Pas de quoi pavoiser
Par Arnaud CORDIER
– le 23/08/11
à 18h08
– Divers
Merci à ceux qui m'ont félicité pour le titre 2011 mais je ne suis pas très fier de ce titre.
Cette année en effet je n'ai pas très bien joué mais gagné quand même...
Mais plus encore qu'en raison du nombre de points relativement peu élevé au final pour être champion, c'est surtout à cause d'un point de réglement contre lequel je me bats depuis des années que je suis sacré : à savoir la participation d'un ou plusieurs étrangers au championnat de France.
Chaque fois que j'abordais en AG ce sujet, autant pisser dans un violon. Donc j'ai renoncé à l'évoquer. Mais inévitablement, le cas tant redouté a fini par arriver: le classement a été faussé.
En fait, pour être exact, aucun des champions de France (senior) de l'année 2011 ne mérite légitimement son titre :
Regardons de plus près :
Championnat de France semi-rapide:
Thierry DELMOTTE remporte le titre avec 9 points, suivi de Jean D'ALMEIDA et Papa CISSE avec 7 points chacun.
En retirant les étrangers (40%, un record, mais qui pourrait être battu), c'est CISSE qui est champion avec 7 points devant D'ALMEIDA à 6 et DELMOTTE n'est que 3ème ex aequo avec 5.
Sans parler des éventuelles photos parues dans la presse où le champion de France n'y apparait pas ?! Pour la promotion du jeu, super.
Championnat de France de blitz:
CORDIER champion avec 17 points, LOGNON 2ème avec le même nombre de points mais un départage défavorable.
En retirant les étrangers (25%), c'est LOGNON cette fois au départage (victoire sur BERCOT) qui est devant CORDIER, 14 points tous les deux.
Championnat de France à cadence lente:
J'appréhendais beaucoup le début de l'épreuve avec la présence confirmée de NDONZI et l'éventuelle présence de la smala lilloise, des belges (Tijs DEMASURE, Jimmy DEPAEPE) voire du néerlandais Anton van BERKEL, affilié depuis suffisamment longtemps au club de Heule pour être autorisé à jouer.
Finalement seul NDONZI est venu, mais à lui seul, il a changé la physionomie du championnat:
CORDIER champion avec 15 points, LOGNON 2ème avec le même nombre de points mais un départage défavorable.
En retirant les étrangers (1 seul), c'est encore LOGNON avec 15 points qui est devant CORDIER avec 14.
Ici j'ai presque regretté que NDONZI ne gagne pas la dernière ronde (je n'ai rien contre DUPLOUY) juste pour accentuer l'effet pervers du système. Le champion de France n'aurait ainsi pas pu obtenir les 8 PN, nécessaires pour obtenir le titre de MN.
Evidemment pour LOGNON et moi, quelques PN de plus ou de moins ne font pas grande différence maintenant, mais bon, c'est sur le principe qu'il y a des défauts à la base.
Qu'on ne vienne donc pas prétendre que la présence d'étrangers au championnat de France ne bouleverse pas tous les résultats...
Bien sûr le réglement était ainsi fait et nous ne pouvons pas changer le passé, mais il faudrait y réfléchir pour l'avenir.
Il est tout simplement absurde que des étrangers puissent participer au championnat de France. Aux championnats de club, de ligues, aux opens internationaux, à la coupe de France des clubs, c'est logique mais le(s) championnat(s) national(aux), quelle erreur.
Certes la présence de NDONZI a permis de réaliser des normes internationales, mais si ça doit prévaloir sur le titre le plus élevé en France, bof.
AC
PS : j'essaierais quand même de me montrer digne de ce titre, en cas de participation à un zonal en 2012 (mais avec la FMJD et son calendrier changeant, on ne sait jamais si on doit se garder des congés ou pas).
Réponses
(18)
Par Pascal
– le 23/08/11
à 19h14
Je me permets de m'exprimer suite au message d'Arnaud et à la lecture de certains messages au sujet de
-la participation de joueurs étrangers au championnat de France
-l'attribution du titre de champion de France à un étranger.
Je ne m'exprime pas ici pour juger l'action de la FFJD.
La FFJD fait ce qu'elle veut, comme elle veut et avec les personnes qu'elle veut.
Je veux juste complèter le sujet abordé.
Bien sûr, aborder ce sujet ce n'est pas avoir l'intention de dresser des personnes les unes contre les autres.
En tant "qu'observateur", je suis étonné que certaines personnes puissent banaliser la participation d'étrangers à un championnat national allant penser que l'on pourrait attribuer le titre national à un joueur étranger.
Que se passe-t-il aux Echecs ? Au jeu de Go ?
Jeu d'échecs
Fédération Française des Échecs
FFE – Ch FRA Individuel 20.06.2010 2.6.1
CHAMPIONNAT DE FRANCE INDIVIDUEL
1. Organisation générale
1.1. Conditions de participation
Le Championnat de France individuel est ouvert à tous les joueurs français licenciés à la
Fédération Française des Échecs et aux joueurs étrangers résidant en France depuis deux ans et
licenciés à la FFE la saison précédente et la saison en cours. Des dérogations peuvent être
accordées dans des cas exceptionnels.
Tout joueur étranger ayant un classement Elo FIDE doit non seulement remplir ces
conditions, mais aussi être inscrit sur la liste Elo FIDE pour la France.
Le National et le National Féminin sont réservés aux joueurs et joueuses de nationalité
française et sélectionnables en équipe de France.
Jeu de Go
Règlement du championnat de France
Fédération française de go
14 juillet 2011
1. Préambule
1.1 Objectifs et joueurs qualifiés
L'objectif du championnat de France de la FFG est triple. Il sert à décerner les titres de champion de France et de champion de France open. Il sert aussi à déterminer les participants français aux différentes compétitions internationales sur invitation. Le championnat est réservé aux joueurs FFG licenciés de l'année en cours.
5. Tour final du championnat de France
5.1 Objectifs et joueurs qualifiés
u>Ce tour final sert à décerner le titre de champion de France. Il est réservé aux joueurs de nationalité française.
Avec ces deux exemples, chacun peut se faire une opinion...
Pascal Hontarrede
PS Bien sûr je n'ai rien contre Ndonzi et autres.
J'apprécie leurs qualités damistiques.
Par Pascal
– le 23/08/11
à 19h14
Je me permets de m'exprimer suite au message d'Arnaud et à la lecture de certains messages au sujet de
-la participation de joueurs étrangers au championnat de France
-l'attribution du titre de champion de France à un étranger.
Je ne m'exprime pas ici pour juger l'action de la FFJD.
La FFJD fait ce qu'elle veut, comme elle veut et avec les personnes qu'elle veut.
Je veux juste complèter le sujet abordé.
Bien sûr, aborder ce sujet ce n'est pas avoir l'intention de dresser des personnes les unes contre les autres.
En tant "qu'observateur", je suis étonné que certaines personnes puissent banaliser la participation d'étrangers à un championnat national allant penser que l'on pourrait attribuer le titre national à un joueur étranger.
Que se passe-t-il aux Echecs ? Au jeu de Go ?
Jeu d'échecs
Fédération Française des Échecs
FFE – Ch FRA Individuel 20.06.2010 2.6.1
CHAMPIONNAT DE FRANCE INDIVIDUEL
1. Organisation générale
1.1. Conditions de participation
Le Championnat de France individuel est ouvert à tous les joueurs français licenciés à la
Fédération Française des Échecs et aux joueurs étrangers résidant en France depuis deux ans et
licenciés à la FFE la saison précédente et la saison en cours. Des dérogations peuvent être
accordées dans des cas exceptionnels.
Tout joueur étranger ayant un classement Elo FIDE doit non seulement remplir ces
conditions, mais aussi être inscrit sur la liste Elo FIDE pour la France.
Le National et le National Féminin sont réservés aux joueurs et joueuses de nationalité
française et sélectionnables en équipe de France.
Jeu de Go
Règlement du championnat de France
Fédération française de go
14 juillet 2011
1. Préambule
1.1 Objectifs et joueurs qualifiés
L'objectif du championnat de France de la FFG est triple. Il sert à décerner les titres de champion de France et de champion de France open. Il sert aussi à déterminer les participants français aux différentes compétitions internationales sur invitation. Le championnat est réservé aux joueurs FFG licenciés de l'année en cours.
5. Tour final du championnat de France
5.1 Objectifs et joueurs qualifiés
u>Ce tour final sert à décerner le titre de champion de France. Il est réservé aux joueurs de nationalité française.
Avec ces deux exemples, chacun peut se faire une opinion...
Pascal Hontarrede
PS Bien sûr je n'ai rien contre Ndonzi et autres.
J'apprécie leurs qualités damistiques.
Par bikindouadelin
– le 23/08/11
à 20h35
Monsieur Cordier,
Je partage pratiquement l'ensemble de vos conclusions.
Je n'avais pas osé dire ce que vous avez pu dire, de peur de provoquer des réactions mécaniques, des réactions sans intelligence.
Comme vous, je pense que les étrangers ne doivent pas prendre part au championnat de France si le règlement reste en l'état, c'est-à-dire s'il ne permet pas qu'ils puissent recevoir le titre de champion France même en terminant à la première place du championnat.
C'est une position que je défends systématiquement auprès d'étrangers concernés.
Si le critère pour recevoir le titre de France est d'être Français, le championnat de France, en tant qu'il doit sacrer le champion de France, ne devrait jamais être ouvert aux étrangers. Je le dis d'autant plus librement que je ne pratique presque pas la compétition officielle (constatant que je ne figurais pas au classement par capital points, Luc Guinard me proposa, dès l'année 1988, de disputer la Nationale, m'assurant qu'en tant que directeur technique il ferait auprès de la FFJD un rapport circonstancié sur mon niveau technique et sur l'intérêt pour la Nationale de me compter parmi ses éléments; je ne donnai pas une suite favorable à cette proposition, maintes fois renouvelée par Luc, ne voulant pas apparaître comme une sorte de "privilégié"; par la suite, je ne suis plus découvert libre en août pour pratiquer le jeu de dames, devant régulièrement, chaque été, faire des prédications ou travailler aux activités de chacune de mes deux associations caritatives).
Je crois avoir déjà échangé avec Souleymane Kéïta sur ce sujet, dans les premières années de son établissement en France : j'expliquai amicalement à Souleymane qu'il fausserait le résultat du championnat de France s'il devait y prendre part, dès lors que son statut d'étranger ne lui donnait pas le droit d'être sacré champion de France - même en terminant premier.
Je suis donc soulagé que vous ayez, vous le GMI, vous l'homme du consensus, vous l'homme central, repris cette question en la reposant sans passion et avec intelligence.
La FFJD est dans le flou et cette situation ne doit pas perdurer.
S'il fallait s'appliquer à faire les choses de la façon la plus simple possible, la FFJD n'aurait le choix qu'entre les deux solutions suivantes :
soit on considère que le championnat de France est le championnat des Français : dans ce cas on y admet exclusivement les Français, c'est-à-dire les personnes qui ne sont pas des étrangers ;
soit on considère que le critère de la participation au championnat n'est pas la possession du statut de Français : dans ce cas, on tire la conséquence ultime de ce principe et on permet alors qu'un étranger arrivé premier à l'issue du championnat puisse recevoir le titre de France.
La première solution pourrait être choisie en raison de sa conformité à la tradition; elle traduirait l'application aux choses du jeu de dames de ce qui est ordinairement suivi en matière de compétitions organisées pour désigner les champions de France.
La seconde solution apparaîtrait comme un signe d'ouverture dans la mesure elle permettrait de chasser la politique de la pratique de la compétition dans le domaine des sports ou jeux intellectuels.
Mais chacune de ces solutions est matière à critique. La première solution serait peu moderne, cependant que la seconde solution tournerait radicalement le dos à la tradition.
Nombreuses sont les personnes qui pensent que le jeu de dames en France peut trouver quelque intérêt à voir des non-Français possédant un niveau technique relativement très élevé, prendre part au championnat dont le niveau se trouverait ainsi relevé. Ces personnes constatent qu'il n'y a pas assez de damistes en France; elles estiment également qu'une compétition dite nationale doit conserver ce caractère.
Pour essayer d'aider les damistes de France, j'ai récemment émis une proposition conciliant respect de la tradition et nécessité de l'ouverture. Pour parvenir à cette conciliation, j'ai pensé qu'il fallait mettre une césure entre champion de France et représentant français aux compétitions internationales. Précisément, j'ai proposé que la FFJD choisisse entre les deux règles suivantes :
Règle A :
- Un damiste de nationalité étrangère ayant terminé à la première place du championnat de France recevra le titre de champion de France.
- Un damiste de nationalité étrangère ayant terminé à la première place du championnat de France ne pourra représenter la France lors de compétitions internationales.
Règle B :
- Une damiste de nationalité étrangère ayant terminé à la première place du championnat de France ne recevra pas le titre de champion de France.
- Un damiste de nationalité étrangère ayant terminé à la première place du championnat de France a le droit de représenter la France lors de compétitions internationales.
A mon avis la tradition et l'ouverture seraient préservées par chacune de ces deux règles.
Réagissant à ma proposition, Gérard Taille a estime :
"Faire jouer des étrangers dans le tournoi n'est pas choquant mais pour décider qui est champion de France je préférerais que l'on ignore purement et simplement toutes les parties jouées par ces étrangers.
Il y aurait donc au bout du compte deux classements qui peuvent être très différents:
1) Le classement du tournoi
2) Le classement pour le titre de champion de France
Si telle avait été la règle le contexte donc les parties auraient sans doutes été différentes et donc nous n'avons pas le droit de tirer la moindre conclusion."
La position de Gérard est intéressante pour deux raisons : d'une part, elle est favorable à la participation d'étrangers au championnat; d'autre part, elle souligne la nécessité de distinguer, s'il y a lieu, le damiste ayant terminé le championnat à la première place du damiste déclaré champion de France.
Mais ce que Gérard ne semble pas voir, c'est que le classement du tournoi n'aucune aucune valeur historique, puisque les observateurs retiennent uniquement l'identité du détenteur du titre de champion de France.
Il se peut que votre point de vue, celui de Gérard et le mien soient discutables. Mais ce ne peut être une raison pour que la FFJD refuse de trouver une solution à une situation qui contribue à fausser manifestement les résultats du championnat.
Par Gérard TAILLE
– le 23/08/11
à 20h57
Bonsoir,
Oui Adelin, dans ma proposition je suis d'accord pour dire que l'histoire ne retiendra finalement que le nom du champion de France. De ce point de vue ma proposition ne change rien à la situtation actuelle et je pense d'ailleurs que ce qui doit être retenu d'un tel tournoi c'est bel et bien le nom du champion de France.
Ma proposition visait simplement à obtenir un espèce de compromis entre la participation d'étrangers d'une part et la désignation des meilleurs français d'autre part. Tant qu'il reste au moins 10 français en série nationale celà paraît jouable mais il ne faudrait certainement pas descendre au dessous de 10.
Si cette formule avec deux classements séparés ne convient pas alors je préférerais nettement voir un ChF avec uniquement des français plutôt que la formule actuelle. Nous avons déjà de beaux tournois open en France et il n'est pas absurde de se réserver un beau tournoi pour les français uniquement non?
Amitiés
Gérard
Par ffjdmarco
– le 24/08/11
à 05h22
Bonjour,
je suis d'accord avec Arnaud pour dire que le plus juste est un chpt toute ronde avec que des Français.
Mais le plus juste aussi est qu'un champion d'une série inférieure devrait monter automatiquement et ce, quel que soit la compétition.
Comme un des freins est le fossé prétendument existant entre l'excellence et la nationale, autant faire un système suisse en excellence (où la série serait plus homogène qu'en promotion) en y intégrant tous les champions de ligue, les étrangers qui veulent jouer et on complète pour que la dernière série soit un toutes rondes.
En plus, avec l'apport des bons étrangers, cela relèverait le niveau excellence et réduirait l'écart avec la nationale.
Les deux premiers monteront en nationale.
Par bikindouadelin
– le 24/08/11
à 12h58
Bonjour ffjdmarco (Marc Arendo?)
Je peux être d'accord avec vous sur l'idée que "le plus juste est un chpt toute ronde avec que des Français".
Je comprends moins bien votre proposition suivante :
"Comme un des freins est le fossé prétendument existant entre l'excellence et la nationale, autant faire un système suisse en excellence (où la série serait plus homogène qu'en promotion) en y intégrant tous les champions de ligue, les étrangers qui veulent jouer et on complète pour que la dernière série soit un toutes rondes".
On ne peut pas fermer la Nationale aux étrangers et ouvrir l'Excellence aux mêmes étrangers, alors que l'une et l'autre doivent servir à désigner le champion de France dans la catégorie concernée.
La cohérence veut qu'une même règle soit applicable en Nationale et en Excellence.
Si elle était retenue puis appliquée, votre proposition aboutirait à l'aberrante situation suivante : Ndonzi, Mbongo et Van Berkel, qui figurent parmi les 4 meilleurs damistes de France tant au regard de leur valeur inidviduelle que par rapport au classement par capital points, se retrouveraient en Excellence parce qu'ils sont étrangers, mais des damistes possédant un CP inférieur à celui de chacun de ces trois champions se retrouveraient en Nationale simplement parce qu'ils sont des Français.
Personne ne peut accepter cette situation;
Votre proposition n'aura donc aucune chance d'aboutir. Et si elle était par extraordinaire acceptée par la FFJD, aucun étranger n'accepterait d'évoluer en Excellence pendant que des damistes possédant un CP inférieur joueraient en Nationale, simplement par ce qu'ils seraient de nationalité française. Le damiste de nationalité étrangère concerné, se sentirait humilié, puisqu'un damiste moins méritant que lui jouerait dans une série supérieure à l'Excellence.
Il faut vraiment vite trouver une solution au problème dont nous parlons. Mais cette solution ne doit pas être une solution injuste et discriminatoire.
Je ne serais pas choqué si le championnat de France devait être fermé aux non-Français : après tout c'est la régle probablement suivie par des fédérations étrangères!
Mais si on admet que les étrangers disputent le championnat, il faut ensuite éviter de les placer sous un régime défavorable par rapport aux Français.
La solution la plus simple voudrait que seuls les Français prennent part au championnat.
Mais une telle solution serait-elle vraiment dans l'intérêt du damier français?
Si trois étrangers licenciés possédant les deux premiers le titre de MI et le troisième le titre de GMI exprimaient la volonté de régulièrement disputer le championnat, l'intérêt pour le damier français ne serait-il pas d'accepter ces étrangers, sachant que dans leur sillage des damistes de nationalité française pourraient faire des normes?
La FFJD doit vraiment se montrer intelligente dans la recherche de la solution au problème dont nous parlons. Elle doit aussi s'assurer que cette solution ne sera pas injuste et discriminatoire à l'égard des étrangers.
Je parle de ces choses le plus librement du monde : étant accaparé toute l'année par mes activités religieuses, la gestion de mes associations et mes lectures, je ne disposerai plus jamais de temps pour faire des compétitions de jeu dames (je n'ai pas réussi à convaincre la FMJD de réformer ses règles de façon à ce que des gens comme moi et d'autres puissent faire un match mondial avec Georgiev, Schwarzman ou Tchizov).
Par faustek
– le 25/08/11
à 01h35
Salut tous,
Je pourrais être très \a l'aise sur ce sujet ayant donne de la voix par le passe et ayant conserve ma position
Je me limite simplement a dire qu'il y a de quoi pavoiser. Gagner le CDF une fois de plus,troisième je crois, en présence de Flaubert, c'est loin d'être anodin. Si l'on ajoute les présences d'Oscar, d'André et de Kevin, sans compter les surprises de Jean et Sébastien, il faut reconnaitre le mérite.
On connait le dicton a\ vaincre sans péril... Maintenant il y a le Mondial. Mais il reste un autre challenge en France car je crois que le record est de 12. Le battre ne va pas forcement de soi
Pour le reste, que l'on soit pour ou contre, le rglmt était connu de tous
Par ffjdmarco
– le 25/08/11
à 06h36
bonjour Adelin,
et que penses-tu d'un chpt de France en une série et à côté, un chpt de France open.
Le premier donne droit au titre et aux qualifications et le second à la qualification en nationale.
La présence des étrangers est importante à mes yeux puisque, imagine que l'armada lilloise et parisienne joue, cela fait sept ou huit étrangers de force supérieure et le Français qui arrive à les battre méritera de jouer en nationale.
Et si les étrangers occupent les deux premières places, pas grave, on aura tenté notre chance.
Serge Minaux qui a gagné haut la main sa série n'est pas sûr de jouer en Nationale l'année prochaine, trouves-tu cela juste?
Amitiés
Par Gérard TAILLE
– le 25/08/11
à 18h42
Bonjour Marc,
J'avoue que je n'aime pas trop cette idée. Organiser un tournoi open, fait à priori pour attirer de forts joueurs étrangers, dans lequel les 12 meilleurs français ne seront pas présents, n'est vraiment pas valorisant pour les étrangers. Pour moi un titre de champion de France open dans ces conditios n'a pas beaucoup de sens.
Pour moi il y a 3 solutions:
1) La formule actuelle mais que fait-t-on si demain 3, 4 ou plus d'étrangers sollicitent la participation au ChF ?
2) La formule qui consiste à prendre la formule actuelle mais en établissement deux classements distincts pour le ChF lui même et pour le tournoi. Cette solution élimine la perturbation liée à la présence d'étrangers mais ne résoud pas le problème du nombre d'étrangers qui peut augmenter et donc gêner la compétition entre français qui est tout de même l'objectf principal non?
3) le chF est réservé aux français uniquement.
Tant qu'il n'y a qu'un voire deux étrangers concernés on peut hésiter mais au-delà ce n'est plus possible et la solution 3) paraît alors la plus logique.
Amitiés
Gérard
Par hellaynea
– le 25/08/11
à 08h33
Je sais que je suis déconnecté depuis trop longtemps des affaires de la ffjd et ne suis revenu à la base que pour suivre le championnat de France.
Mais est ce qu'il y eut une réelle proposition faite au conseil d'administration pour modifier le règlement des compétitions ayant pour vocation d'attribuer un titre national ?
Si une proposition argumentée est soumise aux membres du conseil d'administration, il est peu probable qu'il puisse faire autrement que statuer une réponse.
Le cas échéant le conseil technique pourrait aussi être amener à statuer une réponse formelle au problème si le CA le consulte.
Pour une modification de règlement, de mon point de vue, il est peu probable que l'AG ou le forum soit la meilleur place pour formuler une proposition ou simplement en discuter. Le CT via le CA est très certainement l'instance officielle la plus adaptée mais n'ayant qu'une vocation consultative il reste que ce sont les membres du CA qu'il faudra convaincre.
Par chdom
– le 25/08/11
à 09h32
Bonjour
Ta remarque est judicieuse et justifiée . Il serait donc nécessaire que le Comité Technique travaille cette question et donne ses conclusions au Conseil d'Administration qui statura .
J'ai vérifié sur Toernooibase ( kndb) . Dans tous les championnats nationaux que j'ai pu consulté ( il en existe pas partout ex je ne pas trouvé de championnat d'Italie ) il n'y a aucun joueur d'une autre nationalité. Le championnat de FRANCE serait donc une exception .
Dominique Thiney
Par LaurentG
– le 25/08/11
à 12h39
je confirme nous sommes une exeption. J'ai déjà donné mon sentiment à ce sujet.
Par bikindouadelin
– le 25/08/11
à 17h15
J'ai toujours défendu le principe de l'accession automatique à la série "Nationale" du vainqueur du championnat de la série "Excellence". Mais je constate que la FFJD reste attachée à sa position actuelle. C'est pour cela que j'ai exprimé le souhait que Serge Minaux réunira, en 2012, le nombre de points nécessaires pour retrouver la Nationale.
Généralement, le vainqueur en Excellence possède un niveau au moins égal à celui de chacun des joueurs ayant terminé entre la 7ème et la 12 places en Nationale. De ce point de vue, ledit vainqueur peut parfaitement monter directement en Nationale, puisqu'il n'est pas exigé de chacun des damistes évoluant en Nationale de remporter le championnat.
Hier, Pierre Monnet et d'autres ont subi une insupportable injustice; en 2012, ce sera probablement le tour de Serge Minaux.
Je ne pense pas que la non-qualification du vainqueur en Excellence à évoluer en Nationale dans l'année suivant son triomphe, s'explique fondamentalement par le fait que des étrangers sont admis en Nationale. Si ledit vainqueur est le premier éliminé, c'est-à-dire le 13ème meilleur joueur au capital-points, et qu'il y a un étranger en Nationale, on pourra établir la relation de causse à effet. Mais dans les autres cas, cette relation n'existera pas.
Si l'on veut défendre les droits du vainqueur en Excellence, il faut donc s'attaquer fondamentalement à cette règle qui ne permet pas l'accession automatique.
Sur le sujet des étrangers, je précise à nouveau à ffjdmarco (Marc Arendo?) que l'adoption du principe réservant le championnat de France aux damistes de nationalité française ne rencontrera pas une opposition de ma part, sachant que c'est le principe prévalant dans les pays entourant la France. Je dis seulement que si on devait conserver le système actuel, il faudrait éviter de placer les étrangers sous un régime défavorable, comme c'est le cas actuellement.
ffjdmarco (Marc Arendo?) propose qu'il y ait "un chpt de France en une série et à côté, un chpt de France open. Le premier donne droit au titre et aux qualifications et le second à la qualification en nationale."
Cette proposition, intéressante, (existence de deux championnats : d'une part, un championnat de France en une série; d'autre, part, un championnat de France open) mérite examen
Je suppose que le premier championnat réunirait des damistes de nationalité française, cependant que le second serait organisé sans condition de nationalité française.
La proposition de Marc Arendo est acceptable : elle concilie tradition (premier championnat) et ouverture (second championnat).
Mais j'ai l'impression que Marc Arendo n'a pas envisagé toutes les questions inhérentes au système par lui proposé.
Les deux championnats proposés par Marc seront-ils organisés simultanément, ou à des dates différentes afin de permettre aux joueurs ayant disputé le premier championnat (championnat de France en une série, qui donne droit au titre et à la qualification) de prendre part au second championnat (championnat de France open, qui offre la qualification en Nationale)?
Je suppose que selon la perspective envisagée par Marc, ces deux championnats auraient lieu en même temps, sinon l'objet du second (qualification en Nationale) ne serait pas pertinent.
Je crains que, selon les années, la valeur de chacun des deux championnats soit variable. En effet, quelle serait la valeur du premier championnat si le second championnat - ouvert aux étrangers - était disputée par des damistes de la valeur de Ndonzi, Mbongo, Van Berkel et Souleymane Kéïta? Le vainqueur français du premier championnat serait moins crédible qu'un vainqueur français du second championnat !
Une autre question, plus redoutable : sachant que le second championnat - le championnat de France open - donnerait droit à une qualification en Nationale, l'étranger qui le remporterait serait-il admis à disputer l'année suivante le premier championnat - qui n'est au fond que la Nationale?
La réponse à cette question ne devrait qu'être affirmative, au regard de la proposition de Marc.
C'est alors qu'une autre question, plus redoutable encore, surgirait : en remportant le premier championnat, cet étranger - celui qui avait remporté un an auparavant le second championnat - recevrait-il le titre de champion de France et représenterait-il ensuite la France lors de compétitions internationales?
On voit que si elle apparaît d'emblée acceptable, la proposition de Marc Arendo se révèle à l'analyse d'application très malaisée.
A mon avis, une seule solution permettrait d'éviter toutes ces complications : c'est celle consistant à réserver la Nationale aux damistes de nationalité française.
Par sa radicalité, cette solution apparaîtrait assurément désavantageuse aux meilleurs damistes étrangers, qui seraient ainsi privés de la possibilité et de la joie de pouvoir affronter leurs collègues français dans le cadre de compétitions officielles. Mais elle aurait l'avantage de la simplicité.
La FFJD peut parfaitement décider que les damistes de nationalité étrangère ne disputeraient plus le championnat de France.
Je dis seulement que si elle conserve le système actuel, à savoir le droit desdits damistes de concourir dans ledit championnat, elle doit veiller à ne pas les placer sous un régime défavorable par rapport aux damistes de nationalité française.
---------
Les êtres humains sont les premiers responsables de ce qu'ils vivent. Ils ont décidé de se distinguer en fonction de leurs nationalités respectives, c'est-à-dire des Etats à l'égard desquels chacun d'eux se rattache.
Mais nous voyons que l’amitié, le plaisir d'être ensemble, la fraternité, la communauté intellectuelle ou spirituelle sont des ciments plus forts que le fait d'être rattaché juridiquement à un même Etat.
L’amitié, le plaisir d'être ensemble, la fraternité, la communauté intellectuelle ou spirituelle sont au dessus des considérations de nationalité.
Mais nous vivons au sein des Etats, ce modèle d'organisation collective devenu tentaculaire, dont la pertinence est très discutable. Les Etats, c'est-à-dire nos Etats, nous obligent parfois à nous reconnaître d'abord en tant que nationaux, avant de faire prévaloir tout ce qui peut nous unir ou réunir au delà des considérations de nationalité.
L'amitié, le plaisir d'être ensemble, la fraternité, la communauté intellectuelle et spirituelle seront toujours plus forts que nos nationalités respectives, choses relatives (possibilité de changement de nationalité, possibilité d'acquisition d'une nationalité supplémentaire, risque - dans ce monde de la montée des extrémismes - de devenir apatride, etc.).
Je n’aimerais vraiment pas être à la place des décideurs fédéraux, car je pressens qu’aucune solution ne donnera entièrement satisfaction.
Mais chacun sait que ce qui est plus dramatique dans la vie, c’est le fait de s’essayer de la façon la plus approfondie à trouver une solution satisfaisante à une question tout en ayant conscience qu’on y arrivera pas
Par LaurentG
– le 25/08/11
à 18h16
J’observe quand France on n'a une fâcheuse tendance à ce compliquer l'existence. Un championnat national quelqu 'il soit doit rester digne de ce nom.
Comme il a était dit sur ce forum, il y a plein de tournoi open avec des joueurs qui viennent d'autre horizon pour pouvoir attribué des normes en fonction du grade des joueurs , si bien sur c'est la premiére motivation de les faire jouer pour cette raison .
à plus tard
Par ffjdmarco
– le 26/08/11
à 06h33
Bonjour Adelin,
c'est vrai que j'aurais dû développer.
Il est exact que je veux faire cohabiter les deux chpts de France.
Dans la série comptant pour le titre, seuls ceux ayant fait la moyenne +1 l'année d'avant, le meilleur capital-point français et les deux qualifiés du chpt de France open seraient assurés d'y participer.
Sauf que les joueurs pouvant participer en nationale pourront, s'ils le désirent, préférer jouer au chpt open qui aurait des prix attractifs et peut-être même un meilleur niveau pour justement attirer les étrangers.
Il est bien évident que si les deux premiers sont étrangers, ils ne pourront pas jouer en nationale l'année d'après, celui-ci étant justement réservé aux français mais ils barreront la route aux candidats potentiels.
Il serait faux de dire que cela empêcherait les candidats à l'accession de monter puisque là, ce seront les résultats qui primeront.
Par contre, comme ce chpt open pourrait être d'un meilleur niveau, ceux étant proche au cp de la nationale pourront plus facilement faire un bond au cp.
Je tiens quand même à garder la dernière série en toutes rondes à cause des écarts de niveau et je pense aussi qu'il leur sera plus facile de progresser ainsi ou tout simplement de s'amuser.
Par Gil
– le 26/08/11
à 15h08
Bonjour,
Pour moi, il est étonnant que ni le Conseil Technique, ni le Conseil d'Administration ne discutent (quelle que soit la voie choisie : physique, électronique, etc), ni ne votent de résolutions...
A moins que tous :
- aient compris que la discussion était inutile avec Jean D'Almeida à la présidence de la FFJD
- soient simplement d'aimables prête-noms au monocratisme fédéral
Ca fait quand même 9 ans de déni démocratique (après 5 d'Henri Macaux...).
C'est grave pour une union nationale d'associations qui relève de la Jeunesse et de l'Education Populaire!
Un jour, chacun devra assumer ou accepter les conséquences d'un fonctionnement associatif très anormal...
Bon courage à tous.
GT
Par hellaynea
– le 26/08/11
à 18h37
Ne pas mélanger le CA et le CT.
Dans les règles, le conseil technique est purement consultatif via le CA. Ce qui fait qu'en pratique le CT n'a strictement aucun pouvoir à ma connaissance.
Et toute les discussions ne se font pas sur place publique donc difficile de dire qu'aucune discussion n'est ou n'a été effectué.
C'est donc le CA qu'il faut mobiliser. Pour les mobiliser c'est très simple, il faut formaliser une ou plusieurs propositions portées par quelques joueurs (pour leur donner plus de poids) et de leur soumettre par email par exemple en rendant une copie publique.
Je vois mal les membres du CA faire autrement que de prendre une désicion.
Il ne faut pas crier autant au loup, il n'y a nullement déni de démocratie car le CA est voté et le règlement est voté.
Ce n'est en aucun cas sur un forum publique ou n'importe qui peut prendre n'importe quel pseudo (est ce que des gens savent qui je suis?) que des changements ou des évolutions pourraient être décidés.
Quelqu'un connait il les dates des prochaines réunions du conseil d'administration ?
PS
sur le sujet je n'ai pas encore d'opinion fixe mais je pense qu'en toute logique nous devrions soumettre une ou plusieurs propositions aux membres du CA
Par ffjdmarco
– le 26/08/11
à 19h23
bonjour hellaynea,
sur le fond tu as raison mais comme cette année encore, nous n'avons pas eu les comptes avant l'assemblée générale mais que presque tout le monde est d'accord avec ça puisqu'ils ont été votés!!
Comment penser que les règles seront respectées quand une est bafouée chaque année.