Survol de la ronde 2
Les jouteurs sont encore frais. Du coup, il y peu de déchets. Sauf cas particuliers, priorité aux victoires.
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NATIONALE
1°) Cordier / Faucher -2/0
Bien sûr, Cordier partait favori. La partie est un peu décevante de la part des noirs en raison d’un écroulement soudain au 34e temps, alors que jusque là, ils faisaient jeu égale.
Voyons la position au 34 temps.
Trait aux noirs
Du point de vue des noirs, l’enjeu principal devrait être de consolider l’avenir du pion 23. Il faut donc lui assurer du soutien d’une manière ou d’une autre. Il faut aussi avoir l’œil en permanence sur ce que pourrait impliquer une avancée 42-37.
Pour moi, on peut jour 3-9 ou 14-20.
Les noirs jouent le très faible 7-11 qui est à la fois une perte de temps, une fragilisation de la base protégeant le bastion constitué des pions 19 et 23, une mise hors jeu de plusieurs pièces en les excentrant à un moment où il faut jouer ultra-précis.
La réaction des blancs est fulgurante : ils pionnent par 30-24 et en trois temps, il n’existe plus aucune pièce noir au centre, et la voie est libre, l’effondrement est complet : Rome, ville ouverte.
Il faut revoir cette partie pour analyser les enjeux qui consistent à défendre une place centrale ou à la conquérir. On repensera aux leçons de Vauban qui préconisait systématiquement, dans son traité de défense des places fortes, l’existence d’une enceinte arrière et devant, un fort ou un bastion.
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2°) Delmotte / D’Almeida -2/0
Partie très engagée qui est émaillée d’approximations et marquée par des renversements de situations.
Au 33e temps, les noirs bénéficient d’un avantage stratégique important. Voici la position.
Trait aux noirs
On ne voit pas comment les blancs pourraient reconstituer leur centre ou empêcher des avancées en profondeur des noirs, même en pionnant par 34-29.
Mais les blancs jouent 33. 44-40 ?
Comment comptent-ils réagir à 19-24 ? Mais les noirs ne jouent pas 19-24. Ils jouent le très décevant 9-14. Peut-être étaient ils obnubilés par la crainte d’un coup de dames ? En effet, il existe des ressources tactiques pour les blancs, mais elles sont trop couteuses pour inquiéter ; cela aurait été le cas par exemple si les noirs avaient joué 33. 23-28. Cela dit, on ne voit pas pourquoi les noirs ne jouent pas 19-24 qui donnait de bonnes chances de gain.
Après 9-14, les blancs procèdent à une exécution méthodique qu’il faut voir et revoir.
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EXCELLENCE
1°) Minaux / Damelincourt- 2/0
On a connu Damelincourt mieux inspiré… Une position si déséquilibrée ! Minaux n’en demandait pas tant.
2°) Selinou Pascal fait une entrée en fanfare : deux rondes, et à chaque fois le coup royal !
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HONNEUR
1°) Delavenne / Charasse, 2/0, Surprise ! Une petite variante du coup renversé !
Trait aux blancs
2°) HEQUET Michel / HARCAULT Ferdinand, 1/1
44-40. Le coup des blancs était améliorable par 15-10 au préalable :
Trait aux blancs
Le mot du président