Damien D'emmerez de Charmoy

Par Philippe Jeanneret – le 10/09/19 à 18h16Aide/Recherche

Bonjour à tous, bonjour Damien
J'ai regardé tes parties.
Elles sont très intéressantes.
Et je pense qu'il y a un véritable potentiel.
Si tu veux t'entraîner avant le championnat du monde et si tu es du voyage, je peux te proposer des parties d'entraînement.
Je renouvelle l'idée que chaque jeune pourrait avoir un parrain. Je pense que beaucoup d'entre nous sont prêts à faire cette démarche. Elle ne coûte rien si ce n'est un peu de temps.
J'ai déjà fait des parties avec Tanguy Masson avant le championnat d'Europe. Je pense qu'il en a été heureux.
Je sais qu'André Berçot joue souvent avec Anthony.
Il faut une échelle de niveau. chaque parrain doit avoir au moins deux barreaux de différences de niveau.
Avec les progrès, on change éventuellement de parrain.
Elle permet aux parrains de forger une attitude de formateur .Après la partie, on débrieffe. Je l'ai fait avec Tanguy.
Bientôt, il sera trop fort. Pas de problème. C'est la vie !
Vive le jeu de dames !

Réponses (14)

Par Yves – le 10/09/19 à 22h41

Philippe
je ne comprends pas ton post
tu te proposes d'entraîner Damien mais tu dis qu'il faut au moins 2 niveaux d'écart pour être utile
Damien, Tanguy comme tous les autres jeunes susceptibles d'aller au championnat du monde ont besoin de conseils de joueurs à plus de 2100
leur nombre est limité,et nécessite un véritable effort de leur part
cependant je suis persuadé que 5 parties contre un très fort joueur quitte à reprendre en arrière plusieurs temps après une approximation , pour bien comprendre la différence, vaudra mieux que toute la bonne volonté de joueurs inférieurs à 2100.
C'est entre autres ce qui a bien aidé Kévin, en plus de sa capacité de travail avec les livres.
Yves

Par Croc Robert – le 11/09/19 à 10h04

Cette année, à Drancy j'ai découvert ou re..découvert une autre façon de s'entraîner.

Yves, tu fixes la barre du capital à un minimum de 2100
C'est bien pour un "prof" disponible...
Sans toutefois effacer les bonnes volontés comme Philippe qui peut quand même apporter ses compétences et surtout ses commentaires tout au long de la partie
Il a du moins l'avantage d'exister et proposer ses services
J'ai connu aussi des séances skype prometteuses avec Jean Pierre Dubois...

Personnellement, je te propose un joueur à 2700 points de capital !
Champion du monde 2018
La niveau de la barre devrait te rassurer ?
Meilleur que le plus fort en France
Capacités stable sur plusieurs parties.
Fait pratiquement zéro fautes
Accepte de reprendre un coup si l'adversaire le demande
Accepte sans broncher tous les débuts de partie connus et y répond avec des ressources "hors" manuel
Ne fait jamais de réflexion ou commentaire propres à déstabiliser l'apprentissage
Va te permettre d'étudier tes variantes et apprendre à choisir des réponses inattendues
Va te faire découvrir des positions inconnues avec des triangles agressifs,
Jusqu'à 6 temps d'avance dans certaines parties,
Des blocages de l'advesaire qui vont obliger à donner un pion
L'occupation simultanée du centre et des côtés !
Analyse en fin de partie ou à chaque déplacement de pion
Que peut on demander de plus ?

Inconvénients :
Tu vas perdre toutes tes parties, au mieux tu feras quelques nulles avec l'aide acceptée de reprises !

Oui, cet adversaire existe, toujours disponible, courtois et précis dans ses conseils.
J'ai appris cet été que certains jeunes en progression n'hésitaient pas en l'utiliser.
Pour ne pas le nommer, c'est S.....1
Ce n'est pas une boutade, mais une idée de réflexion, une tendance qui pourrait apporter dans les années à venir de nouvelles connaissances, un complément d'apprentissage.

Robert

Par Philippe Jeanneret – le 11/09/19 à 12h55

Je pense que les jeunes sauront eux mêmes choisir un mode d'entraînement.
Un bon entraîneur est quelqu'un capable d'ouvrir le débat sur tous les plans.
De poser les bonnes questions.
Et c'est au jeune joueur d'y répondre en partie.
Pourquoi cette ouverture ?
Pourquoi cette précipitation ?
Quelles sont les alternatives ?
On n'entraîne pas avec des certitudes.
Il faut savoir puiser. On ne pêche pas le bar dans la rivière. Proverbe local !

Par Philippe Jeanneret – le 11/09/19 à 12h57

Quant à la réflexion globale sur la formation des jeunes, elle émanera d'une réflexion collective impliquant les jeunes et tous ceux qui veulent créer dans ce domaine.

Par Anthony – le 11/09/19 à 13h33

Bonjour à tous,

Robert l'ordi ne remplace pas l'Homme, il peut être utiliser en simple complément et non en tant "qu'entraineur "

Les variantes inconnues dont tu fais allusion sont basés sur un calcul important qui est souvent possible que par l'ordi !


Anthony

Par Philippe Jeanneret – le 11/09/19 à 16h55

Oui, l'ordinateur est un puissant outil mais ce n'est qu'un outil. Très utile pour l'analyse personnelle. Les ouvertures, l'observation et l'analyse du jeu des Maîtres.
Quant à mon proverbe, qui risque d'être mal compris ... si la rivière n'est peuplée que de petits poissons, on risque de chercher le gros ... on ne le trouvera pas. Je pense que parmi les petits poissons, il y en a dont le calibre suffira largement à faire progresser nos jeunes alevins.

Par Croc Robert – le 11/09/19 à 22h31

Anthony,

J'étais allé un peu loin dans l'aide que peut apporter un logiciel, peut être aussi pour voir vos réactions !
Un complément, c'est sur et plus pour ceux qui arrivent à comprendre ses réactions et arrivent à les mettre en pratique…


Info du soir,
Un tournoi des 15 meilleurs logiciels vient de se finir :

Un bon résultat Pour la France et un nouvel arrivant avec Maximus qui arrive à la troisième place ?

Rapid, Round robin, 5 minutes + 15 seconds on 65 moves

Des parties à décortiquer par curiosité ?

Par Yves – le 12/09/19 à 10h30

Bonjour à tous

l'entraînement des jeunes prometteurs présente pour les clubs de grosses difficultés .

il faut se poser la question pourquoi, qu'est qui a été fait dans le passé et qu'est ce que l'on pourrait envisager?

Vous pouvez faire le constat que ceux qui travaillent dans les clubs pour recruter, et former les jeunes jusqu'au niveau 1600, sont pour la plupart des joueurs comme moi c'est à dire moyens, que les forts joueurs ne participent que très rarement à la vie des clubs pire on ne voit la très grande majorité des forts joueurs qu'aux championnats de France. Bien sur Il y a des rares exceptions qui se reconnaîtront.

Dans le passé récent Monsieur Dubois a fait un gros travail qui a profité à nos jeunes talentueux.
Un gros travail a été fait pour la mise à disposition en ligne des techniques, en particulier sur allons à dame.
La Fédération s'est mis en quatre pour les envoyer en compétitions internationales
Mais quelles possibilités sont offertes à des jeunes par exemple en ligue du Centre-Ouest pour rencontrer régulièrement un joueur de plus de 2100? Yoann Lebon l'a très vite compris.

Qu'est-ce qu'on peut faire: l'idée du parrainage est pas mauvaise en soi, mais il ne faut pas oublier que par exemple un jeune classé 1900, en période montante, vaut virtuellement plus de 2000. Aussi il est indispensable que le parrain soit à plus de 2100 mais on se heurte au manque de disponibilité apparente de ceux-ci. D'une part, mon avis est qu'il devrait y avoir une incitation, voire contraignante pour pousser les forts joueurs à participer plus activement à la vie de la fédération et des clubs. D'autre part avec internet, il est très facile d'entrainer un jeune et ceux-ci sont demandeurs.

Cordialement
Yves

Par Philippe Jeanneret – le 12/09/19 à 12h05

Yves, et à tous ceux qui se sentent impliqués
Si l'on regarde le niveau de nos jeunes joueurs, la majorité d'entre eux est en dessous de 1900 y compris les plus prometteurs.
Franchir la barre des 2000 est un pallier très important et beaucoup de joueurs peuvent contribuer à faire progresser un jeune joueur.
Se limiter à 2100 et plus limite notre réservoir de formateur.
On ne décrète pas qu'un joueur à 2100 est formateur. Il faut qu'il en ait envie. Et puis le jour où nous serons 5000 avec une centaine de joueurs à plus de 2100, on aura peut être un réservoir de formateurs à + de 2100. C'est loin d'âtre le cas. Plutôt que de mettre des barrières virtuelles (niv >2100), lançons une réflexion en impliquant les jeunes.
Et les jeunes à 1600,1700, 1800, ne peuvent-ils rien apprendre d'un 1800,1900,2000 ?
Encore une fois quand Tanguy m'a proposé de faire des parties d'entraînement, il savait très bien que cela lui serait profitable.
Quand je dis 2 barreaux, ça ne veut pas dire 2*100. Et puis, deux barreaux, un barreau ...quelle importance.
Il faut faire confiance aux jeunes. Ils savent trouver les moyens de progresser.
En cherchant un parrain, ils feront déjà une démarche avec des objectifs.
Et puis il faut faire confiance aux joueurs QUI VEULENT former.
Et qui dit que seul le jeune progresse ? Je ne connais pas un parrain potentiel même à 2300 qui ait des certitudes sur le jeu.
J'ai environ 2000, je peux même redescendre à 1900. J'ai cessé d'avoir des ambitions sportives très élevées, tant je m'engage sur d'autres terrains (revue, mag, ...). Mais je suis convaincu que je peux, et d'autres aussi, même en dessous de 1900, apporter à un jeune que je parraine des éléments de réflexion qui le feront progresser.
Quant à Anastase, Anthony, Robin, les jeunes d ela série excellence, nationale, la FFJD peut peut-être les aider à progresser. Mais l'idée de parrain, de coach, reste. Si on suit le raisonnement du 2100, alors Anastase ne pourrait être entraîné que par un MI. S'il trouve un parrain MI, super, tant mieux. C'est une denrée rare. Un parrain, un partenaire d'entraînement ....l'important c'est la démarche.
Si on dit à nos jeunes cadets, qu'ils doivent trouver au dessus de 2100 ...la démarche s'arrête. Ah ben mon bon monsieur, c'est pas possible ....On n'a pas ça en réserve. Circulez....
Une démarche pour le jeune. Une réflexion collective pour les responsables de la FFJD et les jeunes.
Le jeune joueur ne progressera pas par des solutions théoriques trouvées par d'autres. Il progressera par une démarche autonome. Aidé en cela par la réflexion collective sans imposer, sans rigidité.

Par Yves – le 13/09/19 à 08h49

Philippe
je n'ai pas de doute, tu peux apporter un plus, mais il est normal d'avoir de l'ambition pour nos meilleures jeunes. Et donc de leur donner le meilleur possible.
partir battu devant cette ambition légitime au minimum m'agace
il faut être inventif, par exemple
de mémoire Jacky Bruiant avait proposé que les joueurs inactifs perdent un peu de capital point
Jean Dalmeida avait répondu que ce n'était pas possible arguments à l'appui
comme aux dames si on ne peux agir directement, on peut envisager un forcing
partant du résonnement que les forts joueurs sont surtout intéressés par les Championnats de France, on pourrait par exemple envisager que ne pourront participer aux Championnats de France que ceux qui auront joué au moins x ( à déterminer ) parties homologuées en parties lentes.
Yves

Par dalmeida – le 13/09/19 à 09h42

Bonjour
L'analyse d'Yves est correcte. Il y a un travail d'initiation fait dans les écoles. Il faut ensuite faire venir les jeunes dans les clubs et les faire
progresser. Cela s'est fait à plusieurs reprises à Parthenay. Le jeune peut ainsi arriver à un CP de l'ordre de 1400 à 1600. L'étape suivante
est de faire passer le jeune à un CP d'environ 2000. Cette étape est très compliquée s'il n'y pas un environnement adapté : présence dans
le club d'un formateur pédagogue ayant un CP élevé , possibilité de rencontrer de forts joueurs dans un championnat de ligue.
Serge Minaux et moi avons beaucoup participé à notre championnat de ligue tout en jouant en série nationale au championnat de France .
Cela a été déterminant dans la progression des jeunes de notre région. Notre exemple a malheureusement trop peu été suivi dans les autres
ligues. La progression des jeunes passe par l'entraînement , l'étude, la compétition. Ces trois aspects sont dosés de manière différente selon les individus. J'ai une certaine expérience en matière d'entraînement. Je sais comment faire passer un jeune de 1500 à 2100 en quelques années. Je l'ai déjà fait et je pourrais le refaire. Je pourrais aussi transmettre la méthode.
Jean

Par JackyBruiant – le 13/09/19 à 12h00

Bonjour Yves,

La question sur la perte de point a été posée en AG et une réponse a été faite.

Mon point de vue n'est pas de faire perdre des points pour ceux qui ne joue pas. Mais d'en faire gagner pour ceux qui joue et surtout leur conserver leur niveau.

Je m'explique.

Un joueur au CP de x particpant à un championnat de France et perdant beaucoup de point peut mettre qq années à récuper les points perdus. Ce joueur contribue à la vie de la fédération. Sa perte de point est-elle le reflet de son niveau? oui et non

Un joueur avec le même CP de x qui ne participe pas au CDF , ne perd pas de point, ne fait pas vivre la fédération. Il conserve son niveau.

Le joueur contributeur devrait bénéficier d'une dérive positive.


Pour le travail de Parthenay ou d'ailleurs, et par expérience nous pouvons ammener les jeunes à un niveau de CP à 1900-2000, puis le passage dessus va demander un fort travail du joueur. Il demeure possible de pouvoir l'accompagner à
Si le fort joueur est pédagogue c'est un plus.
Si le fort joueur ne sais pas transmettre son savoir, il peut avoir le rôle de sparing partenaire avec un entraîneur d'un niveau de jeu faible.

Toutes les combinaisons sont possibles. L'important c'est d'avoir des jeunes motivités et ambitieux. Le haut niveau va demander des efforts.

Par LaurentG – le 13/09/19 à 15h29

Bonjour à tous.

Pourquoi ne pas attribuer des points bonus à des joueurs finissant
sur les 3 marches du podium. Championnat de France cadence lente et semi rapide, voir même
les championnats régionaux avec des points bonus moins importants.
Exemple
Le premier aurait 100, le secundo 70, et le troisième 50.
Je pense que cette idée pourrait motiver plus d' un joueur.

Cordialement

Par dalmeida – le 13/09/19 à 16h18

Mon CP était de 2219 en 2002 et de 2143 en 2016.
Je pense pourtant avoir une meilleure compréhension du jeu aujourd'hui
qu'en 2002. Il faut prendre un peu de recul par rapport au CP et considérer
que ce n'est ni une récompense ni une sanction mais une évaluation approximative
du niveau du joueur corrigée par la forme du moment.