cette partie est une guerre des nerfs. A. Artikov s'adonne à quelques jongleries techniques qui imposent d'ouvrir l'oeil et qui ont dû sérieusement énerver Oscar.
Après une ouverture récitée de part et d'autres, Oscar est contraint à une simplification massive qui permet à Artikov d'avoir un léger avantage central, à partir du 13e temps, tandis qu'oscar gagne des temps.
Les points de rupture commencent véritablement pour moi au 28e temps avec 19-23, 28-19, 14X23.
Trait aux noirs
On va voir qu'Artikov a été trop confiant dans ses bases.
Au 46e temps, il joue 29-24. D'accord, on voit bien qu'il se dit qu'il n'est plus question de reculer (34-30). Il est aussi terrorisé à la perspective de devoir choisir entre 47-42 ou 48-42 et préfère garder ses bases le plus longtemps possible.
Le duo de pion 34 et 29 immobilisait durablement les pièces noirs 18 et 23. Il aurait mieux valu organiser un contre-jeu en faisant circuler le pion 25.
L'hypothèse 46. 25-20 ne pouvait pas être génée par 3-9 à cause de la réplique 20-15 qui ouvre le chemin à une mise en mouvement efficace du pion 29.
En jouant prématurement 29-24, les blancs autorisent l'attaque dévastatrice 22-27 qui inaugure une série de choix forcé avec une surprise très désagréable en fin de partie, alors que les blancs pensent pouvoir aisément aller à la dame. Vous verrez cette séquence en déroulant la partie.
Une occasion, un but (contre Boomstra, ce fut chaud, mais il n'y avait pas de gain pour Oscar). Bravo.
Trait aux blancs
46. 29-24?
Aucune réponse.
Le mot du président