Publication dédiée à Simon Horsot (et....... sa fille), en remerciements de ses travaux portant sur les parties jouées dans le cadre des championnats de France-2025-Série Nationale.
Composition élaborée le 20 Septembre 2025.(Voir ci-dessous diag-1.).
30-24!(19x30)40-35(14-19?Z)35x24(19x30) livrant la combinaison suivante: 24,20,471,349,49,21,43,3,18(12)16(11)7,41+-Position post "tenailles",classable en jeu ouvert ou semi-ouvert. Qu'importe si le plaisir est là pour Simon.
Z=(16-21YX) semble forcé avec la suite 27x16(18x27)29x18(13x22)32x21(11-17)35x24(17x26)45-40 avec une position 11x11.(Voir diag-2.)-Les cases 11,13,18, sont interdites aux noirs à cause de menaces directes à partir du pion 36.Étude interessante. Y=Si au lieu de (16-21), (12-17 ou 11-17) alors 35x24(17x37)24-19,29x20,38-32,33-15. Si X=(2-8)35x24 et A(16-21)27x16(18x27)29x18(13x22)32x21(11-17)33-29(17-26)24-19(14x23)29x27.(Bl+1)-Si (26-31)34-29,47-41,29-24,25x5.(Bl.+)-B(14-19)33-28(19x39)28x19(13x42)22x2.(Bl.+)-Nous avons ici un problème-étude dans l'esprit des travaux de J.M.J.Eekoud, auteur hollandais dont les livres sont devenus très rares de nos jours.
La part de vérité de L.LEBOURG.
J'ai été impressionné et très étonné par ces très nombreuses bévues commises en "Nationale". Revenir aux remèdes de nos "anciens" y pourvoira.Pour mes derniers mois de compétition (fin 1992 et printemps 1993) sur 34 parties disputées dans 4 tournois dont 3 tournois internationaux, je n'ai laissé qu'un seul coup direct-(34° et dernière partie contre G.Mostovoy pour la place de 1° français.Open de Paris.Mai 1993.20 pays représentés). Tactiquement, je dois beaucoup à Vadim Bulat et à Iser Kouperman, pour les merveilleux ouvrages, très pédagogiques, qui durant les tournois ne me quittaient jamais, du matin au petit déjeuner jusqu'au soir à la veillée.
Diagramme 1

Trait aux blancs
Diagramme 2

Trait aux noirs
Par JackyBruiant
– le 07/10/25
à 10h44
Bonjour,
il existe sans doute une réalité de temporalité : si les parties d’autrefois semblaient plus soignées, la raison n’est peut-être pas imputable à la valeur humaine elle-même.
Autrement, il faudrait admettre que le niveau de 1993 était supérieur à celui d’aujourd’hui… j’en doute.
J’y vois plutôt l’effet des cadences modernes, qui, en accélérant le jeu, provoquent davantage de bévues, malgré le fameux zeitnot de l’époque – mais mieux géré, intervenant seulement après trois à quatre heures de jeu.
Jacky
Par Jacques CERON
– le 07/10/25
à 20h37
Réponse à Jacky Bruiant
Bévues étonnamment nombreuses à Lyon, en Nationale, mais explication par ce choix de cadence réduite me paraissant insuffisante. Comment les joueurs se préparent-ils ? Les méthodes anciennes d'études sont-elles plus ou moins abandonnées ? Après plus de 3 décennies d'emploi généralisé des logiciels, ne faudrait-il pas s'interroger sur les effets possibles de ces programmes, à long terme, sur la mémoire, l'imagination et l'indépendance d'esprit, indispensables pour progresser et s'accomplir ? Des études sur ce sujet ont-elles été réalisées aux Echecs ou aux Dames ? Quant à la "valeur humaine" des joueurs de 1993, celle-ci ne me paraît pas comparable à celle des joueurs actuels : 2 époques trop différentes. Sauf retour à une certaine complémentarité dans le choix "d'outils" liés à ces études. Mon point de vue : analyser soi-même une position, sans logiciel, aide beaucoup plus à mieux comprendre le jeu. A chacun son choix.
L.L.
Par Pascal
– le 08/10/25
à 13h07
Le jeu de dames en compétition est difficile.
La technique ne suffit plus.
Il y a un effort cognitif et intellectuel à fournir pendant 4 à 8 heures par jour (suivant la cadence adoptée) et ce pendant plusieurs jours.
Les journées à deux parties sont redoutables pour le cerveau humain.
Ainsi il faut de réelles qualités de compétiteurs au sens sportif -intellectuel- du terme.
En dehors de l’aspect technique du jeu, Arnaud Cordier a été le meilleur compétiteur de la Nationale 2025.
Sûrement qu’il possède déjà des qualités de concentration et de résistance à l’effort nerveux/intellectuel.
Toutefois ces qualités peuvent se travailler par la pratique.
Ainsi avoir une pratique insuffisante de la compétition c’est à dire de l’effort intellectuel peut amoindrir la performance d’un joueur.
La compétition exige de la concentration, de l’énergie nerveuse et de la mémoire visuelle pendant plusieurs heures.
Il ne faut pas négliger l’impact des conditions météorologiques dont la France a subi particulièrement de mal à fin août 2025.
Une forte chaleur voir une chaleur caniculaire rend encore plus difficile l’effort intellectuel.
Aussi des nuits dites tropicales peuvent altérer grandement la qualité du sommeil du compétiteur.
Laisser une possibilité tactique de faible/moyenne difficulté est un signe d’un défaut de concentration et
/ou fatigue nerveuse concernant les joueurs d’un certain niveau dont les joueurs de Nationale.
(Dans l’absolu, la mémoire visuelle doit être travaillée comme un sportif ferait de manière régulière un travail musculaire en salle ou une personne pratiquant le yoga : il faut obtenir un minimum de souplesse cognitive pour déplacer mentalement les pièces sur le damier : voir à ce sujet la méthode Ghestem décrite dans le livre d’Henri Macaux)
Il y aurait aussi beaucoup de choses à dire sur la psychologie du jeu en complétion.
Un exemple : j’ai perdu ma partie, comment vais-je réagir psychologiquement suite à cet échec ?
Ainsi le résultat d’une partie et d’une compétition est multi factoriel et chaque joueur réagit avec ses propres caractéristiques au delà la technique.
Par Jacques CERON
– le 10/10/25
à 20h21
Mon zeitnot le plus âpre : contre le GMI A.Schwarzman. 7 mn pour 20 coups (21 sec. par coup). 1mn par coup pour Alex. J'ai alors manqué le gain positionnel par l'attaque 31...24-30 et 32...19X30. L'après-midi de repos, montré en anglais, sur un damier magnétique, à Alex qui acquiesça, tout en marchant, lors d'une visite guidée dans les salons de l'Hôtel de ville de Paris. Dans ce serré zeitnot, j'ai pu éviter le pire pour les coups suivants. Arrivés au cap du 50e temps, l'arbitre nous sépara, chacun à une table isolée, pour compléter les notations interrompues sur nos feuilles de match. Et la partie se termina pour moi par une nulle amère, après être passé si près de l'exploit. (Open de Paris-Mai 1993-Ronde 3)
Championnat de France 1993 ultra-disputé : 14 à 16 pts sur 26 possibles, en "Nationale" (séries de 14 joueurs) obtenus par les 7 premiers. Un record dans les annales ? Superbe victoire en "Honneur", avec 23 pts s. 26 de Marc Arendo, meilleure vision tactique de France de cette époque. Notre Jos Stokkel français