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Championnat de France : ronde 3

Par BALAVOINE – le 13/08/12 à 09h15 – Informations

Bonjour,

Pour visualiser les parties du Championnat de France, cliquer sur l'image "Live" du site officiel ou se rendre à l'adresse suivante:

http://championnatdefrance-jeudedames.fr/2012/live.htm

Adresse de back-up en cas de problème :

http://balavoine.eddy.free.fr/France2012/ronde3.htm

Programme du matin :

Thierry Delmotte - Olivier Bonnave
Jean-Loup Clément - Oscar Lognon

Bonne journée,

Eddy
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Réponses (5)

Par bikindouadelin – le 13/08/12 à 14h11

Bonjour Eddy,

Apparemment, la retransmission connaît de petits problèmes techniques.

Sur la partie Delmotte - Bonnave, j'ai été très surpris par le choix du jeu 39-33 de Delmotte, au 26ème temps. Plutôt que rechercher par la complexification une structure hypothétique conférant un avantage positionnel, il valait mieux à cette heure opter pour le pionnage via 30-24.

Mais le très allant damiste Thierry Delmotte est connu pour être un fonceur!

Par BALAVOINE – le 13/08/12 à 15h21

Bonjour,

désolé j'ai fais une pose après ma première partie.

Je viens de noté les résultats le live n'a pas de problème c'est juste que la nulle est conclut entre Thierry Delmotte et Olivier Bonnave et abandon sur le damier suivant.

J'ai préparé le live pour cette après midi :

au programme :

René ESTEBE - Oscar LOGNON
Jean-Loup CLEMENT - Arnaud CORDIER

Damicalement,

Eddy

Par BALAVOINE – le 13/08/12 à 15h23

J'oublié en cas de problème ou si vous avez un temps de chargement trop long pour afficher toutes les parties, vous pouvez vous rendre ici :


http://balavoine.eddy.free.fr/France2012/ronde4.htm

Bonne après midi,

Eddy

Par Phil44 – le 13/08/12 à 16h00

Bonjour Adelin.

Delmotte T. Bonnave : 26ème tps
O.
Trait aux blancs


Je partage cette idée mais j'arrive et peut être que les calculs élaborés montrent que "ça ne tient pas". Mais tout de même, après 30-24x24, que se passe-t'il? On peut imaginer que les N jouent (14-19) et puis 37-32(19x30)32x21...etc.
En tout cas c'est la première idée qui me vient à l'esprit, même si derrière tout n'est pas clair. Je pense qu' Olivier Bonnave répond en attendant alors que Thierry cherche à le pousser à jouer et faire une éventuelle faute mais je crois tout de même que c'est ce dernier qui se met dans les difficultés.


: 20 ème tps.

Trait aux noirs


Ici la partie est assez orthodoxe. Les B menacent le pion N 27. Les N ont trois défenses pour trois attaques blanches. Une fois ces échanges effectués, les B pourraient faire 38-32x32 puis 31-27x27 et chercher à profiter de l'aile droite affaiblie des N mais ces derniers ont des ressources.

Les N jouent 20....(04-09).
L'idée est qu'ils ne peuvent vraiment bouger leur aile droite et qu'ils cherchent des coups d'attente. Bien sûr ils ne peuvent pas jouer (14-20) à cause du coup de dame 29-24, 26-21 et 31-27+ mais l'inconvénient de leur (04-09) est qu'en principe on laisse la possibilité de répondre (13-19x19) sur l'éventuelle suite 40-35 et 30-24x24. Ce n'est bien sûr qu'un principe.
L'avantage de leur coup est qu'il forme un "bloc" d'attaque permettant éventuellement de jouer le (Trop?)dangereux (23-28)et introduire une nouvelle menace comme dans la partie (Après leur coup du 25ème tps qui arrête l'attaque blanche(11-17) et sur l'attaque 37-32 ils laissent prendre et puis (19-24)30x28((22x42)...).

Philippe

Par bikindouadelin – le 13/08/12 à 16h25

Bonjour Philippe,

Si, après l'échange amenant Delmotte à la case 24, Bonnave réagit par le 14-19 comme vous le suggerez, Delmotte recherche la compensation par 37-32.

Le développement choisi par Delmotte ne lui a rien apporté de bénéfique, puisque la partie s'est terminée par un avantage positionnel de Bonnave.

Mais il est possible que, compte tenu du caractère fermé de la structure de jeu, Delmotte ait pris une option moins simple en se disant que Bonnave risquerait toujours de commettre une erreur d'appréciation.

Il faut néanmoins reconnaître que Delmotte sait rendre le jeu de dames vivant en offrant toujours des parties engagées.

Depuis le début de la compétition, c'est lui qui propose les parties les plus techniques. En durcissant, en allant toujours de l'avant, en créant des structures moins faciles à interpréter, il crée nécessairement des conditions permettant de pouvoir créer la décision, surtout si l'adversaire manque de clairvoyance.

Pour Delmotte, le danger c'est lui-même; en effet, parfois il fonce plus que de raison.