almeida a menacé de dissolution si aucune liste se présenter.
Les statuts malgré leur défaut sont là. Il n'évoque nullement cet état de cause à effet.
Les statuts parlent dans un article de la motion de défiance.
Cette motion entraîne la démission du CA et ils précisent le fonctionnement de la FFJD
Un comité formé de trois présidents de ligue est alors chargé d’administrer provisoirement la Fédération et d’organiser les élections
J'en déduis (mon avis sur tout) Sans liste déposée et dans le désir de retrait du président, il était possible de faire appel à ce collège de trois Président de Ligue pour diriger la FFJD et de modifier les statuts pour rendre possible une nouvelle candidature.
En définitive, cela revient à traiter l'absence d'un liste comme si nous étions devant une démission compléte du CA pour des raisons personnelles.
Faire peur fait partie d'un moyen de générer un électro-chocs des consciences ou être utilisé au contraire comme une confiscation.
C'est la problématique du Couteau : il sert à couper la viande ou il tue
L'important c'est celui qui l'utilise.
Le premier un mangeur, le second un malveillant.
A la prochaine
Avis sur tout et sur rien ...
Par PLA
– le 17/09/11
à 03h19
errata :
DU 12/10/2011 au 31/10/2011.
Lire : du 12/10/2010 au 31/10/2010
PLA
Par PLA
– le 18/09/11
à 17h57
Réponse à Jacky BRUIANT 18 IX 2011
Bonjour Jacky,
PLA – Pour pouvoir passer outre il faut connaître les points de désaccords.
Tes observations permettent une analyse plus fine du thème concerné.
La menace de Dissolution
J B -Le Président Jean d'Almeida a menacé de dissolution si aucune liste se présente.
PLA- Voilà le véritable motif : l'absence de candidature qui, avec la clause de 1+10, conduit à la dissolution de la FFJD.
J B - Les statuts malgré leur défaut sont là. Il n'évoque nullement cet état de cause à effet.
PLA - L'état de cause à effet est contenu dans le 1+10 qui forme un tout indissociable élu par les membres de l'Association. Un candidat doit obligatoirement fournir une liste de dix personnes, ou sa candidature ne sera pas acceptée, même s'il est le seul à pouvoir reprendre la suite.
J B - Les statuts parlent dans un article de la motion de défiance.
PLA – C'est un autre problème.
Il n'y a pas eu de motion de défiance à l'égard de Jean D' ; c'est lui qui avait décidé de ne pas se présenter à une nouvelle présidence et laissait le champ libre à ses successeurs. De ce fait, toute l'équipe suivait le Président. Le fatidique 1+10 lie le CD et le CA au Président.
Quand la FFJD aura subi la sanction de dissolution, plus personne ne pourra décider des suites : la FFJD n'existera plus.
J B - Cette motion entraîne la démission du CA et ils précisent le fonctionnement de la FFJD.
PLA – Il n'est nullement question d'utiliser cette motion de défiance.
Ce serait un dévoiement de l'article concernant la motion de défiance, laquelle devrait être motivée pour des faits graves portant préjudice à la Fédération. Ce n'est absolument pas le cas pour J D'. Il faut être attentif et ne pas tomber dans l'amalgame.
Le résultat d'une motion de défiance peut être un avertissement, un blâme ou, au pire, une destitution : le Président seul étant cité, il n'entraine pas la démission du CD et du CA, sauf en cas de 1+10.
J B - Un comité formé de trois présidents de ligue est alors chargé d’administrer provisoirement la Fédération et d’organiser les élections.
PLA - Comment seront choisis les trois présidents de ligues qui n'existeront plus, et par qui ?
J B - J'en déduis (mon avis sur tout) Sans liste déposée et dans le désir de retrait du président, il était possible de faire appel à ce collège de trois Président de Ligue pour diriger la FFJD et de modifier les statuts pour rendre possible une nouvelle candidature.
PLA - Les trois Présidents n'auront pas la possibilité d'administrer, même provisoirement, la Fédération ; il ne s'agit pas d'un cas relevant de leurs compétences, mais d'une décision personnelle du Président en exercice induisant un autre mode de traitement qui n'a pas été prévu.
Jean a raison de dire ; ce sera 1+10 ou la dissolution. Ce n'est pas un effet de style ou la recherche d'un électrochoc : c'est la réalité.
Plusieurs clans se formeront et la guerre recommencera jusqu'à une légitimité qui peut demander plusieurs années pour être effective.
J B - En définitive, cela revient à traiter l'absence d'une liste comme si nous étions devant une démission complète du CA pour des raisons personnelles.
PLA – Exactement. C'est en ce sens que le 1+10 est dangereux pour la FFJD.
J B - Faire peur fait partie d'un moyen de générer un électrochoc des consciences ou être utilisé au contraire comme une confiscation.
PLA – Pourquoi vouloir faire peur ? Il s'agit seulement d'élaborer un article des Statuts permettant une passation des pouvoirs normale sans générer un bouleversement total.
J B - C'est la problématique du Couteau : il sert à couper la viande ou il tue
L'important c'est celui qui l'utilise.
Le premier un mangeur, le second un malveillant.
PLA – Tu t'y entends mieux que moi en couteaux…
J B - A la prochaine
Avis sur tout et sur rien ...
PLA- Félicitations ! C'est ce type de discussion tranquille qui permet de progresser.
Je sujet est assez important pour y consacrer un peu de temps.
Les Statuts doivent stipuler avec précision tous les points risquant de provoquer des litiges ; mais aussi les possibilités spécifiques de correction, surtout si le Président les utilise drastiquement.
Bien amicalement,
Paul-Louis AZAÏS