Ordi + Play OK

Par Gil Dijon – le 24/11/08 à 20h07Technique

Souleymane avait déjà souligné il y a quelques années les travers de beaucoup jouer contre ordinateur comme Arnaud a remarqué les défauts que favorise une certaine pratique de Play OK.

Ce sont des outils à utiliser avec discernement.

On peut le dire avec tact.

Nombreux sont ceux qui apprécient les connaissances apportées par Gérard Taille et il mérite qu'on l'invite à revenir.

Probablement, une majorité de pratiquants considèrent (comme moi) que la meilleure façon de progresser consiste dans l'étude livresque et les parties à cadence lente suivies d'analyses.

Mais sans un esprit de guerrier objectif, les connaissances se révèlent vaines ...

Amicalement.

Gil le Gaffeur

Réponses

Par JackyBruiant – le 24/11/08 à 22h56

Bonjour,

Dans ton post, Gilles, tu indique que la meilleure façon de progresser consiste dans l'étude livresque et les parties à cadence lente suivies d'analyses.

Heureusement tu dis que c'est la majorité! Et laisse entrevoir une minorité pour laquelle cela n'est pas.

En fait, il n'y a pas une méthode unique et souveraine. L'auto-apprentisage par l'étude d'ouvrage, peut convenir et avoir de très bon résultat. Elle n'est pas la seule, et demande de la part du candidat une forte capaticité d'autonomie et de persévérance. je précise que pour moi la persévérance est la capacité à mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour atteindre le but poursuivi, en dépit des difficultés internes ou externes, et ceci sans faire preuve d'obstination même si la motivation s’affaiblit au fil du temps .

Pour ma part, je prône plus pour une relation entraîneur-entraîné.
L'entraîneur n'a pas besoin de savoir faire, il doit savoir faire faire.
Il établi un cadre, des objectifs, prend en compte les divers facteurs humains et matériel lié à l'apprentissage.

Dans le jeu de dames, les jeunes sont habituellement ignorant (connaissance du jeu) et sans entraineur, ils risquent d'errrer sur les voies tortueuses de l’apprentissage par soi-même avant d'obtenir la maturité damiste, ils liront les quelques livres français existant sur la partie classique, en analysant les parties - les leurs et des autres, en mettant sur le damier toutes sortes de positions et en s’efforçant de compenser le reste avec leur seul talent.
Alors, après une plongée en eux-même, ils atteindront les portes des forts joueurs.

Si l'autonomie des adultes permet de penser que la littérature damiste puisse suffire à la formation, J'ai tendance à penser que comme pour les enfants qu'une vrai relation entraîneur entraîné est de loin plus efficace.

Reste à pouvoir former des entraîneurs capables de transmettre un savoir damiste par l'organisation de séance d'entraînement. Et pour l'élite, l'anglais nous désigne l'entraîneur comme un coach particulier souvent un ex-grand joueur.

Damicalement, Jacky