J.-L. Clement c J.-P. Plantin, psycho

Par faustek – le 12/08/13 à 21h28Ch. Fr. Seniors

Plantin aurait dû gagner sa partie contre Delattre. Avec sa victoire contre J.-L, il jouerait alors les premiers rôles !

J'aurais voulu faire de l'humour en demandant si c'est le même Plantin qui a eu du mal en honneur l'an passé. Mais comme je reste sur une défaite contre lui, vae victis (plus correctement, pour les latinistes distingués, vae victo)!

L'intérêt des phases qui ont retenu mon attention, comme le résultat, c'est que la psychologie a son poids dans le jeu. Clément avait décidé qu'il devrait gagner, à tout prix. Le déroulement de la partie l'énerve. Lui qui a gagné contre tous les champions de France encore en activité voit J.-P. jouer en concédant certaines cases, certes, mais en se réservant le droit de simplifier si...

Au 26e temps par exemple, trait au noirs :

Trait aux noirs


26. ... 12-17

Que veulent les noirs, à part pousser les blancs à la faute en les énervant sérieusement ? Cela s'appelle narguer son adversaire.


Après trois ou quatre échanges en arrières, en gardant une position solide, je suis sûr que J.-P. a réussi à énerver J.-L. qui n'en peut plus d'exaspération.

Au 46e temps, après le paisible 9-14 des noirs, J.-L. a dû prendre bcp de temps
Trait aux blancs


37-32 conduirait pratiquement à une remise mécanique par la réaction 21-26; exclusion.

34-30 aboutirait à un recul des blancs (c'est néanmoins ce que je préfère); exclusion.

28-23 interdit l'échange 13-19 : J.-L le joue donc sans envisager que son adversaire puisse envisager autre chose que de "l'anti-jeu".

Fallait accepter la remise J.-L.! Quand un adversaire réputé moins fort joue bien, il n'y a parfois rien à faire.

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