Bonjour Robert,
Par ordre alphabétique sera difficile mais je vais essayer. Pour le moment, j'essaie par famille. Par exemple, il est bien d'avoir le coup turc avec le coup demi-turc et le coup suisse. Je prépare bientôt le coup de l'assommoir mais c'est la famille des chaînons 1-2 (d'abord le premier, puis le second) qui regroupe aussi le coup Manoury, le canadien, le Bonne, le Schout, le Venema. Je ne sais pas encore si le coup Arnoux est un coup basique (Combiné coup de mazette et coup Napoléon). Je découvre aussi d'autres coups ; par exemple je viens de remarquer que le coup de collage classique (Le pion colle et prend mais sans la prise mutuelle de l'Africain) n'est pas répertorié. Il y a aussi d'autres coup de la famille du collage (Coup du tremplin où le collage est pris, coup de la résurrection où le collage passe...). Il me faut aussi trouver 2, 3 exemples chaque fois, qui soient présentables et représentatifs. Je dois donc revoir des milliers de problèmes et il me faudra pour cela plusieurs années. Mon répertoire personnel privilégie plutôt le haut niveau artistique et seraient moins pédagogiques. Tout cela fait que cela est désordonné et je m'en excuse. J'aurais dû commencer après avoir tout classé, donc dans 2 ans environ. En fait, quand j'ai commencé, je pensais que ce serait facile et rapide. Je me suis trompé mais j'ai quand même décidé de continuer mais dans le désordre. Cela permet aussi d'étaler mes posts dans le temps. Je ne voudrais pas submerger tout d'un coup le forum.
Il faut être précis dans ses définitions pour éviter toutes dérives. C'est le défaut des ouvrages voulant traiter des coups basiques ; les explications sont assez brèves et les exemples peu nombreux quand ils ne sont pas médiocres et imprécises. Je ne m'exclus pas de ce reproche. Cela rend la définition d'un coup imprécise, la fausse et finit par la tuer. C'est le cas maintenant, par exemple du coup trompeur qui veut tout dire et n'importe quoi et a fini par tomber dans l'oubli, les joueurs ne sachant plus ce qu'il représente vraiment. Déjà avec le premier ouvrage de Manoury on peut facilement dériver dans tous les sens, tellement ses exemples sont mauvais. Je le remarque aussi quand j'ai donné la définition du coup de l'Africain. Il n'est pas précisé par exemple que le pion colleur doit faire partie de la prise minoritaire (sinon c'est le coup du collage classique) car cela paraît évident pour celui qui connait et explique. Il faut aussi donner plusieurs exemples. Si vous ne donner qu'un exemple avec une dame, le lecteur peut croire que le coup de l'Africain ne fonctionne qu'avec une dame adverse ou qu'elle doit être prise directement par le pion colleur.
Trait aux blancs
- 238, 17, 10+
C.Fougeret donne cet exemple sous le nom de "L'Africain double". C'est une erreur. On a l'illusion d'une prise mutuelle mais le pion colleur est en dehors ; c'est un coup de collage classique.
Trait aux blancs
- 393, 24, 32, 25+
On voit souvent ce mécanisme avec les pions blancs 32 et 42. Ici aussi, on a l'illusion d'une prise mutuelle mais sans le pion blanc à 24 cela ne change rien. Je peux confondre cette confusion car j'ai hésité aussi.
Je voudrais aussi changer le nom du coup de renfort (Coup 20) en son appellation exacte coup d'appui. J'avais hésité avant car cette appellation avait été usurpée par un certain Chiland mais il a fait une double erreur. D'abord ce n'est pas un coup car son "coup d'appui" définit seulement : un pion rafleur qui se trouve au bord du damier. Ensuite ce n'est pas un appui mais simplement le bord du damier. Il a donc simplement fait une erreur d'expression pour dire "un pion rafleur qui se trouve au bord du damier". Le terme "d'appui" a un sens commun et utilisé bien avant par les joueurs pour désigner un pion qui soutient un autre. Une butée est une butée, non un arrêt. Un appui est un appui, non le bord du damier. Je suis pour respecter absolument les définitions historiques du passé mais quand elles sont justes, même si elles prêtent à discussion, comme je suis pour supprimer absolument les erreurs du passé, sinon on ne va pas s'améliorer.
Le mot du président