AMERSFOORT - 18 au 21/10
Par Jacques PERMAL
– le 03/10/06
à 22h49
– Informations
http://fmjd.org/bb/viewtopic.php?t=1639
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La liste des participants du traditionnel tournoi est disponible sur la page indiquée.
Réponses
(9)
Par Fabrice MAGGIORE
– le 04/10/06
à 01h21
Pour ce tournoi en système suisse, il est interessant de remarquer que les hollandais inovent une fois de plus en adoptant aucune des cadences réglementaires.
Soit 2H pour les 50 premiers coups puis 1/2 heure pour les 25 coups suivants et enfin 5 mn par joueur si la partie n'est pas terminée. Soit trois cadences en une. On se dirige tout droit vers les cadences échiquéennes.
Qui dit mieux?
Ah ces hollandais!!
Par Patrick KOPP
– le 04/10/06
à 03h17
Bonjour Fabrice,
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Pour le tournoi national d'Avignon... une nouvelle cadence a besoin d'être homologuée. Voici ce qu'on peut lire sur la page "programme" sur le site officiel d'Avignon 2006:
Les parties se joueront au système "Fisher" à la cadence de 2 heures 50 coups + Fisher ( 10 mn + 1 minute par coup).
(sous réserve)... Une nouvelle cadence a besoin d'être homologuée !
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@bientôt
Patrick
Par Fabrice MAGGIORE
– le 04/10/06
à 13h31
Salut Pascal,
Qui est l'organisateur d' Avignon?
Ta réponse est dans cette question.
Ensuite, l' expression "système Fisher" est impropre lorsque je lis 2H pour 50 coups, ce qui suppose un Zeinot.
Or le système Fisher est un système sans Zeitnot même si je considère que ce système procure du zeitnot en permanence" dès qu'on approche les 40 coups. Ce qui n'est pas la même chose.
En revanche, je suis convaincu que le système Fisher ne doit quand même pas trop plaire au plus grand nombre et actuellement on est en train de tâtonner pour trouver un système qui d'une part ne tend plus vers des parties de 6H et d'autre part qu'il concilie ce qu'on avait appelé à l'époque des considérations extra sportives.
Bref, on bidouille encore parce qu'on est pas satisfait , on mixe plusieurs systèmes en les dénaturant pour en trouver un qui convienne en prenant en compte les deux paramètres évcoqués supra.
A l'époque, et Arnaud était d'accord avec moi sur le vocable " laboratoire", on est toujours en train de prospecter.
Voilà brièvement ce que je pouvais dire. J'espère avoir répondu à ta question.
Quand à l'homologation d'un tournoi, avec des cadences inconnues alors qu'on est encore une fois en train de chercher l'unité dans tous les domaines, il faut se tourner vers la Fédé qui elle seule pourra répondre à ces légitimes intérogations. Pour ma part, je connais déjà la réponse. Mais bon, pourquoi pas?
Par HONTARREDEpascal
– le 04/10/06
à 14h04
Dans la recherche d'une cadence de jeu, plusieurs questions -me-viennent à l'esprit :
- la durée de jeu d'une partie est-elle trop longue ?
- Faut-il diminuer la cadence de jeu pour favoriser des gains ?
- Faut-il choisir une cadence "partie finie" pour simplifier l'organisation ?
- Quelle est la cadence qui permette au(x) joueur(s) de gérer au mieux son temps de réflexion ?
- Pourquoi donner proportionnellement plus de temps aux 50 premiers coups alors que la fin de partie est une phase de jeu très compliquée ?
Par jef
– le 04/10/06
à 16h57
Bonjour
Pour ma part,je verrai une seule cadence pour toute la partie.La tendance est de raccourcir les parties.
Croyez vous que le temps est un facteur essentiel à la qualité de jeu ?laissons un peu de place au jeu intuitif.
Par HONTARREDEpascal
– le 04/10/06
à 17h40
Oui je pense que le temps soit facteur essentiel à la qualité de jeu sinon ce n'est plus un jeu de réflexion !
Il existe d'autres possibilités de jeu comme la partie semi-rapide ou la partie rapide pour exprimer d'une manière différente le jeu de dames.
Par Fabrice MAGGIORE
– le 04/10/06
à 17h59
1/ Bien que Patrick n'ait pas encore répondu, il ressort de mon expérience qu'une partie n'est jamais assez trop longue.
En fait, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans cette affirmation:
Tout d'abord, si on oppose deux joueurs de même niveau mais des joueurs faible voire moyen,( encore faut-il définir cette assertion ), en général les parties durent moins longtemps car les joueurs ne savent pas gérer la conduite de leur partie. En revanche si vous opposez deux joueurs moyen voire fort ( encore une fois faut-il définir ce que c'est cette race de joueurs), la partie durera plus longtemps. Maintenant si vous opposez des joueurs vrais de Nationale et d'Excellence, voire de la vraie Honneur et de la non moins vraie Promotion,, vous pouvez leur donner par exemple 4 H à chacun, ils les utiliseront dans une majorité de cas.
2/Pour continuer, il est évident que plus vous diminuez le temps de jeu, plus vous augmentez la probabilité de gain. Je pense que sur ce point, tout le monde devrait être d'accord. Par exemple si on se référe au dernier Championnat de France en comparant la Série Nationale de la cadence normale du blitz, on constate qu'il y a eu deux fois plus de gains en rapide qu'en normale. C'est un constat avec des joueurs certes differents mais quand même d'un niveau respectable même si la queue est occupée que par des joueurs d'excellence. C'est vrai que c'est une sorte de fête, ce blitz, mais c'est quand même assez significatif.
3/Concernant la partie finie, si j'ai bien compris l'esprit de la tendance, on s'y éloigne plus qu'on ne s'y rapproche en faisant fi des problèmes d'organisation. L'idée majeure qui se dégage, c'est de supprimer les Zeitnots et raccourcir les temps de jeu. Pas l'inverse. Pour ma part, j'y suis tout à fait opposé. Il va falloir encore me travailler au corps pour me démonter le bien fondé de ces disparitions. Encore une fois je le répéte, on tatonne.
J'en profite pour dire que la FMJD est en train de préparer des nouvelles cadences en semi-rapide.
4/ Enfin, il est faux de croire que proportionnellment on donne plus de temps dans telle phase plutôt qu'une autre dans le système traditionnel qui je le rappelle est toujours en vigueur. Nous avons été habitués pendant 1/2 siècle voire plus à ce système, et chaque joueur était responsable de sa gestion de son temps. Rien n'interdisait de jouer les 50 premiers coups en une heure voire moins, et de dérouler la fin de milieu de partie et la fin de partie avec un coussin d'aisance. Les très forts joueurs et ceux qui se trouvaient dans un bon jour ont compris cela très vite. Les joueurs africains aussi ont cette faculté de faire monter le drapeau. C'est un exercice très dur à réaliser. Bref, dans le système Fischer, tout cela est terminé. Vous prêchez un convaincu Mr HONTARREDE.
Par bertalou
– le 04/10/06
à 21h25
j'ai aimé et je partage ce que mm hontarrède et maggiore viennent de dire; mais personnellement j'ai des convictions sur les cadences et sans rien imposer j'essaye toujours de persuader les gens de me suivre;
1- effectivement il y a des avantages et des inconvénients à chacune des cadences; le 2h/50 coups et le fisher sont à la fois bons et moins bons; tout dépend du niveau des joueurs; ce qu'on peut dire c'est que les très forts damistes et les autres damistes n'auront jamais les mêmes idées par rapport à la cadence;
il faut peut-être partit du joueur moins fort; ce type de joueur, de quelle cadence a t-il besoin dans son intérêt?
pour moi le fisher favorise un joueus moins fort puisque s'il dispose de 1h20mn au départ à ce temps on ajoutera des secondes pour chaque coup joué; mais pour tirer profit du fisher, le joueur moins fort doit rester concentré pendant toute sa partie afin de réfléchir pendant que son adversaire qui est supposé plus fort que lui pense; comme cela dès que l'adversaire à jouer, on peut vite lui repliquer; et ça permet de gagner de nouvelles secondes sans perdre du temps sur le 1h20mn; si on se déconcentre pendant que l'adverse joue, ça ne rime à rien vu que si on veut éviter de faire une gaffe on sera obligé de bcp réflechir sur son propre; et qui dit ce genre de réflexion dit perte de temps;
en règle générale, il faut bien répartir son temps et faire en sorte qu'on ne soit jamais de la partie sous la pression de la pendule;
un joueur moins fort n'est pas capable de jouer vite sans fauter; donc il lui faut bcp de temps; la question est: à quel moment les parties se perdent souvent: au début, au milieu ou à la fin?
surement pas au début vu que tout le monde connait les mazettes et les petits jeux vicieux venant après les ouvertures;
les milieux de partie ne sont pass en principe difficiles à conduire sauf si on est en position fermée auquel cas une moindre erreur se paye cach si tu joue contre un très fort;
c'est donc à la sortie du milieu de partie et en fin de partie qu'on a besoin de bcp de temps pour bien calculer; si on a commis la betise de gaspiller inutilement du temps au début de la partie et à l'amorce du milieu de partie, on risquera de perdre si en face on a un costaud sauf si on est vraiment dans une position ouverte relativement très flexible;
comme je ne m'estime pas très fort, si on me donne les champions du monde russes (tchizov, schharzy, valeris, georgiev, getmanski, gantwarg, virny, poldoski, etc) ou sijbrands, wierma, clerc, gerard jansen, je ne perdrai pas du temps au début; vu que je connais par coeur toutes les ouvertures académiques et toutes leurs variantes jusqu'au 10ème temps au moins, je jouerai sans trop réflechir; le but est d'accroitre les coups de jeu et de diminuer le nombre de pions sans pour autant laisset le champ à mon adversaire;
après ça sera une affaire d'hommes, vu que je n'aurai pas de pression après à la pendule;
d'ailleurs nos joeurs au congo ont tous appris à gérer la pendule; on leur apprend même à pousser l'adversaire à avoir la pression à la pendule; ainsi on leur demande si la position est vraiment compliquée, technique et vicieuse comme en position fermée et s'ils ont l'avantage au chrono, de réflechir pendant que l'adversaire joue et de lui répondre immédiatement après qu'il aura joué; ainsi l'adversaire n'aura jamais suffisamment de temps pour réfléchir et qu'on soit en zinot ou non cet adversaire s'il n'est pas un très fort damiste du genre des champions mondiaux que j'ai cité avant, eh bien il finira par craquer en gaffant;
si je peux donc me permettre de donner un conseil, c'est de ne jouer vite les débuts de partie; parfois on ne comprend rien quand on voit des joueurs un peu solides gaspiller du temps;
mais comme nous savons au congo que les parties peuvent aussi se gagner à la pendule quand on joue à l'internationale, on forme nos damistes de façon qu'ils puissent répéter facilement tous les débuts possibles comme s'ils étaient des ordinateurs;
nous n'étudions pas vraiment les fin de partie vu que nous savons que les fins de parties ne sont ressemblent jamais et que c'est l'intelligence pure qui permet de meiux les joueurs;
par contre les joueurs apprennent le maximum de figures de milieux de parties qu'on pourrait rencontrer en position fermée car nous pensons que l'avenir du jeu de dames passe par la position fermée;
berté ntalou
Par bertalou
– le 04/10/06
à 21h25
j'ai aimé et je partage ce que mm hontarrède et maggiore viennent de dire; mais personnellement j'ai des convictions sur les cadences et sans rien imposer j'essaye toujours de persuader les gens de me suivre;
1- effectivement il y a des avantages et des inconvénients à chacune des cadences; le 2h/50 coups et le fisher sont à la fois bons et moins bons; tout dépend du niveau des joueurs; ce qu'on peut dire c'est que les très forts damistes et les autres damistes n'auront jamais les mêmes idées par rapport à la cadence;
il faut peut-être partit du joueur moins fort; ce type de joueur, de quelle cadence a t-il besoin dans son intérêt?
pour moi le fisher favorise un joueus moins fort puisque s'il dispose de 1h20mn au départ à ce temps on ajoutera des secondes pour chaque coup joué; mais pour tirer profit du fisher, le joueur moins fort doit rester concentré pendant toute sa partie afin de réfléchir pendant que son adversaire qui est supposé plus fort que lui pense; comme cela dès que l'adversaire à jouer, on peut vite lui repliquer; et ça permet de gagner de nouvelles secondes sans perdre du temps sur le 1h20mn; si on se déconcentre pendant que l'adverse joue, ça ne rime à rien vu que si on veut éviter de faire une gaffe on sera obligé de bcp réflechir sur son propre; et qui dit ce genre de réflexion dit perte de temps;
en règle générale, il faut bien répartir son temps et faire en sorte qu'on ne soit jamais de la partie sous la pression de la pendule;
un joueur moins fort n'est pas capable de jouer vite sans fauter; donc il lui faut bcp de temps; la question est: à quel moment les parties se perdent souvent: au début, au milieu ou à la fin?
surement pas au début vu que tout le monde connait les mazettes et les petits jeux vicieux venant après les ouvertures;
les milieux de partie ne sont pass en principe difficiles à conduire sauf si on est en position fermée auquel cas une moindre erreur se paye cach si tu joue contre un très fort;
c'est donc à la sortie du milieu de partie et en fin de partie qu'on a besoin de bcp de temps pour bien calculer; si on a commis la betise de gaspiller inutilement du temps au début de la partie et à l'amorce du milieu de partie, on risquera de perdre si en face on a un costaud sauf si on est vraiment dans une position ouverte relativement très flexible;
comme je ne m'estime pas très fort, si on me donne les champions du monde russes (tchizov, schharzy, valeris, georgiev, getmanski, gantwarg, virny, poldoski, etc) ou sijbrands, wierma, clerc, gerard jansen, je ne perdrai pas du temps au début; vu que je connais par coeur toutes les ouvertures académiques et toutes leurs variantes jusqu'au 10ème temps au moins, je jouerai sans trop réflechir; le but est d'accroitre les coups de jeu et de diminuer le nombre de pions sans pour autant laisset le champ à mon adversaire;
après ça sera une affaire d'hommes, vu que je n'aurai pas de pression après à la pendule;
d'ailleurs nos joeurs au congo ont tous appris à gérer la pendule; on leur apprend même à pousser l'adversaire à avoir la pression à la pendule; ainsi on leur demande si la position est vraiment compliquée, technique et vicieuse comme en position fermée et s'ils ont l'avantage au chrono, de réflechir pendant que l'adversaire joue et de lui répondre immédiatement après qu'il aura joué; ainsi l'adversaire n'aura jamais suffisamment de temps pour réfléchir et qu'on soit en zinot ou non cet adversaire s'il n'est pas un très fort damiste du genre des champions mondiaux que j'ai cité avant, eh bien il finira par craquer en gaffant;
si je peux donc me permettre de donner un conseil, c'est de ne jouer vite les débuts de partie; parfois on ne comprend rien quand on voit des joueurs un peu solides gaspiller du temps;
mais comme nous savons au congo que les parties peuvent aussi se gagner à la pendule quand on joue à l'internationale, on forme nos damistes de façon qu'ils puissent répéter facilement tous les débuts possibles comme s'ils étaient des ordinateurs;
nous n'étudions pas vraiment les fin de partie vu que nous savons que les fins de parties ne sont ressemblent jamais et que c'est l'intelligence pure qui permet de meiux les joueurs;
par contre les joueurs apprennent le maximum de figures de milieux de parties qu'on pourrait rencontrer en position fermée car nous pensons que l'avenir du jeu de dames passe par la position fermée;
berté ntalou