Jeu de Dames - Site officiel de la Fédération Française de Jeu de Dames

Hé oui,

Nous sommes rentrés de Lyon. Comment était-ce ?!

1°) D'abord, pour l'impression générale, ce fut très bien.

Très bien pour l'ambiance, malgré le manque presque total de présence féminine (il y avait bien Mme Raynaud ou Mme Fiol, mais c'était tout) et parfait pour le cadre : accueil des équipes, hébergement et parties sur place, personnel de l'hôtel aux petits soins (visiblement bien brieffé). Sans doute une formule à dupliquer, elle limite le stress, les difficultés d'orientation, etc.

Il n'y avait sans doute pas bcp de damiers d'analyse, mais deux damiers, c'était pas mal déjà.

Le petit salon fut souvent pris d'assault jusqu'à très tard.

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2°) Ensuite, pour l'état d'esprit, les gens étaient ravis. Les plus ravis étaient les joueurs de Mt de Marsan ; ils avaient l'esprit dégagé probablement en raison de leurs faibles ambition... Durant les parties, il était parfois amusant de voir les visages. Le pauvre Oscar Lognon enrageait face à Richard Przewosniak qui réfutait toutes ses tentatives d'emballer la partie; Mayinda était agacé que je lui explique qu'il fallait bien comprendre la batterie de Tchizov; Patrick Martin était vert de rage d'avoir loupé le gain contre moi dans une partie dominé ; Guy Maisonnave rayonnait d'avoir imposé une remise (un peu chanceuse qd même) à André Berçot; Les jeunes de Wattrelos ravis de mettre Thierry Delmotte de mauvaise humeur et, pour finir, la rencontre ultra tendu entre Nice et Lille, tous les damiers jouant pour le gain.
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3°) Bien sûr, j'ai noté en direct ou en analyse quelques parties qui m'ont semblé spécialement intéressantes. Je commenterai dans les jouers à venir :


- la partie Berçot/D'Almeida, un thème sur une variante Keller pensée dès le début par Berçot, D'Almeida prenant conscience trop tard des projets et des dangers

- la partie entre Patrick Martin et Gautier Vanhoute est intéressante en soi; mais certaines variantes non jouées sont encore plus intéressantes; Patrick Martin en a épaté plus d'un en les montrant à l'analyse !

- La très technique classique entre Przewozniack et Lognon mérite des observations sur deux ou trois variantes qui posent des problèmes régulièrement aux meilleurs mondiaux

- La partie Mayinda/ Dussart aussi m'a bcp plu, même si je n'aime pas le thème; elle fut jouée avec bcp de maîtrise par les deux advesaires qui, en plus, y allèrent de bon coeur.

- Bien sûr la rencontre entre Mbongo et moi fut un moment technique rare, puisqu'il s'agissait d'une opposition de style.

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4°) Certainement, vous voulez savoir ce qui s'est dit en coulisse ou autour d'un verre ?

On a d'abord regretté l'absence de Paris.

On a aussi regretté l'absence de Heule en rappelant qu'il s'agissait d'un imprévu et que l'an prochain on aurait sans doute Heule dans les 8 finalistes, évocation qui a été ovationné, même par les gens de Wattrelos... (c'est eux qu'Heule avait battu).

L'annonce par le Président de l'arrivée de G. Tallandier comme Directeur des tournois a été applaudie; il semble avoir de nombreux supporters.

L'évocation par le Président que restaient fortement attendue et souhaité le retour des rénovateurs dont la démission n'est pas encore irrévocable a également été ovationnée.

Plusieurs personnes ont évoqué le vide ressenti par le départ de Nicault de l'Effort ; elles demandaient que sous une forme appropriée la FFJD et les joueurs puissent manifester à Laurent Nicault leur gratitude pour le formidable travail accompli. Par ailleurs, divers joueurs ont dit avoir apprécié le ton modéré dont Guibert et lui avait usé sur le forum...

Le point de la formation des arbitres a été aussi souvent évoquée, Henri Macaux étant présent et confirmant qu'il y contribuerait de bon coeur.

L'hypothèse d'une mise à l'écart généralisée d'Henri Macaux fut considéré très majoritairement comme excessive, divers participant décidant d'ailleurs de lui témoigner de vive voix et publiquement leur sympathie.

Mais, plusieurs de ces personnes ont clairement fait valoir qu'elle connaissaient tous les protagonistes et refusaient de choisir entre tels ou tels.

C'est dire que le ton général était à la modération (évitons soigneusement le terme "appeasement").


Le Président a néanmoins expliqué son propre style et la nécessité de voir les choses tourner.