Schwarzman / Tchijov

Par HONTARREDEpascal – le 15/05/07 à 18h55Divers


Position après le 48e temps des noirs.
Schwarzman joue :
49. 34-30 et 50. 25-20.
N'est-il pas meilleure de jouer 49. 26-21 ?
Sur 41-47 il y a le collage 25-20 avec remise après 47x45 20x9 8-13 9x18 9x18 45x26 22-18 =.
Sur 41-46 les blancs peuvent progresser par 21-16.
Je pense qu'à ce stade, les blancs avaient de meilleures chances d'annuller avec 26-21 que le sacrifice 34-30.
Qu'en pensez-vous ?

Réponses (3)

Par HONTARREDEpascal – le 15/05/07 à 19h06

Après 26-21, 8-12 est mauvais. Dans ce cas les blancs gagnent.
Une gaffe possible en blitz !

Par jef – le 15/05/07 à 19h13

bonsoir.
vous avez raison.
c'est difficile de trouver le chemin qui méne a la remise quand on est en difficulté.
quand on joue contre un multi champion du monde,il ne faut rien chercher d'autre que la nulle comme la fait si bien Missans

Par faustek – le 15/05/07 à 20h56

Salut Jef,


Dans la partie contre Tchizov, Missans n'a pas joué pour la remise.

Il a tout simplement joué le plus proprement et le mieux dans le thème qu'il a choisi : une claussique fermée au début, ouverte sur volonté de Tchizov ensuite.

A chaque fois, il a choisi le meilleur coup ou l'un des meilleurs d'un point de vue purement analytique, mais aussi le meilleur coup du point e vue psychologique, refusant absolument de laisser l'ascendant à Tchizov et se battant même pour des détails esthétiques : première opposition dominantes contre une pièce sur bande, c'est lui.

Quand la classique fait place à une structure complètement ouverte, Tchizov fait deux pionnage qui lui font gagner brusquement 6 temps (35. 37-31 puis 39. 34-29). Mais Missans ne prend pas de posture inutilement téméraire et vaine destinées à faire passer un faux message du genre JE N'AI PAS PEUR DE TCHIZOV. Pas de fantaisie ! Mais il affronte Tchizov en conservant ses places fortes. A aucun moment son jeu ne présente de faiblesse intrinsèque.

Quand je compare le jeu de Missans contre Tchizov avec les parties Lagoda/ Georgiev ou ou Domchev/ Georgiev : les différences sont nettes. Lagoda a détruit tant bien que mal. Domchev a détruit systématiquement, mais sans reculer (du grand art, même négatif, qd même ! )

La différence est que Missans se contente de jouer très bien pour éventuellement (ok pas face à Tchizov...) pouvoir gagner.

J'avais une appréciation déformée du jeu et de la valeur de Missans après ses défaites d'Avignon 2003 contre Cordier et de Cannes 2005 contre contre Berçot.

Mais au regard des parties qu'il a livré jusqu'ici contre les prétendants au titre, je revise complètement mon opinion : il est de l'étoffe des plus grands : contre Schwarzman, il montre ses ressoures mentales et son âpreté pour surmonter un handicap, contre Valnéris il se réserve la possibilité de gagner ... Contre Tchizov, il produit un jeu radiclament sans faiblesse : théorie, anticipation des finesse, fighting spirit.

Très bien donc !