Jeu en ligne et tricherie

Par dalmeida – le 25/07/20 à 10h16Divers

Le jeu en ligne existe depuis un certain temps mais a pris un essor particulier en raison de la pandémie. C'est le cas aux dames mais aussi dans plusieurs autres disciplines. De nombreuses compétitions s'organisent en ligne mais on
se heurte au problème de la tricherie. C'est une question essentielle. Les compétitions ne pourront avoir de la valeur
que si cette question est réglée. La tricherie freine donc le développement du jeu et doit être fermement combattue.
On peut facilement imaginer les formes que peut prendre la tricherie. Un joueur peut jouer à la place d'un autre !
Certaines disciplines ont trouvé la solution en regroupant les joueurs dans une salle municipale sous la surveillance
d'un arbitre. Ce n'est evidemment pas toujours possible. Le tricheur peut se faire aider par un logiciel ou par un copain. Il peut utiliser le logiciel ponctuellement ou pendant toute la partie.
Il peut aussi avoir un damier à côté et essayer les coups avant de les exécuter sur son ordi. Il faut donc détecter la tricherie et la combattre. On peut demander au tricheur de s'engager sur l'honneur à ne pas tricher ! Inutile de commenter le caractère naïf de cette proposition. Deux pistes essentielles se présentent : les systèmes anti-triche des
plateformes et la collaboration de forts joueurs.
Il faut d'abord penser qu'il y a une tricherie. Ce n'est pas si simple. Dans certaines disciplines , les parties sont analysées par les grands maîtres avant la proclamation des résultats. Cela permet de détecter des parties suspectes.
Il faut une certaine organisation pour mettre en place cette formule. Les systèmes anti-triche des plateformes peuvent
aussi être sollicités. Ils peuvent donner des indications. Mais l'interprétation reste humaine car on se base sur le niveau supposé du joueur. C'est plus compliqué pour un joueur inconnu et pour la tricherie ponctuelle.
La FMJD organise des compétitions en s'appuyant sur le système anti-triche de la plateforme Lidraughts et la collaboration de plusieurs GMI. Il faut absolument ces deux aspects pour combattre la tricherie.
La FFJD ne dispose pas d'un panel de GMI mais doit pouvoir compter sur ses joueurs titrés ( MN , GMN , MF , MI , GMI ). L'essentiel est d'avoir un groupe de joueurs ayant un niveau clairement supérieur à celui du joueur dont la partie est examinée.
Jean

Réponses (8)

Par JackyBruiant – le 25/07/20 à 12h01

Si lutter contre la triche est une évidence, c'est de la naïveté d'espérer l'éliminer.
Elle se loge partout. Elle est souvent liée à la réussite.
Tricher, bluffer, frauder et mentir est l’apanage des gagnants. La présence de l'arbitre trouve son rôle dans cette lutte accompagner par
d'autres acteurs des biologistes , des psychologues, statisticiens etc....
Soumettre à des très fort joueurs l'analyse des parties est un moyen , seront-ils à même de détecter la substitution d'un être humain par un robot dont la force pourrait s'avérer supérieurs à eux.
Comme l'indique Jean, des algorithmes sont employés avec efficacité.
Pour autant, le vrai tricheur, sans recherche de gain, juste pour démontrer sa supériorité est capable d'investir en recherche d'anti-algorithmes pour tromper nos examinateurs.

L'idée de soumettre à un panel de fort joueurs l'analyse des parties rentre dans cette lutte!

Soyons un peu optimiste, les tricheurs ne sont pas la majorité des joueurs pour autant un seul peut troubler la fête du jeu.
La vigilance est de rigueur.

Par dalmeida – le 15/08/20 à 13h33

J'ai évoqué ce sujet il y a quelques semaines. La FMJD vient de renforcer son arsenal pour lutter contre la tricherie dans le cadre de la coupe des
nations en ligne. Je n'entrerai pas dans les détails. L'essentiel est que la caméra doit permettre à l'arbitre de s'assurer dès qu'il le souhaite de
l'identité du joueur et du fait qu'il ne bénéficie pas d'une aide humaine ou logicielle. Cela s'ajoute aux algorithmes de la plateforme et aux anayses
par un collège de GMI. Il est dommage que cette disposition ne soit apparue que pour la dernière phase de la compétition. Certains résultats auraient peut-être été différents. Les compétitions en ligne ne pourront avoir de la valeur que si elles sont accompagnées par un dispositif
anti triche efficace.

Par dalmeida – le 01/09/20 à 17h31

Les tricheurs ne se découragent jamais mais ils finissent souvent par se faire prendre. Il faut évidemment les exclure immédiatement de la
compétition en cours. Il y a une difficulté évidente. Les parties jouées par les tricheurs doivent être invalidées mais cela fausse totalement
la compétition si elle est jouée au système suisse. Il n'y a pas de bonne solution. Il faut surtout prendre des mesures dissuasives en excluant
les tricheurs pour une longue période des compétitions organisées par la FFJD.

Par Raphaël Martens – le 01/09/20 à 20h22

D’almeida arrête tes interventions médiocres, nous avons tous compris que tu veux rester en haut de la barre du forum, ça suffit, tu es lourd, même très lourd.

Par dalmeida – le 01/09/20 à 20h37

"Tu veux rester en haut de la barre du forum".
Voilà une phrase très intelligente !

Par jacky – le 01/09/20 à 21h45

Mr Martens,

j'espère que vous ne serez pas offusqué, ni vexé, ni affecté par la tournure des derniers échanges sur le forum. En tant que président de la FFJD, je vous adresse mes excuses pour des propos qui peuvent avoir un coté humiliant. Moi-même et le CA ne causionnons pas une telle attitude .
Je ne saurai vous recommander à l'avenir d'éviter de répondre à des propos qui n'ont d'autres objets que la polémique pour la polémique.



Jacky président de la FFJD

Par OB – le 01/09/20 à 23h22

La tricherie a toujours existée, tant aux sports qu’aux jeux, émanant des joueurs ou de ceux qui supervisent. La raison serait liée à la facilité de performer l’enjeu et la conception morale de chaque participant. L’affranchissement des règles suppose d'abord une facilité à les transgresser. C’est cette facilité qu’il faut combattre si l’objectif est de sanctionner un écart indésirable à la règle ou à la morale.
Il se pose la question de savoir quelle sont en réalité les attentes des compétiteurs.
J’ai lu qu’aux échecs, il se pourrait que 60% des joueurs en ligne trichent. C’est beaucoup !
Faut ’il sanctionner de manière aléatoire par défaut de moyens de vérification suffisants ?
ou, faut ‘il promouvoir des compétitions dans lesquelles l’assistance logicielle serait permise pour permettre l’émergence d’une nouvelle forme d’expression ?

Par dalmeida – le 06/09/20 à 22h53

J'ai créé ce sujet le 25 juillet. Il est plus que jamais d'actualité. Il y a une difficulté pour poursuivre les appariements dans un système suisse
lorsqu'on décide d'exclure un tricheur. La solution est très simple lorsque le joueur exclu a gagné toutes ses parties. C'est plus compliqué dans
les autres cas.