D'une manière générale, au regard des parties et du classement, ce tournoi montre avant tout les progrès réalisés par A. Hanssens et M. Callegari. Mais des joueurs comme G. Estébé aussi ont agréablement confirmé leurs progrès.
La seconde ronde (je vais en présenter trois) possède quelques parties à la fois techniques et engagées, avec des répliques valables.
1°) Dans le duel G. Estébé/ J.-P. Parvilliers, les blancs réussisent un gain de pion dans un thème de fausse défense de pion taquin. Il y a des approximations, mais la manière dont les noirs conduisent reste intéressante.

Trait aux noirs
29. ..... 14-19 ? Les blancs vont réagir par 39-33 et pionner. Du coup le pion 37 se trouvera menacé.
La seule déception vient de ce que, malgré le gain de pion sans compensation, les blancs s'arrangeront pour ne pas l'emporter.

Trait aux blancs
En partant de cette position, les petites approximations commencent...
43. 31-27 22X31
45. 26X37
Pourquoi reculer à ce moment de la partie ?
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2°)A. Hanssens/ L. Crevat
Partie très intéressante avec des loupés.
Comment estimez-vous cette position ? Elle n'est pas facile malgré les apparences !

Trait aux blancs
39. 39-33 ??
39...... 26-31
A ce stade, les noirs devraient l'emporter facilement. Mais...

Trait aux noirs
46. ..... 26-12 ? et remise !
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3°) E. Cocaut / D. Rouget
J'aime spécialement le déroulement de cette partie dans laquelle les deux adversaires acceptent de jouer dans des styles sans concessions.
A compter du 33e temps, les noirs choisissent des coups faibles (tenté de faute fantaisiste, abandon du terrain).
La partie se termine assez brutalement par une manoeuvre qui est loin d'être évidente, à un moment où les blancs avaient néanmoins un avantage positionnel. .

Trait aux noirs
43. ...... 20-25
44. 29-23 19-24
Et les blancs effectuent une petite manoeuvre simple mais jolie ! On remarque qu'au lieu de 19-24, les noirs auraient pu essayer de défendre par 17-21. Mais, outre la supérioté numérique, les blancs auraient sans doute eu deux dames. Assez désespéré donc !
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