Baya:Berçot à Cannes : terrible forcing

Par faustek – le 04/03/08 à 21h34Divers

Il faut que vous regardiez cette partie de la 7e ronde !

Je pensais que Baya effectuait une combinaison opportune contre Berçot.

Et non ! En réalité, c'est un fantastique forcing qui commence avec un 41e temps d'apparence anodine (mais qui ne laisse pas de choix) et se conclut par une belle combi.

Trait aux blancs


41. 42-38 !

C'est le début d'un terrible forcing ! cherchez si vous pensez trouver! Mais cherchez au moins pendant 20 mn si vous ne déplcez pas les pions

Ensuite, si vous n'avez pas trouvé, regardez la partie.

Si, au 56e temps, Baya avait joué ensuite le gambit d'attaque à distance 13-9, aurait certainement gagné. A la place il choisit le très faible 56. 17-12

Baya fut le joueur qui manifesta le plus de frustration à Cannes.
Après chacun de ses résultats il fulminait contre la réussite de ses adversaires qui réussissaient des remises contre lui : Arendo, Guibert, Doumesh. Il fut inconsolable de ses défaites contre Ndjofang et Mbongo. Mais étrangement, en dehors de l'affirmation qu'il avait contrôlé la partie contre Berçot, il n'a pas manifesté ce genre de frustration.

Réponses (2)

Par Andre BERCOT – le 05/03/08 à 15h04

Bonjour,

Oui cette partie m'a valut quelques sueurs froides!
Mais bien entendu la position qui résulte de la superbe maneuvre de Luc Baya n'est qu'une remise d'ordre pratique!

56ème tps,

Trait aux blancs


Une seule variante,si: 13-9 4x13 15-10 (par exemple) 28-33 39x28 29-34 10-4 34-39 4x18 39-44 =

Amicalement,
André

Par faustek – le 05/03/08 à 19h42

Oui,

C'est donc à juste titre que Baya n'a pas de regrets dans cette partie; j'avais eu à tort l'impression que le gambit d'attaque à distance donnait une chance sérieuse de gain.

Et aussi (rires), j'ai eu tort de me moquer de Baya quand il prétendait contrôler la partie avant le coup. Moi j'avais tendance à dire qu'il avait bénéficié d'une combi opportune voire miraculeuse. En revanche, je serais bien curieux de savoir à quel moment il a vraiment eu l'idée de ce forcing car, auparavant, les options appartenaient à Berçot qui était en attaque.

Attaque très incisive d'un côté, contre-attaque très ellaborée de l'autre; je dirais que cette partie vaut la partie Mostovoy/Valnéris dont Wiersma pense qu'elle fut la plus belle de Cannes.