Dynamisme du classement national

Par HONTARREDEpascal – le 08/11/06 à 21h03Divers

J'ai l'impression que le système "championnat" -toute ronde- tombe en désuétude et que cet état de fait est préjudiciable au dynamisme du classement national.
Il me semble important de privilégier le système toute ronde et, si on ne peut pas faire autrement, utiliser le système suisse en réflichissant à la possibilité de composer plusieurs séries au lieu de proposer une série unique au système suisse.
Comme on répartit les joueurs du championnat de France d'après leurs capital-points suivant leurs résultats aux différentes compétitions et que désormais toutes les compétitions à cadence lente ont la même importance en terme de coefficient, il faut choisir une formule favorisant l'évolution des CP.
Une formule favorise l'évolution des CP quand les écarts entre les joueurs ne sont pas trop importants.
Dans une série unique à système suisse, les écarts sont généralement trop importants !
Les conséquences du système unique à système suisse :
- les joueurs ayant un CP élevé ont plus de chances de perdre des points qu'autres choses et peuvent finir à ne pas jouer tous les tournois possibles
- l'évolution des possibles CP ne sera pas aussi conséquente que si la compétition avait été organisée en un système toute ronde ou en système suisse MAIS avec plusieurs séries.
Que pensez-vous de cette avis très personnel ?

Réponses (8)

Par jlucmanguin – le 09/11/06 à 09h25

Bonjour,
A mon avis, il ne s'agit pas de faire intervenir le sentiment ; nous avons un système avec des règles, et nous avons des ordinateurs et des cerveaux pour écrire des programmes. Il suffit de faire une simulation statistique et on voit ce qui en ressort. Il y a bien des années, j'avais ainsi montré en simulant le Chp de France pendant plusieurs années avec le système Rabatel, que les CP attribués aux entrants finissaient par remonter par "effet bulle" dans les CP de la série Nationale, accroissant ainsi les écarts et réduisant les chances de promotion. Ce vice du système existe d'ailleurs encore, mais a été considérablement réduit ; cela dit, il serait bon de vérifier dans quelle mesure "l'effet bulle" est encore présent.
Pour en revenir au système suisse, il faut faire tourner un ensemble de joueurs, avec un résultat aléatoire en fonction de l'écart, et on regarde ce qui se passe au bout de 5 ou 10 tournois dans chaque système.
Il y a un comité technique à la FFJD, je pense que c'est de leur ressort ; à moins qu'ils décident de se réunir bien plus tard pour examiner et avaliser ce qu'un isolé aura eu le courage de faire tout seul dans son coin ;-))...
Amitiés.
JLM

Par HONTARREDEpascal – le 09/11/06 à 09h46

Pour résumer, il faut priviligier, pour dynamiser le classment national :
1/ le système toute ronde dit "championnat"
2/ le système suisse avec plusieurs séries (si la formule championnat n'a pas été possible)
3/ le système suisse à série unique si les cas 1 & 2 ne remplissaient pas les critères de règlement. (proportion nombre de participants / nombre de parties)
A mon avis, avoir en tête de proposer autre chose que des compétitions à série unique ne peut-être qu'une bonne chose.

Par JackyBruiant – le 09/11/06 à 10h45

Y-a-t-il causalité entre dynamisme et mode d'épreuve?
De mon avis, les effets sont d'autant plus fort que le nombre de partie joué par un joueur est faible. Le nouveau classement devient plus dynamique en raison de la modification du coef.. L'impact des tournois en cadence semi_rapide n'est pas à mon avis perceptible en lisant le site de Nicolas. Et là, une simulation permettrait de connaître l'influence s'il l'on tient compte de la moyenne des parties annuellement jouées par un joueur.
Dans d'autre type de sport qui utilise l'équivalent de notre CP pour mesurer la force des joueurs, les compétitions sont très rarement des épreuves "toute rondre" mais plutôt en élimination direct ou x tour (repêchage). Le C.P d'un joueur devient représentative à condition de jouer x parties par an.
Pour dynamiser le classement, il faut augmenter le nombre d'épreuves ( qque soit le type) et avoir plus de compétiteurs. L'effort doit être là. Si le système Suisse conjugé avec des parties semi-rapides permet de réponde à ce propos. Il occupera alors la première place dans l'odre de priorisation de Pascal.

Amitiès

Par Jacques PERMAL – le 09/11/06 à 10h32

Un avantage certain du système suisse : Possibilité pour un " joueur moyen" d'affronter un GMI.
C'est le rêve de tous les joueurs de mon niveau avec envie de ramener un point à l'issue de cette confrontation.
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Quand F. EKOLLO obtient un point contre A. TCHIZOV, c'est toute la planète damique qui en parle.
Alors quand il réédite l'exploit en simultanée après quelques heures de sommeil...........

Par HONTARREDEpascal – le 09/11/06 à 12h14

Jacques,
Je ne suis pas contre le système suisse.
Je suis pas favorable au recours SYSTHEMATIQUE au système suisse avec SERIE UNIQUE car selon moi cela présente des inconvénients que j'ai déjà précisé.

Par Nicolas Guibert – le 09/11/06 à 23h30

Pour un joueur qui débute et progresse rapidement, le système suisse est le moyen idéal de pouvoir rapidement affronter des gens classés beaucoup plus haut que lui et ainsi de progresser au classement plus vite vers sa vraie valeur.
.
Je suis pourtant, tout comme toi, défavorable à l'utilisation systèmatique de la formule "une seule série". D'abord parce qu'il n'existe pratiquement aucun cas de joueurs débutants qui puisse remporter un tournoi international du premier coup. Ensuite, parce que je ne vois pas l'intérêt de faire affronter un joueur à 2000 contre un joueur à 1200. Surtout lorsque ce dernier continue à jouer une fin de partie avec 4 pièces de moins et une dame pour l'adversaire (rien que ça) et finit par perdre à la pendule. Il s'agit là d'un cas extrême, mais franchement il y a bien peu de sports où des joueurs de niveau mondial peuvent jouer contre des débutants pendant 4 heures avec aussi peu d'intérêt. Dire qu'il est intéressant pour un "petit" joueur de jouer contre un GMI est bien sûr vrai, mais il ne faut pas oublier de dire aussi ce qui se passe de l'autre côté de la lorgnette : le GMI se fait ch... grave et ne reviendra certainement pas l'année suivante en souvenir de cette partie-là. A Avignon, personne, je pense n'aurait vu de problème s'il y avait eu 2 séries. A Parthenay, même chose. Faisons une seule série quand les joueurs ont un niveau relativement homogène. Tout le monde y gagnera.

Par HONTARREDEpascal – le 10/11/06 à 08h58

Honnêtement, les parties entre GMI ou MI contre un joueur non GMI ou non MI tournent le plus souvent en cauchemar qu'en rêve !
Il y a d'autres manières de rêver quand on pense aux champions que de vouloir les affronter sur le damier tellement ils sont forts !
Il me semble plus sérieux d'organiser les compétitions en proposant un système qui :
- incite les plus forts à venir participer
- permet un évolution du CP de manière conséquente
- favorise une lutte plus ou moins acharnée pour le résultat ou le classement de la série de la compétition.
Je rappelle que les tournois comme Avignon, Parthenay, Cannes, ..., sont déterminants pour la constitution des séries au championnat de France et ils n'ont rien à voir avec des tournois à l'étranger où le mode de sélection pour le championnat national est tout autre !

Par ffjdmarco – le 10/11/06 à 12h46

salut pascal
j'ai une idée pour inciter les plus forts à venir,c'est par exemple,leur proposer la montée automatique en cas de victoire dans leur série.
Amitiés