Bonjour Gérard,
C’est intéressant d’apprendre que sur 1. 31-26 la réponse (16-21) peut être gratifiée d’un point d’interrogation.
Je n’ai pas trouvé la solution. Je peux juste essayer de déblayer le terrain :
Tout d’abord, il y a 172 parties recensées dans la base de données de Turbo dambase. 174 joueurs ont donc tenté l’expérience, avec un résultat global mitigé de 53% de gain en faveur des Blancs. La hardiesse ne paie pas toujours, mais cela représente quand même 50 parties gagnées.
Parmi les joueurs illustres qui ont essayé ce début avec les Noirs, il y a Baliakine, Macodou, Alexander Moguilianski, Rostislav Letjinski parmi les plus connus.
Je ne sais pas si je trouverai l’astuce qui permet de garantir un avantage pour les Blancs. Le jeu de dames offre tellement de possibilités que j’ai de la peine à croire que le premier coup puisse être déterminant.
Continuons le raisonnement en s'appuyant sur l’expérience des GMI.
La partie Skliarov-Baliakine a du sens. 31-26 (16-21) 37-31 (11-16) 41-37 (7-11) 31-27 (20-25).

Trait aux blancs
L’idée de ce dernier coup est de se donner du temps avec (14-20), (10-14)(5-10) etc. afin de forcer les Blancs à se déterminer. Il se trouve que dans cette partie, les Blancs ont joué de manière à forcer les Noirs à entrer dans un système Van Leuween, très technique, et quand même plus compliqué à jouer avec les Noirs.
Une partie intéressante a également été jouée entre Ton Sijbrands et G.J.W. Van Maanen : 31-26 (16-21) 36-31 (11-16) 41-36 (7-11) 31-27 (1-7) 46-41 (18-22) 27x18 (13x22) 34-29

Trait aux noirs
Les autres parties de GMI ne sont pas particulièrement exploitables car les Blancs ont choisi des plans de jeu trop laxistes via 34-30 par exemple.
Les parties entre joueurs de première force ne sont pas non plus directement exploitables.
J’en arrive donc à l’analyse du début proprement dite :
1. 31-26 16-21
L’intention de ce coup, hormis l’effet de surprise, est de provoquer une partie de flanc, un système Roozenburg, ou encore un système Weiss. L’intérêt des
Blancs est de maintenir l’enchaînement.
Dans cet esprit, il est assez logique de jouer 36-31 ou 37-31
2. 37-31 11-16
3. 41-37
Il me semble qu’après 31-27 (18-22) 27x18 (13x22), il me parait impossible de démontrer un avantage pour les Blancs. La partie Scholma-Berkel Cht-PB 2008 l’illustre parfaitement.
Les 2 coups entrant le plus dans la logique des Noirs sont (6-11) et (7-11) qui arrivent à peu près à égalité dans les statistiques.
7-11 me parait toutefois plus logique. Après (6-11) 31-27 (18-22) 27x18 (13x22), rien n’empêche les Blancs de jouer 37-31 puis 31-27.
3… 7-11

Trait aux blancs
Les Blancs ont à présent le choix entre 46-41 et 31-27. 31-27 paraît plus logique, ne serait-ce que pour éviter un (21-27) destructeur.
4. 31-27 1-7
Et les Blancs ont à présent 2 variantes qui ne paraissent ni l’une ni l’autre décisive :
1ere idée : 5. 31-27
5. 31-27 18-23
A présent:
sur 34-30, les Noirs ont un joli coup de ricochet par (23-28) etc.
Sur (33-28) les Noirs ont un dégagement avantageux par (23-29) (17-22) etc.
Sur 33-29 peut suivre e surprenant (13-18) avec l’idée principale 39-33 (19-24) et une sortie ultérieure avantageuse pour les Noirs, d’après mes quelques essais.
Sur 42-37 suit directement 33-28.
Il reste donc 47-41 ou 34-29x29 et je reste dubitatif sur un avantage quelconque de part et d’autre.
2e idée : 46-41
C’est après tout le coup joué par Ton Sijbrands. Cela rassure.
4. 46-41 18-22
5. 27x18 13x22
6. 34-29
Il y a encore du jeu de part et d’autre.
Gérard, à quel moment, est-ce que je dérape ?
As-tu un indice ?
Amicalement
Jean-Pierre